Souviens Toi [ Adrian Pucey X OC ] Harry Potter Fanfic

* Prévention *

Knee socks - Arctic Monkeys

Romy

Début novembre de la même année, soit quelques mois après la rentrée. À Poudlard tout était comme avant, je me querellais souvent avec Adrian et tous les autres, et évidemment continuais de me moquer de certains élèves avec mes deux Carrow préférés.

Ce soir, vendredi soir, il y avait une réunion de mangemorts. Il n'y en avait pas eu depuis mon arrivée il y a déjà un moment.

Tous les partisans les plus fidèles étaient là et moi aussi, malheureusement en tant que fille du maître, je suis apparemment obligé d'être présente. Ils étaient tous là, assis autour de la grande table en bois qui ornait presque l'entièreté de la pièce. Les sièges étaient quasiment tous complets. Les mangemorts finissaient de s'installer chacun à leurs places et ne restait désormais uniquement mon siège ainsi que celui de mon paternel de vide.

Je marchais en rond dans la pièce, observant l'assemblée qui patientait. Soudain un silence se fit ressentir à l'entrée du grand Lord Voldemort. Il m'indiqua en silence d'aller m'assoir à ma place avant de s'assurer que tout le monde était là.

La réunion se déroule sous le calme, après cela tous les mangemorts présents ce soir-là sont sortis les uns après les autres. Le manoir restait désormais vide. Mon père retourna s'enfermer dans son bureau auquel je n'avais jamais eu l'accès depuis mon arrivée et il m'avait d'ailleurs interdit d'y pénétrer.

Je restai tout un moment de la soirée dans ma chambre. Je fixais une photo qui était posée sur une étagère depuis bien avant mon arrivée. Je me levai en m'en approchant avant de la prendre dans mes mains. Je la regardais un moment en analysant entièrement ce qu'elle représentait. Il s'agissait d'un couple dont la femme portait une enfant qui aurait selon les détails à peu près un an. C'étaient eux, mes parents, et le bébé devait forcément être moi.

Comment ça se serait passé si elle était toujours vivante ? Aurais je eu une vie totalement différente ? Comment est-elle morte ? Et pourquoi ?

C'est avec toutes ces questions en tête que je suis sorti de ma chambre et me mis à descendre les escaliers rapidement avant de m'approcher dela porte du bureau interdit. Après que j'eus frappé à la porte, il ouvrit en me regardant.

- Tu sais que tu n'as pas le droit de t'approcher de ce bureau.

Il n'avait pas besoin de me le rappeler je connaissais bien les règles du manoir.

- Je sais mais . . . Je voulais savoir pourquoi il y avait cette photo dans ma chambre.

Je tournai la photo vers lui afin qu'il puisse la voir et son regard qui d'habitude était froid et dure même à mon égard s'adoucissait, comme s'il était blessé.

- Donnes la moi, je vais la ranger.

Il s'en empara en me l'arrachant des mains sans violence avant de s'en retourner à l'intérieur de son bureau.

- Je veux juste savoir.

Il me ferma la porte au nez me laissant seule face à cette porte et restant dans mon incompréhension.

Lorsqu'il partit se coucher un peu plus tard, je sortis discrètement de ma chambre, une bougie à la main en essayant de marcher en faisant le moins de bruit possible. Les marches de l'escalier grinçaient ce qui me ralenti dans mon élan par peur d'être remarqué.

Une fois fasse à la porte, je sortis ma baguette que j'avais coincée dans mon bas et lança un *Alohomora*. La porte s'ouvrit aussitôt et me permit d'entrer à l'intérieur du bureau dans lequel je n'étais jamais vraiment entré.

La pièce était sûrement la plus décorée de tout le manoir. Son bureau était remplie de papiers en tout genre et les étagères remplis de photos des mêmes personnes qui étaient sur l'image que j'avais trouvé dans ma chambre. Pleins de souvenir de ma mère hantaient la salle, à part cela, rien. Il n'y avait rien dans cet endroit qui pourrait répondre à mes questions.

Soudain des bruits de pas et de craquement de parquet se laissaient entendre depuis l'étage et se rapprochaient. Les pas s'étaient énormément rapprochés et se dirigeaient vers le bureau, prise de panique, je me cacha sous le bureau sans faire de bruit.

La poignée de la porte se mit à bouger avant de la laisser s'ouvrir. Il entra et vit le coffre sorti et ouvert. Il regarda partout et me vit sous le bureau.

- Romy sors de là. Tu sais que tu n'avais pas le droit d'entrer ici.

Je sorti sans rien dire et baissa la tête, je fixais le sol et il continuait de me parler sans s'énerver.

- Tu as la réponse à tes questions maintenant ? Me questionne t-il.

Je relevai la tête et le regardai.

- Je ne sais rien d'elle. Qui elle était, ni pourquoi elle n'est pas ici.

- Elle est morte c'est tout ce que tu dois savoir.

- Je le sais déjà ça ! Mais quand, comment, où et pourquoi ?

- Elle est morte il y a quatorze ans ! Assassiné ! Ici même dans le salon !

- Comment ?

- Cela ne te regarde pas !

- Mais . . .

- Je suis rentré un soir et elle était morte étalée sur le sol. Je suis arrivé trop tard je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Je suis parti avec des mangemorts, je lui ai dis que je ne serai pas long mais de quand même faire attention, je suis rentré la porte était ouverte et elle était là, je suis arrivé trop tard, trop tard. . .

Je restais silencieuse face à tout ce qu'il venait de me dire. Je ne savais pas vraiment quoi dire face à cela. Le silence régnait quelques instants dans la pièce lorsqu'il le brisa.

- Je t'interdis de tomber amoureuse de qui que ce soit.

- Quoi ?

- l'amour rend faible ! Si tu perds ton temps a aimé quelqu'un, tu en deviendras faible ! Hors, une Grey et encore moins une Riddle ne doit pas être faible.

- Ne pas aimer ? C'est comme ça qu'on devient un monstre !

- Non, il y a un monstre en chacun d'entre nous, en toi, moi ou n'importe qui. Tu vois ? Le pouvoir lui par contre, le vrai. Il ne vient pas à ceux qui naissent forts, ni rapides, ou encore moins les intellectuels. Nan, nan, il vient a ceux qui sont prêt à tout faire pour l'obtenir. Si tu veux le pouvoir, alors fais tout pour l'avoir et oublies l'amour, l'amour est un obstacle au pouvoir. C'est assez clair ?