Mon rayon de soleil [Tododeku]

Chapitre 5

[De: Moi]
On se retrouve demain à midi devant le CDI.

Ok maintenant que j'ai appuyé sur le bouton "envoyé" je suis plus très sûr de moi, mais bon tant pis je peux plus retourner en arrière et de toutes façons il a déjà vu le message.

[De: Midoriya]
Ok super c'est bon pour moi 😉 à demain alors !

[De: Moi]
À demain.

Je suis soulagé mais stressé aussi, j'appréhende la journée de demain, encore plus que d'habitude. Normalement j'ai peur de ce que les autres vont me faire subir, peur qui a un peu été atténuée maintenant que je suis ami avec Yaoyorozu. Et maintenant j'ai peur de ce que lui va penser de moi, on s'est parlé que par message mais je suis déjà attaché à lui, à sa façon de parler sans s'arrêter et aussi de toujours vouloir me protéger alors qu'il ne me connaît pas. Il est tout l'inverse de moi, je parle presque jamais et j'arrive même pas à me protéger moi-même alors protéger quelqu'un d'autre c'est impossible.

Bon il faut quand même que je dorme, même si ça va me rapprocher encore plus vite de cette journée.
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Je viens de monter dans le bus, je stresse de plus en plus. Bon ça va je suis sensé le voir à midi. Je suis pas prêt du tout, j'aurais du lui demander qu'on se voit la semaine prochaine, mais enfaite j'ai vraiment envie de le voir je crois alors j'aurais pas pu attendre jusqu'à là. Il est plus que tant que je me fasse des amis et Midoriya est la personne idéal pour ça.

Le bus s'arrête enfin devant le lycée. Je me dirige vers portail pour entrer dedans. Je passe a côté du gymnase mais quelqu'un me tire par la capuche. Je me retrouve face à quatre gars que j'ai jamais vu. Vu leurs tailles et leurs carrures je dirais que se sont des terminale.

«Toi tu vas bien m'écouter, quand t'es dans le lycée t'es sûr NOTRE territoire ! Alors prépare-toi bien parce qu'on va te faire la misère. Dit le plus grand des quatre.

-T'as une semaine pour te préparer après ça t'auras plus aucun répits. T'as compris ?

Je n'osais ni parler ni bouger, j'étais paralysé. Un troisième garçon me frappa au visage.

«Eh oh on t'as demandé si tu avais compris !

-Je- Oui j'ai compris...

-Parfait ! À la semaine prochaine le cramé.»

Tout mon corps tremble, j'ai des larmes qui me montent aux yeux. Mais je peux pas pleurer, pas maintenant. Il va falloir que j'attende jusqu'à ce soir pour ça.

Ça a sonné il faut que j'aille en cours.
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Ça y est, il est midi. Je marche lentement vers le CDI. Mon cœur bat de plus en plus fort. J'ai peur. Je tremble. Mais il faut que j'y aille, mes pas se font plus rapides et déterminés. J'arrive dans le couloir du CDI, il est déjà là et... il dégage un lumière aveuglante, il est rayonnant. C'est bizarre, la plupart des personnes ont un nuage gris autour d'eux ou alors rien du tout mais lui, lui c'est comme s'il était un soleil à lui tout seul. Je m'approche de lui de plus en plus. Il me remarque et tourne la tête vers moi.

«Todoroki ! Tu es là, je commençais à croire que tu n'allais pas venir. Mais maintenant tu es là c'est le principal ! Tu as faim ? On peut aller à la cantine si tu veux. Je vais pas te mentir moi j'ai super faim.»

C'est dingue j'ai même pas eu le temps d'en placer une. C'est exactement ce que j'avais dis si il commence a parler il ne s'arrête plus.

«Oui on peut aller à la cantine.

-Super !» Dit-il avec un grand sourire.

Nous marchons donc vers la cantine. Arrivé là-bas on prend des plateaux et le repas que le personnel nous sert. D'habitude je ne mange pas à la cantine et je mange pas tout court d'ailleurs. On s'assoit à une table.