Ne Jamais Dire "Jamais" (Vilain Deku)

|Chapitre 4|

La semaine de stage est vite passée. Pour ma part je suis resté à l'hôpital jusqu'au dernier jour. Gran Torino m'a tout de même félicité d'avoir gagné contre Stain mais je n'étais pas spécialement heureux de l'avoir battu.

Me revoilà donc de retour au lycée avec une toute nouvelle technique d'utilisation du One for All qui ne me brisera pas les os cette fois-ci.

Je m'assois tranquillement à ma place habituelle ne me mêlant pas aux discussions, je me demande à qui Stain s'en serait prit... attends mais pourquoi je pense à ça moi ??
Je me secoue doucement la tête chassant cette pensée.

Les cours commencent et on nous annonce qu'il y aura une petite mise à l'épreuve physique, histoire de voir notre évolution au cours de cette semaine de stage. On se dirige vers le terrain après avoir mit nos tenues de héros, All Might et Eraser Head nous y attendaient. Le but de l'exercice est le suivant : une course avec des obstacles. Dans le cas présent le terrain en lui-même était un véritable labyrinthe de tuyaux métalliques et de bâtiments.

J'arrive 2ème après Hanta Sero mais tout le monde était étonné de mon évolution si soudaine et surtout du fait que je ne me suis brisé aucun os, encore heureux d'ailleurs.

Je retourne rapidement aux vestiaires voyant Tenya arriver avec Shoto vers moi. Je me change et rentre chez moi pour y déposer mon sac avant de ressortir discrètement après m'être assuré que ma mère était endormie. Je marchais distraitement dans les rues mal éclairées, il faisait un peu frais ce soir mais je n'y prêtais pas spécialement attention. Depuis quelques jours mes amis, mes camarades, mes profs, All Might... me reprochent d'avoir étrangement changé depuis l'attaque de Hosū. Maintenant que j'y pense c'est vrai que je souriais moins souvent et j'évitais toute forme de conversations sauf si c'était vraiment nécessaire mais je ne savais pas spécialement pourquoi.

Je m'assois sur un banc après quelques minutes de marche dans un parc vide à cette heure-ci. La lumière du lampadaire au dessus de ma tête montrait mon ombre... et celle de quelqu'un d'autre qui passait juste derrière moi. Je sentis une main se poser sur ma nuque et un mouchoir plaqué contre ma bouche et mon nez et puis... plus rien.

Je ne me réveille que quelques heures plus tard. Je lève la tête et remarque que j'étais dans une cave assez humide, j'étais attaché avec des cordes sur une chaise et je n'avais pas accès à mon alter. Sûrement de la drogue anti-alter et des vilains... super ma chance s'améliore dit donc.

Un homme en capuche et entièrement vêtu de noir se rapproche. Ses bruits de pas résonnaient dans le silence sur le béton froid de la pièce. Il retira sa capuche et je le reconnus immédiatement...

-"Et bien et bien qu'avons-nous donc là ?" Murmura t-il d'une voix un peu rauque.

-"Q-qu'est-ce que je fiche ici ?!" Dis-je en tirant sur mes liens.

Il éclata de rire amusé et se rapprocha encore plus.

-"Je t'ai remarqué plusieurs fois et plus ça va et plus tu deviens intéressant."

-"C-comment ça...?"

-"Ton alter est vraiment puissant Midoriya Izuku et tu as un lourd passé dis-moi ?"

J'eus une sueur froide. Non... il peut pas être au courant... si ? Shigaraki me regarda se détectant visiblement de ma réaction et il tira une chaise de sur le côté pour qu'il puisse s'asseoir face à moi.

-" Rejoins l'Alliance des Vilains, Midoriya." Lâcha t-il brisant le silence.

-"Jamais ! Jamais je ne rejoindrai des tarés comme vous, je suis un héros."

-" Si j'étais toi Midoriya je ne dirais pas 'jamais' cela pourrait se retourner contre toi."

-"Q-que veux-tu dire...?"

-"Tu as le potentiel d'être un vilain. Je vais te dire une chose : tu connais la souffrance. Ta souffrance engendrera en toi une haine inouïe, et une fois que tu connaîtras ça..." Il ricana et désintégra la table qui était à côté. "Tu chercheras à détruire tout ce qui te feras mal ou ne te feras pas plaisir... exactement comme moi." Ajouta t-il avant de se lever.

-"Je suis tout sauf comme toi Shigaraki." Murmurais-je d'une voix chevrotante.

Il marche jusqu'à arriver à la porte et me regarda au dessus son épaule.

-"C'est ce qu'on verra..." ajoute-t-il avant de quitter la cave.

Je reste là pendant quelques heures jusqu'à ce que j'entende des bruits de pas. Je lève la tête m'attendant à voir Shigaraki mais je tombe sur un homme aux cheveux noirs et à moitié carbonisé. Il avait des cicatrices sous ses yeux, la partie inférieure de sa mâchoire, sa nuque, le début de son torse, ses bras et il avait pas mal de percings sur ses oreilles et sur l'arête de son nez. Il me regarde avec ses yeux indigos froid qui me rappelaient quelqu'un... mais qui ?

-"T'es le mioche avec qui Stain s'était battu non ?" Finit-il par dire avec sa voix grave.

-"Oui... mais qui êtes-vous ?"

-"Appelle moi Dabi pour l'instant."

-"Bien... que voulez-vous ?"

Il s'adossa à un des pillers en béton et me regarda avec un début de rictus.

-"J'ai une question pour toi. Si tu réponds correctement tu aurais ta liberté, mais si tu réponds mal... tu vas carbonisé. Compris ?"

Je déglutis le regardant.
-"Je vous écoute..."

Il sembla satisfait de ma réponse.
-"Bien. Dis-moi... si tu voyais un héros sauver les gens que pour la gloire et uniquement devant la caméra. Comment réagirais-tu si tu le croisais connaissant ses intentions faussement héroïques ?"

-"Je serais probablement dégoûté par lui et je l'aurais dénoncé..."

-"À qui sachant que le gouvernement et la société héroïque l'apprécient ?"

-"Je... je ne sais pas..."
Seigneur j'ai failli lui dire "à Stain"

Il me regarde longuement et préféra ne pas insisté pour le moment voyant un début de prise de conscience chez moi. Il se rapprocha et brûla ses cordres qui me gardaient prisonnier avant de reculer.

-"Tu peux t'en aller. J'ai eu ce que je voulais mais sache que l'offre de Shigaraki tiendra toujours."

Je me lève m'étirant un peu après être resté des heures assis sans bouger et je m'avance un peu.

-"Je... entendu mais je ne changerai pas d'opinion."

Il eut un rictus amusé et se poussa en me montrant les escaliers.

-"Si tu le dis."

Je monte donc vers les escaliers et et j'ouvre une porte. Je me retrouve dans une ruelle, la pluie commence à tomber mais je fis abstraction. Je marche donc retournant chez moi plus confus qu'avant.

À suivre....

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.... je sais. J'ai mis énormément de temps à sortir ce chapitre et je m'en excuse. J'ai eu le syndrome de la page blanche et beaucoup d'examens... ça ne pardonne rien mais je m'excuse une nouvelle fois pour l'attente espérant que ce chapitre vous plaise. Bonne lecture à tous