Le soleil venait à peine de se lever sur la belle ville de Londres. Les rayons du soleil filtraient à travers mes rideaux rouges, me tirant de mon sommeil sans rêves.
J'étais encore toute engourdie suite à la course poursuite imprévue dans le froid et sous la pluie d'hier. Mes membres se contractaient les uns après les autres, propageant cette douleur sourde, malgré le peu de mouvement que je faisais. Je l'avoue une course poursuite en talon aiguille était de loin la pire idée que je n'ai jamais eue.
Je jetai un rapide coup d'œil à mon réveil, 6h30.
Habituellement, je me réveillais aux alentours de 7h30 mais je sentais très bien que la douleur n'allait pas me quitter comme par magie. Je me levai donc, non sans difficultés. Et me dirigea vers ma cuisine, mes pieds nus sur le sol froid accentuant mes courbatures.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas été en missions dans un pays ou le climat était froid.
Depuis plusieurs mois déjà, j'avais visité des îles comme Bali ou encore Hawaii, où le décor paradisiaque n'empêchait toutefois pas la criminalité. Ces iles regorgeaient de trafic de cocaïne. Des petits trafiquants voulant se la jouer à la Escobar. Mais le problème avec ces îles, c'est que la situation précaire de la majorité de la population, les maintenaient sous silence, ce qui rendait ma tâche plus difficile. Mais je ne vais pas me plaindre, je gagnais de l'argent tout en ayant un bronzage digne de Punta Cana.
Le bruit de mes pas sur le carrelage noir de la cuisine, mélangé au chant des oiseaux était le son que j'aimais le plus entendre au réveil. C'était le signe d'une bonne journée en perspective.
Arrivée dans ma cuisine, bien plus moderne que celle de mon duplex de New York, je m'approchai de l'ilot central en marbre blanc où reposait le saint Graal.
La machine à café.
Sans elle, je pouvais être certaine de ne pas survivre une seconde de plus dans ce monde qui est dominé par le dit café.
En face de l'ilot se trouvait la cuisinière ainsi que le frigo américain, deux fours étaient encastrés dans un meuble juste à côté.
Je ne comprends pas comment je pourrais avoir besoin de deux fours alors que je ne sais pas m'en servir d'un seul.
Mais bon je ne vais pas me plaindre, j'aurais peut-être besoin de ce four un jour, pour des choses disons, moins orthodoxe.
Cette pensée m'arracha un sourire surtout lorsque je me rappelais la discussion animée que j'avais eu avec le chef de l'agence pour avoir l'un des plus grands appartements qu'ils possédaient sous peine de ne pas travailler avec eux.
Inutile de préciser que je suis très forte en affaires. Surtout quand on me parle d'argent, de luxe et de confort.
S'il savait que je me plaignais je mon appartement, je pense qu'il me truciderait sur place.
Je sortis le lait du frigo et le sucre de mon placard avant de mettre la machine en route.
Le doux son, semblable à un tracteur, emplit la pièce et l'odeur du café suivit quelques secondes plus tard.
En attendant ma précieuse boisson, je me rendis dans ma salle de bain pour attraper de la crème pour mes courbatures ainsi qu'un médicament pour atténuer les douleurs.
Je déteste l'automne.
Je massais l'endroit où mes muscles étaient endoloris, lorsque j'entendis la sonnerie de mon téléphone, un rapide coup d'œil à mon horloge, 7H00. Un sourire s'esquissa lorsque je compris à quoi correspondait la notification.
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Monarque
RomanceAvant ses 17 ans, Kate était une jeune femme ordinaire mais meurtrie par la vie et ce qu'elle vivait au quotidien. Victime de violence psychologique et parfois physique, de la part de ses parents. Elle trouvait du réconfort auprès de son ami Willia...