Pink

Chapitre 6

PDV : Tenten

Aujourd'hui ce n'est pas une nuit comme les autres qui aura lieu. Cette nuit, le premier ministre perdra la vie. Nous sommes deux sur cette affaire, Ino et moi. De notre groupe nous sommes les plus expérimentées dans ce domaine, alors quoi de mieux d'avoir les deux meilleures assassins pour tuer une personne importante ?

Vêtue d'une tenue entièrement noire, botte à lacets noires, robe noire, masque noir et élastique noir. Une queue de cheval retenant mes cheveux bruns, un couteau dans la main et plusieurs autres armes meurtrières cachées dans ma tenue, je me dirige vers la sortie de ma maison.               Une fois dehors, le vent glaciale de l'hiver me fit comme l'effet d'un seau d'eau gelée. Il fait vachement froid dis donc ! Avançant pas à pas vers la maison d'Ino, je m'arrêta devant son seuil. Enfin, devant la maison d'Hinata. Une forme noire se déplaçant sur le toit de la grande maison attira mon attention, la silhouette sombre sauta de la toiture pour atterrir avec autant d'agilité qu'un chat à mes côtés.

-Salut Ino ! l'ai-je saluée amicalement

-Chut ! Ne m'appelle pas comme sa quand nous sommes vêtues de cette manière débilos ! me reprocha agressivement mon amie

-Excuse Leucothée.. me suis-je excusée sans pour autant m'empêcher de lever les yeux au ciel, me provoquant le regard noir de mon amie

Leucothée, une déesse marine, fille de Cadmus, de son vrai nom ; Ino. Voilà pourquoi c'est son nom de code. Sakura alias Hana no Sakura, Ino alias Leucothée et moi, Tenten alias Ghost. Pourquoi Ghost ou Fantôme en français ? Tout simplement parce que j'adore tout ce qui est surnaturels ! Pour les autres membres de notre groupe ce n'est pas moi qui dirais leur noms de code ! En soi, nos surnoms de "méchantes" on un rapport avec nous plus ou moins direct.

Sautant de toit en toit, moi, Ghost, et Ino, Leucothée,  avançons ne prêtant pas attention aux citadins se déplaçant dans les rues sombres et silencieuses de Konoha en pleine nuit. Le premier ministre étant de passage à Konoha nous arrange plus que bien, comment expliquer à des détectives que nous étions absentes à la fac pile le jour de l'assassinat d'un ministre ? Mieux vaut tuer de nuit, c'est beaucoup plus sûr. En une semaine, j'aurais participée à un vol et un meurtre, enfin pour l'instant. J'ai vraiment hâte de notre première confrontation avec ces fameux détectives. Pour l'instant je dois me contenter de leur personnalités d'étudiants, mais ce n'est que pour un petit moment.                                                                                                                                                                                            Je m'infiltra par la fenêtre dans laquelle j'avais découpée la vitre pour pouvoir passé. Les deux pieds posés au sol, j'observa la pièce avec méfiance. Une fois que ma coéquipière blonde fut à son tour rentrée, j'ouvris doucement la porte de la pièce tout en faisant attention à que personne nous voi ou nous entende. Avançant le plus silencieusement possible dans le couloir très peu éclairé, Ino et moi partions en quête de la chambre du ministre. Une fois trouvée, je poussa délicatement la porte de la chambre, ne faisant pas le travail à moitié, et, pour nous assurer qu'il serra bel et bien mort, je me mis contre la porte pendant que Ino alias Leucothée posa une bombe juste à côté de son lit. Une fois la bombe mise au sol, elle et moi nous éclipsons très vite du bâtiment en passant par la fenêtre, la pièce explosa juste après que nous ayons réussi à sortir de la grande bâtisse, in extrémis !

On court comme des folles dans les rues de Konoha plongées dans la nuit. Je risque un regard derrière moi et voie un policier trébucher pour ce retrouver face contre le sol. Je manque de m'étouffer avec ma salive tellement la chute était hilarante, un regard sur Ino pour remarquer que je ne suis pas la seule à mourir  de rire intérieurement. D'un bond on se retrouve sur les toits et sans attendre, on saute dans un jardin de l'autre côté de bâtiment. On bondit par dessus la clôture et on court s'enfoncer dans la forêt. On arrête notre course effrénée une fois sûr que les policiers ne nous rattraperons pas. Je m'écroule au sol, allongée en étoile, et rigole d'un rire franc, Leucothée m'imite sans plus tardée. Mon rire ce calme, jusqu'à complétement disparaître, mes yeux contemplant désormais le ciel nocturne. La pleine lune se dressant fièrement dans cette grande étendue décoré d'étoiles et de doux nuages gris, la voix lactée se voie un peu,  nous offrant un merveilleux spectacle. Je ferme doucement les yeux et un sourire étire mes lèvres tandis que les souvenirs d'autrefois reviennent.