Aimer sans amour

Chapitre 4

Nous avons passé le week-end en famille. Je pense qu'il est d'autant plus important de profiter de ces moments lorsque l'on sait que la mort peut nous toucher à tout moment.
J'ai finis par reprendre les cours ainsi que le travail alors que les petits étaient encore en vacances.
J'ai réussi à m'organiser pour aller visiter avec selma quelques lieux pour notre projet mais toujours rien. A chaque nouvelle découverte, on tombait sur un échec. Soit le local était trop cher, soit pas assez grand, soit très mal situé. Bref on avait pas encore trouvé LA pépite.
Pendant toutes ces semaines je n'ai pas revu Siham, j'avais décidé de faire une pause sur mes cours d'arabe pendant les vacances d'été.

Samedi 29 juillet a l'aéroport :
Aujourd'hui, ma mère part avec les petits au Maroc voir notre famille. Mon père et moi restons ici pour travailler.

Ummi : asseyez-vous !

Sofiane : oui maman

Ummi : benthi je suis déçu que tu puisses pas venir avec nous

Moi : c'est mon travail mama je suis obligée de rester je n'ai pas les mêmes vacances que vous

Ummi : (elle regarde autour d'elle) benthi promets moi de veiller sur ton père

Moi : je te le promet

Ummi : il est fort mais il a besoin de notre aide

Moi : je sais Ummi ne t'inquiète pas

Maïssa : (elle arrive vers nous en courant) maman ils ont appelé notre vol

Ummi : Oulalaaa vite allons y

Je rigole et les sers dans mes bras. Je suis contente qu'ils partent un peu prendre des vacances loin d'ici. J'espère que tout se passera bien et qu'ils profiterons au maximum.
Quant à moi, je dois rester ici, à veiller sur mon père sans qu'il ne le sache.

De retour à la maison :

Moi : Selem aleykoum

Baba : Aleykoum Selem benthi alors ils sont partis ?

Moi : oui c'est bon

Baba : enfin ! On va pouvoir faire la fête

Je rigole

Baba : (il allait se lever) tu veux du thé ?

Moi : je vais aller en faire reste assis

Je vais en cuisine pour faire le thé et ramène au passage des gâteaux que ma mère avait fait la veille.
Je m'assois à côté de lui :

Baba : merci benthi

Je lui souris

Baba : tu sais que je suis au courant

Moi : de quoi ?

Baba : que tu sais que je suis malade

Moi : ah bon ?

Baba : je le sais depuis plusieurs mois même, ton comportement il a changé avec moi