Chapitre 1

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PDV Ruby

"Mesdames, messieurs, nous abordons notre descente vers Tokyo. Nous vous invitons à regagner votre siège et à bien vous attacher. Merci."

Je regagne mon siège et attache ma ceinture. Je me penche vers me hublot et regarde le paysage qui apparaît sous l'avion.

— T'as vu ça, Ruby ? Tout paraît si petit de là-haut ! s'exclame Dalila le sourire aux lèvres.

— On dirait que c'est la première fois que tu montes dans un avion.

— J'ai toujours été très fasciné par ce moyen de transport, m'explique-t-elle. Contrairement à beaucoup de personnes, j'adore prendre l'avion et me retrouver aux quatre coins du monde !

— N'oublie pas qu'on va surtout au Japon pour le basket, je lui rappelle.

— Et pour voir Lisa, complète Lila en se rajoutant dans notre conversation.

Quelques minutes plus tard, l'avion touché enfin le bitume. Lorsque les portes s'ouvrent, les passagers se ruent tous vers la sortie en se bousculant les uns les autres pour être la première personne à toucher le sol japonais.

Sortie de l'avion, j'aspire une grande bouffée d'air frais, puis rentre dans l'aéroport de Tokyo, suivie de Dalila, Angela, Lila, Megan et Bella. Nous retrouvons nos bagages puis allons dans le hall des arrivées afin de retrouver Lisa.

— J'espère qu'elle ne va mettre trop de temps. J'ai faim et la nourriture que les hôtesse nous ont donné était vraiment infecte, se plaint Megan.

— Quand on parle du loup, dit Bella en regardant un point derrière moi.

— Lisa !

Lila et Dalila lâchent leurs valises puis courent en direction de Lisa afin de lui sauter dessus.

— Les filles, il y a tout le monde qui nous regarde là.

Nous éclatons de rire tout en sortant de l'aéroport.

— Alors ? Il s'est passé quoi depuis mon départ ? nous questionne Lisa alors que nous mettons nos affaires dans un taxi.

— Pas grand chose, répond Bella. On a gagné tout nos matchs et tout nos championnats.

— C'était trop facile, renchérit Dalila. On s'est carrément ennuyée.

— Tu n'exagères pas un peu trop ? demande Lisa à Dalila en haussant un sourcil.

— Non, elle a raison. Plus personne ne veut jouer contre nous, rétorque Megan en me lançant un regard en biais.

— Pourquoi tu me regardes de cette façon ?

— Pour rien.

Quelques minutes plus tard, nous arrivons dans notre nouvelle maison. Elle est très grande et nous avons chacune notre propre chambre. Enfin sauf pour Lisa puisqu'elle vit avec ses parents pas très loin de chez nous.

— Pas mal la baraque ! s'exclame Lila en regardant la piscine dans le jardin.

— C'est moi qui prend la plus grande chambre ! je m'écris en m'élançant vers les portes de la maison.

***
— Il n'y a pas un terrain de basket près d'ici, Lisa ? je lui demande en m'emparant d'une pomme.

— Oui, au bout de la rue.

— On va faire un match ? propose Bella.

Un seul regard nous suffit pour connaître notre réponse puis nous partons nous changer. Quelques minutes plus tard, nous arrivons au fameux terrain de basket mais je remarque qu'il y'a déjà des garçons qui y jouent.

— On fait quoi, Ruby ? me demande Dalila. On ne va pas attendre ici.

— On peut aller jouer avec eux, suggère Megan. Ils ont l'air doué.

— J'ai compris. J'y vais, dis-je en m'avançant vers le terrain de basket, sachant pertinemment ce qu'elles allaient me demander.

Je me dirige alors vers une fille aux cheveux roses.

— Excuse-moi ?

— Oui ?

— On peut jouer avec vous ? je demande en montrant mes amies qui s'avancent sur le terrain.

— Je vais demander aux garçons, me répond-elle en se dirigeant vers un noir aux cheveux bleus nuit.

— Quoi, Satsuki ? demande ce dernier avec une telle nonchalance.

— Il y a des filles qui m'ont demandé si elle pouvait jouer.

Les garçons se retournent vers nous.

— Vous savez jouer au moins ? nous demande le garçon aux cheveux verts d'un air hautain et supérieur.

— Tu nous demande à nous si on sait jouer ? s'étonne Megan. Bien sûr qu'on s'est jouer sinon on ne vous aurait pas demander de jouer avec vous.

— Hé, calme toi, Megan. On est au Japon, lui rappelle Bella. Pas en Amérique, ni aux États-Unis !

— T'as pas entendus ce qu'il vient de nous demander ou quoi ? Je me sens insulter.

— Vous venez d'Amérique ? nous demande le blondinet étonné.

— Bah oui je viens de le dire.

— Oh. C'est pour cette raison que vous ne nous avez pas sauté dessus.

— Et pourquoi on le ferait ? le questionne Angela en croisant ses bras sur sa poitrine.

— Nous sommes très connu dans le basket japonais, nous explique le gars aux cheveux rouges. On est appelée la génération miracle et on a l'habitude que des fans nous sautent dessus.

— Ah oui, j'en ai entendu parlé, me chuchote Lisa. A ce qu'il parait, il n'ont jamais perdu un seul match quand ils étaient au collège.

— Alors lui c'est Aomine, l'as de l'équipe, Midorima le shooter, Akashi le capitaine, Murasakibara le pivot, Kuroko le joueur fantôme et enfin moi, la beau, polyvalent, mannequin Kise.

Les filles se retournent toutes vers moi, le sourire aux lèvres.

— Pourquoi vous souriez de cette manière ? nous demande la fille aux cheveux roses.

— On pense enfin avoir trouver des adversaires à notre taille, répond Dalila. Plus personne n'essaie de jouer contre nous. Ils abandonnent tous sous prétexte qu'on est trop fortes pour eux.

— Vous aussi vous avez un titre ?

— Les invincibles. On a hérité de ce titre seulement parce que nous gagnions tout le temps et sue personne ne noua a jamais battus, il n'y à que la victoire qui compte. Comme je dis souvent, les vainqueurs décident et les vaincus s'exécutent, Sachez que je n'ai jamais perdu de ma vie et je compte bien que sa continue. Comme je gagne tout le temps, j'ai toujours raison.

Suite à ce que je viens de dire, les garçons se retournent en parfaite synchronisation vers le prénommé Akashi.

— Intéressant, murmure-t-il.

— Bon, on se le fait ce match ? A la base, on est pas venus ici pour parler, dis-je en prenant le ballon des mains de Akashi, avec un sourire de défi. On va bien voir ce que vaut cette génération miracle.

Les invincibles ( Knb )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant