Je me lève ce matin mais je décide de rester seule dans ma chambre et je pense qu'il l'a bien compris puisqu'il n'est pas venu me chercher. Je n'ai vraiment pas apprécier la manière dont il m'a parlé ou le fait qu'il pense que je pourrais lui faire du tord par rapport à quoi que ce soit.
Je ne me suis pas rendormie après fajr et j'ai cogité un peu toute la mâtinée.La porte de ma chambre s'est ouverte sur Siham :
Siham : je peux entrer ?
Moi : viens
Elle s'approche de mon lit et s'assoit dessus.
Siham : je t'ai pas vu au fajr ce matin j'étais triste
Moi : j'avais un coup de mou j'ai préféré prier dans ma chambre
Siham : d'accord
Moi : tu as déjeuné ?
Siham : non pas encore
Moi : alors viens on y va
On est descendu dans la cuisine. Je nous ai préparer le petit déjeuner et on a mangé devant la télé. J'ai essayé de passer du temps avec elle sans pour autant lui faire ressentir que j'étais pas dans mon assiette. A vrai dire, je n'aurais jamais pensé que les mots de Nahil me blesserai à ce point. Il n'est autre que mon mari sur les papiers et le frère de celle dont je m'occupe jour et nuit.
Pendant plusieurs jours, les seuls interactions que j'ai eu avec Nahil et les seules fois où je le voyais c'était lors des repas ou lorsqu'il fallait s'organiser pour s'occuper de Siham. L'ambiance à la maison était devenue super froide et tendue. Aucun de nous n'avait réussi à digérer la scène de ce fameux soir. Malgré le fait que je sache que ce n'était pas la jalousie lié à l'amour qu'il me portait qui l'avait poussé à réagir comme ça, je n'arrivais pas à comprendre d'où venait nos réactions. Est ce que cela était simplement une excuse pour nous deux d'arrêter de se parler ou le moins possible ? Je n'en savais rien et je n'avais pas l'intention de lui demander.
Aujourd'hui j'ai pris un jour de congé pour accompagner mon père à l'hôpital pour son premier jour de traitement. Je suis partie le chercher pour 17h.
A l'hôpital :
J'étais dans la salle d'attente avec mon père. Le docteur est venu nous chercher pour nous emmener dans son bureau. Il nous a fait signer quelques papiers et a répondu à nos questions sur la procédure et le déroulement de ce traitement. Ensuite il nous a dirigé dans une salle pour la chimiothérapie. Une infirmière a installé mon père avec la machine et je me suis installée sur le fauteuil à côté de lui.
Baba : t'es sur de vouloir rester 2h à attendre ici ?
Moi : si je reste pas qui va te ramener à la maison ?
Baba : j'aurais pu me débrouiller seul tu sais
Moi : t'as entendu le docteur, il a dit c'est déconseillé de conduire après avoir fait une séance de chimio parce qu'on est très affaiblit donc je m'en occupe
Baba : d'accord benthi
On a discuté un peu et il y avait une télé dans la salle donc le temps est vite passé. On est sorti de l'hôpital il était 19h passé. Je suis partie déposer mon père à la maison et j'en ai profité pour passer voir ma famille. J'avais prévenu Nahil ce matin que j'allais les voir ce soir donc il savait que je rentrerai un peu tard.
Ummi : (elle me prend dans ses bras) ça fait du bien de te voir
Moi : je suis contente aussi
Ummi : ça c'est bien passé ?

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Aimer sans amour
RomanceQuand un mariage par nécessité devient le mariage dont tu rêvais.