Chapitre 7

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Dans la peau de Nour :
Me demander pas pourquoi j'ai accepté. Au final il avait raison. Je pense aux autres avant de penser à moi. Mais à quel prix ?

Je me trouve face à lui dans l'entrée de la maison. Je viens d'accepter de me marier avec lui. Il me regarde dans les yeux comme si il voyait un fantôme.

Nahil : sérieusement ?

Moi : tu crois que je serai venu à 1h du matin devant ta porte pour tes beaux yeux ?

Nahil : mes beau yeux (il fait un sourire en coin)

Moi : t'as très bien compris ce que je voulais dire

Nahil : t'aurais pu simplement m'envoyer un message

Je me suis sentie bête. J'étais là devant lui à 1h matin avec mon pyjama et les claquette. Alors que j'aurais pu simplement comme il dit lui envoyer un message ou l'appeler.

Moi : je voulais prendre l'air

Nahil : qu'est ce qui t'a fait changer d'avis à part mes beaux yeux

Moi : (je lève un sourcil) ça te regarde pas

Nahil : un peu si

Moi : non vraiment pas

Nahil : moi je peux refuser par contre

Moi : (je souffle) le médecin a dit qu'il restait que quelques mois avant que la tumeur atteigne le cerveau et qu'il meurt parce que le traitement ne suffit pas. Il lui faut les

Nahil : les 10 milles euros

je hoche la tête

Nahil : tu travailles demain ?

moi : non

Nahil : va dormir alors t'as une tête de zombie la et demain tu passes après 17h pour qu'on en reparle c'est bon ?

moi : ouais

J'ai fais ce qu'il a dit et je suis rentrée chez moi.

Le lendemain :

J'envoi un message à Nahil pour lui dire que je serais chez lui vers 18h. Je finis de ranger la maison et je me prépare pour sortir. J'ai laissé mes cheveux détaché, en mettant les mèches de devant derrière mes oreilles pour dégager mon visage. J'ai mis un pantalon fluide noir, un haut noir et un kimono long beige. Le soir j'ai prévu de sortir avec Selma donc je me suis légèrement maquillé.

J'ai pris mon sac et je suis partie en direction de chez Nahil. Je pense que je ne suis pas en train de réaliser ce que je suis en train de faire.

Je toque à la porte et Siham m'ouvre.

Siham : Selem aleykoum

moi : wa aleykoum selem, ça va ?

Siham : t'es venu voir mon frère ?

moi : oui

Siham : il est en haut

moi : je vais l'attendre ici alors

Siham : il m'a dit que tu devais monter dans le salon du haut

moi : d'accord

Je me dirige vers le salon du haut. En entrant je retrouve Nahil assis en train de fixer le vide. Ma présence l'a fait sortir de ses pensées.

Nahil : selem aleykoum

moi : aleykoum selem

Nahil : viens t'assoir

je m'assois sur le canapé limite à l'opposer de lui.

Aimer sans amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant