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3 novembre, 19h34 :

Pendant une heure on avait travaillé dur jusqu'à sentir une petite fatigue s'installer. Alors au final on s'était juste installé dos contre le mur et côte à côte sans parler. On profitait encore une fois du silence. C'était agréable. Kana avançait plutôt vite en plus niveau scolaire, je ne voyais vraiment pas où elle pouvait avoir de grandes difficultés. Même sans mon aide elle aurait pu réussir les doigts dans le nez.

Kana : Je dors dans la chambre de ta mère ce soir.

Izuku : Hein ?

Kana : À moins que tu veuilles que je dorme avec toi ?

Izuku : Non non— c'est pas ce que je voulais dire !! Dors dans la chambre de ma mère !

Kana : Donc tu ne veux pas de moi ?

Izuku : Quoi ?? Non bien sûr que non ! C'est juste que—tu - je-.

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Kana : J'aime vraiment bien t'embêter, tu es adorable quand tu rougis.

Elle s'était levée en riant légèrement et j'avais essayé de reprendre un rythme cardiaque normal, elle me faisait faire de ces crises ! Je paniquais très rapidement. Et comme elle l'avait dit, elle aimait bien me faire paniquer. MAIS ATTENDEZ— Elle avait bien dit que j'étais adorable ??? Mais- ça voulait dire quoi ça ? Je devais lui rendre le compliment ?? Ou pas ?

Kana : Passe une bonne nuit Izuku.

J'avais eu tout juste le temps d'entendre sa voix très près de mon oreille avant de sentir ses lèvres se poser en plein milieu de ma joue gauche. J'avais cru m'évanouir et me mettre à saigner du nez en comprenant ce qu'elle venait de faire. Elle s'était reculée et j'avais caché mon visage dans mes bras en balançant quelques mots random en espérant que ça ait du sens. Elle avait ri encore une fois et j'avais attendu d'entendre la porte de ma chambre se fermer pour enlever ma tête de mes bras.

J'étais rouge, totalement rouge et je ne savais toujours pas quoi dire. J'avais plongé dans mon lit et avais battu des pieds en remuant les bras dans tous les sens. Elle avait embrassé ma joue ?? J'avais souri comme un idiot en relevant ma tête de mon oreiller. J'avais soufflé un "elle est si jolie." en touchant du bout des doigts ma joue. Je pouvais même encore sentir ses lèvres contre ma peau et la chaleur de son corps s'approchant du mien. Elle était presque féerique et j'avais l'impression d'avoir été ensorcelé.

J'avais réalisé alors que je ne lui avais pas souhaité bonne nuit. J'avais paniqué mais je m'étais dit qu'elle ne voulait sûrement pas que je vienne la déranger. J'avais donc finalement replongé dans mon lit mais je n'avais même pas eu le temps de faire mon fanboy encore une fois que le sommeil m'avait emporté totalement. J'étais fatigué, c'était beaucoup de nouvelles sensations en une journée seulement.

Lève les yeux | 𝐈𝐳𝐮𝐤𝐮 𝐌𝐢𝐝𝐨𝐫𝐢𝐲𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant