Le roi Viserys règne sur Westeros, les Targaryens s'enrichissent et prospère en ces temps calmes. Mais un orage les surplombe.Les nuages noirs des secrets, des liaisons interdites, et des naissances douteuses viendront un jour faire couler le sang s...
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"𝑎𝑛 𝑖𝑛𝑑𝑒𝑙𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑘"
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Une fois séparée de la présence désagréable du prince aîné, Cienna retourna dans ses quartiers, heureuse de pouvoir enfin se reposer après une journée aussi mouvementée. Mais alors qu'elle entrait dans sa chambre, elle fut surprise de trouver son père assis dans un fauteuil à l'intérieur. Elle déglutit, incertaine de ce qui allait arriver. Cyrion tenait un verre de vin à la main, le regard fixé dessus. La jeune fille s'approcha prudemment, ne sachant pas quoi faire d'autre. L'homme qui l'avait élevé était intimidant, bien qu'elle ait pensé qu'il ne le paraissait qu'à elle. Enfin, il la regarda, ses yeux gris et froids l'analysant de la tête aux pieds. Elle fit immédiatement la révérence, par réflexe, et il gloussa d'un air moqueur.
-Alors tu connais les bonnes manières ? dit-il d'un ton sec.
Cienna fut surprise par le reproche soudain. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais ses lèvres étaient scellées, comme si de la cire les avait fermées pour toujours au moment où ses yeux avaient rencontrés ceux de son père.
-Tu faisais l'imbécile comme une paysanne, devant le roi, cracha-t-il. Qu'est-ce que tu espérais ? Faire honte à la maison Lannister ?
-Je ne voulais pas-
-Tu ne veux jamais rien ! interrompit-il.
L'enfant baissa les yeux honteusement. Cyrion claqua son verre sur la table à côté de lui, la faisant sursauter de peur.
-Regarde-moi quand je te parle ! il cria.
Ses yeux commencèrent à bruler par les larmes qui montaient. Mais elle les combattit car elle savait par expérience que cela ne ferait que l'irriter davantage. Le regardant droit dans les yeux, elle chassa toute émotion visible de son visage.
-Tu as fait assez de dégâts en naissant, dit-il en se rapprochant d'elle. M'enlever ta mère n'était pas suffisant ? Tu veux nous emmener loin de Port-Réal ? Est-ce que c'est ça ?
-Non... murmura-t-elle.
-Je ne t'entends pas.
-Non... dit-elle un peu plus fort.
Cette fois, il attrapa l'arrière de ses cheveux, rapprochant son visage du sien. Elle pouvait sentir son souffle sur son visage tout en fermant les yeux d'appréhension.
-JE NE T'ENTENDS PAS ! il a crié.
-Non ! cria-t-elle de douleur.
Apparemment satisfait de sa réponse, il lâcha ses cheveux, et la bouscula, se frottant les yeux. Cienna serra ses propres bras, au bord des larmes, et attendit qu'il parte. Mais lorsqu'il atteignit la porte, il s'arrêta.
