VI

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Ce n'était pas mon oreiller, c'était le souffle de quelqu'un !

En fait quelqu'un était derrière moi , mais je ne pouvais bouger car j'étais paralysé par la peur .

Soudain , une main se posa sur mon épaule , mes jambes tressaillirent et je retrouvais enfin l'usage de mon corps.

Je me retournais brusquement , pour me retrouver face à face avec une longue chevelure noir.

<< Coucou ! >>

Ce mot me fit l'effet d'une douche glacée, je m'étais levé et me reconnu ma mère .

<< Maman ! Qu'est-ce-que tu fais bon sang ?! J'ai failli m'évanouir ! >>

Ma mère aimait me faire peur depuis que j'étais tout petit , mais je ne m'y suis jamais habitué .

<< Je t'ai apporté ton dîner . Vas te coucher après , compris ? >>

Je suivis ma mère des yeux lorsqu'elle sortit de ma chambre . Cela me donna une nouvelle occasion de regarder la pièce ou j'étais.

Malgré le fait que j'habite ici de puis plusieurs semaines , je ne me suis pas encore habitué à cette chambre. Le lustre donnait toujours l'impression de vouloir me tomber sur la tête , la cheminée était toujours aussi poussiéreuse . Le tableau au dessus d'elle , quant à lui , étais encore ...

Le temps s'était arrêté , je venais de me rendre compte que la petite fille qui avait été dans la photographie n'étais plus là .

En effet , elle était derrière la porte de ma chambre et me regardait , ou plutôt avait sa tête tournait vers moi car je pouvait clairement voir qu'elle n'avait pas ses yeux.

Bizarrement , je ne me sentait pas effrayé . Je me sentait comme dans un rêve , sauf que celui ci tournait de plus en plus en cauchemar car elle avançait vers moi ...

J'aurais voulu courir , j'aurais voulu crier , mais rien ne sortit de ma bouche et mes jambes restèrent immobiles , ne voulant m'obéir .

Elle avançait de plus en plus vite , arriva à mon niveau en courant , et me dépassa sans me toucher . Elle continua droit vers le mur et disparut .

Je sortis de ma chambre en courant et me dirigea vers la salle à manger ou se trouvait mes parents .


J'étais à peine étais je arrivé que je me rendis compte que mes parents se seraient sérieusement inquiétés si ils me voyaient arriver en courant en leur disant que je venais de voir une fille morte dans ma chambre, pire encore il m'auraient sûrement envoyé dans un asile en croyant que j'étais devenu fou ! Non, il ne fallait pas que j'en parle, il me fallait tirer cette affaire au clair seul.

LucyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant