Le cauchemar

502 37 19
                                    

Attention ce chapitre une scène de tentative de viol et de menaces. Restez en sécurité.

---------------

– Elle fait ce truc, tu sais ? sourit Eddie. Elle attrape le haut de mon oreille, tire un peu et tourne. Encore maintenant que je suis un adulte.

Buck ne put s'empêcher de rire.

– Ce n'est pas drôle. Ça fait super mal en plus.

– J'adore ton abuela, souffla Buck.

– Elle t'aime aussi, répondit Eddie en déposant un baiser sur sa poitrine, indifférent aux cicatrices.

Buck s'était demandé s'il ne devait pas essayer de les arranger un peu.

Il ne s'était pas posé la question avant mais maintenant qu'il était avec Eddie, il avait voulu envisager des options. Eddie ne s'en souciait pas vraiment mais Buck restait coquet, il voulait être beau, plaisant à regarder pour son petit-ami.

Eddie l'avait rassuré plusieurs fois à ce sujet.

Il aimait ses cicatrices. À l'entendre, il aimait tout de lui et ça aidait Buck à s'accepter, à ne plus se cacher devant lui. Il ne le ferait pas au 118 mais à la maison, il se montrait un peu plus à son petit-ami.

Ils étaient allongés dans leur lit, l'un contre l'autre, peau contre peau. Buck se sentait bien avec Eddie, il se sentait beau dans ses yeux, doux sous ses mains.

Eddie avait ce pouvoir sur lui.

– Tu es comme son petit-fils toi aussi, insista Eddie. Tu es l'un des siens.

– Elle est merveilleuse et elle m'a promis de m'apprendre à faire ses enchiladas, que c'était un secret de famille.

– Ouais, souffla Eddie. Elle refuse de m'apprendre. Elle m'a carrément interdit de mettre les pieds dans sa cuisine. Elle dit que je vais finir par y mettre le feu. Je suis un cas désespéré.

– Je suis sûr qu'on peut faire quelque chose de toi, rit-il.

– Ne te moque pas, le prévint-il. C'est ma pire honte.

– Ce n'est qu'un tout petit défaut de rien du tout, le rassura-t-il. Je trouve ça mignon.

– Tu es tellement gentil, souffla Eddie en baisant son cou. J'ai tellement de chance de t'avoir, que tu m'aimes.

– Tu es facile à aimer, Eddie.

– Pas autant que toi, Evan.

– J'aime quand tu m'appelles Evan, souffla Buck.

– Alors je vais t'appeler tout le temps comme ça, sourit-il en déposant ses lèvres sur les siennes. Je peux poser une question ?

– Bien sûr.

– Pourquoi Evan ?

– Quoi ?

– Pourquoi as-tu choisi Evan comme prénom ?

– Je ne l'ai pas choisi en fait, admit-il. C'est mon père. Tu vois, il m'a tellement soutenu dans toutes les étapes, il était là pour moi et puis personne ne choisit son prénom alors, je me suis dit que ça serait juste que ça soit lui qui choisisse mon prénom, comme il l'a fait à ma naissance. Tu vois ? Ma mère et lui ne voulaient pas connaitre mon genre avant ma naissance. Ils avaient choisi deux prénoms.

– Dont Evan.

– Ouais.

– Et pourquoi Buckley ? Pourquoi pas Evan Nash ?

9-1-1 - Je te retrouverai toujoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant