Le roi Viserys règne sur Westeros, les Targaryens s'enrichissent et prospère en ces temps calmes. Mais un orage les surplombe.Les nuages noirs des secrets, des liaisons interdites, et des naissances douteuses viendront un jour faire couler le sang s...
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"the mistake that was made"
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Lorsque Cienna fut laissée seule après le départ de Jacaerys, elle trouva une Saera enragée errant dans les couloirs. La jeune princesse se rendait à la zone d'entraînement, pour voir ses frères se battre, à son immense déception. Elle souhaitait se battre autant qu'un jeune garçon le voudrait, et Cienna connaissait très bien le désir de combattre qui brulait avidement en son amie.
-Je me demandais quand tu irais les voir, dit Cienna assez fort pour que son amie l'entende. Saera sursauta de surprise et se retourna.
-Ne me fais pas peur comme ça Cienna, j'aurais pu t'attaquer !
-Comment ? Tu n'as aucune arme sur toi de ce que je peux voir, gloussa la fille.
-Je pourrais te prendre à mains nues, et tu le sais.
- Si tu le dis, dit Cienna en haussant les épaules. On y va ? Saera hocha la tête et ouvrit la voie vers l'arène.
Lorsque les deux filles marchaient l'une à côté de l'autre, les gens qui ne les connaissaient pas se demandaient parfois laquelle d'entre elles appartenait à la royauté. Cienna marchait lentement, avec grâce et délicatesse comme on lui enseignait, tandis que la princesse Saera marchait rapidement, les bras raide sur ses flancs, presque militairement. Elles passèrent à côté de nombreux seigneurs et dames sur leur chemin, s'inclinant ou faisant la révérence quand cela arrivait, faisant parfois de petites conversations. Étant donné qu'elles étaient des personnes importantes à la cour, connaître les noms de chacun était crucial pour vivre dans le château.
-Et comment va votre femme, monseigneur ? demanda Cienna à l'homme qu'elles saluaient.
-Elle va bien, la grossesse lui travaille les nerfs, mais elle va bien, merci, répondit l'homme.
-Eh bien c'est fantastique, dites-lui bonjour de ma part et de la princesse Saera.
-Je le ferai, mesdames, dit-il en commençant à s'éloigner.
-Bonne journée Monsieur. Les deux filles continuèrent à marcher dans le château.
-Comment peut-tu te rappeler autant de la vie de chaque seigneur ou dame ? dit Saera. Je veux dire, je me souviens des noms et des titres, mais leurs vies ?
-Mon père a l'habitude de bavarder un peu trop quand je suis là. Et ainsi j'ai appris beaucoup de choses. C'est très utile à la cour, tu sais, plus vous en savez, plus vous avez d'influence, c'est ce que père dis toujours. Les secrets c'est le pouvoir, mais l'argent compte beaucoup aussi.
-As-tu des informations secrètes sur des personnes ? demanda Saera avec enthousiasme.
-J'ai du thé chaud qui attend d'être renversé, mais ce n'est pas le moment, nous y sommes.
