Mon rayon de soleil [Tododeku]

Chapitre 2

«Tu t'appelle Todoroki Shoto, c'est bien ça ?»

Surpris, je me retourne vers la fille assise à côté de moi.

«Euh oui, pourquoi ? Répondis-je un peu sur la défensive.

-Tu n'écoute pas ce qu'ils disent ? Me demande-t-elle.

-Toi non plus à ce que je vois.

-Ok tu marque un point.

-Pourquoi tu me parles ?

-Oh je voulais juste faire connaissance. Me répondit elle simplement. Mais tu as raison nous devrions écouter parce que c'est notre premier jour et puis on aura tout le temps de faire connaissance demain.»

J'acquiesce en rangeant mon carnet à dessin dans man sac pendant qu'elle se re concentre sur le "cours". Au début je pensais que cette fille était beaucoup trop sérieuse pour avoir envie de se faire des amis et qu'elle était là juste pour les études, mais en réalité elle est très sympathique. Bon il faut quand même pas que je baisse ma garde, après se que les autres m'ont fait. Elle a quand même l'air différente d'eux, elle a un lueur de bienveillance dans le regard que les autres n'ont pas. Mais malgré ça je reste toujours coincé dans la pénombre, je m'étais dit que de me faire des nouveaux amis allait m'apporter une source de lumière mais là je ne vois toujours rien, aucun signe de ne serait-ce qu'une petite lueur. Peut-être que c'est juste qu'on est pas encore assez proche. Mais d'en ce cas, a quel point doit-on être proche pour que je puisse voir cette lumière ? Je crois que je n'aurai pas de réponses à mes questions tout de suite.
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C'était le soir et j'étais enfin sorti du lycée. C'est bizarre ce matin je n'attendais que d'être au lycée et quelques heures après je voulais absolument en sortir. Je patientais donc a l'arrêt de bus que le bus arrive. J'habite trop loin pour rentrer à pied, évidemment le meilleur lycée du monde ne pouvait pas se retrouver en face de chez moi, mais bon ça m'arrange enfaite parce que j'avais beaucoup moins de chance de tomber sur mes anciens harceleurs. Devoir rentrer en bus par contre ça ne m'arrange pas, on a essayé d'avoir une place en internat mais on s'y est pris trop tard, mon père est toujours entrain de batailler pour essayer de m'en avoir une, ça m'arrangerait bien aussi pour pas à le voir tout les soir, ça fini souvent en dispute alors là plupart du temps je reste enfermé dans ma chambre.

Le bus arrive enfin, je monte dedans, prends une place libre et enfonce mes écouteurs dans mes oreilles. Je m'endormi rapidement sans craindre de loupé mon arrêt puisque que c'est le dernier. Je me laissais emporter par la musique, celle-ci m'apaise quand j'ai eu une journée difficile.

Quand je me réveille le bus était presque arrivé à mon arrêt. Le bus s'arrêta et je descendis donc de celui-ci et me dirigea vers chez moi. J'ai encore une bonne heure devant moi avant que mon père rentre du travail, je vais pouvoir en profiter.

Une fois arrivé j'enlève mais chaussures et me dirige en vitesse vers ma chambre, je jette mon sac au pied de ma chaise de bureau et m'étale sur mon lit. Les larmes commencèrent à couler, toutes celles que j'avais retenues pendant la journée s'échappèrent de mes yeux et viennent rencontrer mon oreiller qui se retrouva très vite trempé. Je n'essayais pas de me retenir il fallait que j'évacue tout ça. Le seul problème c'est que les larmes faisaient revenir tout les souvenirs ce qui me fit pleurer de plus belle, à me demander si j'allais pouvoir m'arrêter ou non.

Toc toc toc

«Shoto ? Tu es là ? J'ai entendu la porte mais tu n'es pas venu me voir, est-ce que ça va ?»

Merde, j'avais oublié que Fuyumi était à la maison. J'essuie vite mes larmes et retourne mon oreilles de sorte à ce qu'on ne voit pas le côté mouillé puis je vais ouvrir la porte.