4. Obligés de prendre

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Je le regarde et attend que les portes de l'ascenseur se ferment et au moment où elles le font il met sa main et monte aussi...

Je vois qu'il appuie pour aller au 6, donc juste au dessus de chez moi.

Je suis à l'arrière de l'ascenseur et lui devant, il me tourne le dos je l'observe, grand, les épaules un peu basse, le dos large.

Je le regarde jusqu'au moment où l'ascenseur s'ouvre au cinquième étage. Je passe alors devant lui pour sortir et en même temps je le bouscule légèrement pour lui dire ironiquement « désolé ». Il ne dit rien et puis de toute façon je rentre rapidement chez moi.

Est ce que j'ai l'air confiante à vos yeux ? Au fond de moi je suis tétanisée d'oser même parler à un mec.

Je rentre chez moi et je referme la porte, je dépose à manger dans la cuisine. J'ai même plus envie de manger, je ressens un sentiment que je n'aime pas, alors que je suis ici que depuis deux jours.

C'est pour vous dire qu'il dégage quelque chose et puis tout le monde parle de lui alors le regard se pose sur lui sans aucun doute.

Mais bon j'ai encore toute ma tête. Bref je me mets en pyjama, je continue de ranger un peu l'appartement il restait encore des cartons jusqu'au moment où mon frère rentre. On mange ensemble puis chacun dans sa chambre.

00h
Je suis dans ma chambre, manque un peu d'air et puis je me sens seule.

J'ouvre la fenêtre je regarde la cité, un truc qu'on peut pas lui enlever c'est la convivialité : y'a du monde, même aussi tard.

Bon sans parler de ce que les gens font dehors à cette heure ci, on voit des groupes de potes ensemble en train de traîner.
Mon regard se pose sur une voiture, j'entends du son de loin.
Et de là me vient l'idée d'aller écouter ce que fait le gars du 6.

Donc je prends mon ordi et je tape sur youtube « ademo » je tombe sur sa page youtube.
Au hasard je clique sur « Péché d'Orgueil ».
C'est un truc de ouf comme un son peut te faire découvrir une personne et puis je connais rien en rap j'en écoute pas beaucoup mais ça a l'air bien écrit. Bref je finis d'écouter et puis je me mets sur autre chose, je veux pas que samir entende faudrait pas qu'il croit que je commence a faire la groupie.
Je finis par m'endormir.

Le lendemain

Bon j'me réveille il est 6h30 et faut que j'aille me préparer pour aller en cours.

Jsuis pas trop en forme mais vas y jvais faire le minimum donc je fais ma toilette je m'habille legging et sweat super large je fais une longue tresse, un peu de mascara, gloss, parfum puis je prends mes affaires et go. 

Je croise Kamélia.

Moi : selem ça va
Kam : oui et toi ? tu vas en cours j'peux te déposer
Moi : jveux pas te mettre en retard mais c'est gentil
Kam : quel retard ? aller monte je taf juste à côté de ton lycée

Bon je la suis hein et j'ai envie de savoir ce qui lui met ce grand sourire.

Kam : tu fais quoi ce week end ?
Moi : rien de prévu pour le moment
Kam : bon je dois te dire un truc qui doit rester entre nous, pas un mot à Younes
Moi : on se parle presque jamais alors ...
Kam : je voulais pas te le dire mais ça sert à rien de le cacher tu m'as déjà parlé de lui. il se pas quelque chose entre lucas et moi

Alors là elle cache bien son jeu !

Moi : whaat ? quand je t'ai parlé de lui t'es restée bien silencieuse
Kam : oui c'est vrai, mais on se connaît pas wsh j'allais pas tout déballer comme ça
Moi : on est pareilles, pas de confidence des le début hahaa
Kam : bref ce week end il fête son anniversaire, un petit truc avec sa bande et quelques filles. Je vais y aller et je me suis dis que tu pouvais venir ?
Moi : et me faire tuer par mes 2 frères LOL non merci
Kam : je savais que tu dirais ca mais tu peux venir en cachette, et ça sera l'occasion de te présenter a la cité
Moi : ça me va bien l'ombre c'est mieux que la MORT
Kam : c'est comme tu veux, tu vas rater le concert privé de nos stars
Moi : les deux frères dont tu m'as parlé ?
Kam : eh beh ! je vois que t'as retenus

Heureusement qu'on arrive devant mon lycée,
les insinuations qu'elle allait commencer à faire non merci.

Moi : on s'écrit merci de m'avoir deposé bisous

Je me tire en vitesse🫣

« La misère est si belle, habiba » - Ademo PNLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant