6. Veille de match

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À peine les portes de l'ascenseur fermées, Neymar est plaqué contre, des mains fermes appuyant ses épaules contre le métal dans le secret de leur appartement. Avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, des lèvres déposent des baisers brûlants dans son cou ; il est réduit en quelques secondes à une masse gémissante perdue dans un épais brouillard où rien d'autre ne compte que son amant, où rien d'autre n'existe. Il sent l'une de ses mains glisser le long de sa poitrine et descendre jusqu'à sa taille qu'il serre et, Neymar peut sentir le sourire qui se forme dans son cou quand la deuxième main de son amant glisse le long de son dos jusqu'à ses fesses qu'il s'empresse d'empoigner, lui faisant involontairement mettre un coup de bassin, contre son amant qui soupire, son souffle chaud s'abat contre sa peau. Kylian glousse en entendant la respiration déjà haletante de son amant avant de s'éloigner légèrement pour mordiller le lobe de son oreille, la main qui entourait sa taille s'enroule autour de sa nuque sans serrer.

"- Couleur ?" Neymar frisonne quand il entend sa voix, presque deux octaves plus basse qu'à son habitude. Parce qu'il met quelques secondes de trop à lui répondre, Kylian presse son bassin contre le sien, faisant se nouveau gémir le plus âgé. "Je t'ai posé une question", il lui rappelle sur un ton ferme, sa main autour de la nuque de son amant se ressère légèrement pour affirmer sa dominance.

"- Vert" Il répond sans hésitation. Il se mord la lèvre pour réprimer un sourire quand il sent celui de son Français préféré contre sa peau à sa réponse.

"- Alors ce qui va se passer", il lui dit avec un sourire en coin tout en déplaçant sa main vers les trapèzes du Brésilien, son pouce sous sa clavicule, pour le plaquer plus encore contre les portes, sa seconde main remontant jusqu'au sommet de sa tête dans le même but et pour l'obliger à le regarder dans les yeux. "C'est que tu n'auras que ce je veux bien te donner. Tu as interdiction de me toucher sans mon autorisation ou de te toucher".

Neymar est sur le point d'ajouter quelque chose mais un doigt couvre ses lèvres pulpeuses, le réduisant au silence d'un seul geste.

"- La seule chose que j'entendais ce soir est non". Neymar avale sa salive bruyamment et détourne les yeux. "C'est ce que tu voulais me dire, mon ange?" Il se contente de secouer la tête. "C'est ce que je me disais" il lui répond d'un air suffisant avec ce même sourire en coin. "À genoux".

Il s'exécute sans broncher une fois que Français retire ses mains de son corps, il tombe presque par précipitation ; lui faire plaisir avec sa bouche est un domaine où excelle, ils le savent tous les deux. Ses genoux contre le parquet froid, les mains le long du corps, il attend les prochaines instructions, le regard fixé sur le sol.

"- Bien, très bien. Tu as compris les consignes". Il entend venant d'au-dessus de lui sur un ton presque moqueur, il sent des décharges de plaisir fleurir dans son bas ventre car, s'il aime dominer son amant jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'une poupée de chiffon, il aime cette délicieuse sensation d'être sous sa coupe, totalement à sa merci.

Il relève les yeux quand il entend le bruit familier d'une ceinture que l'on enlève et, il peut dire que son amant prend tout son temps, se réjouissant, se délectant de le faire attendre en position de soumission. Après ce qui semble être des heures, la ceinture en cuir tombe quelque part dans un bruit de métal, l'attention de Neymar est totalement focalisée sur les doigts qui ouvrent son pantalon, jouant quelques secondes de plus avec le bouton pour retarder encore un peu l'échéance fatidique, rendant le pauvre Brésilien fou de ne pouvoir faire plus que regarder, totalement impuissant. Il voit Kylian se battre avec ses chaussures qu'il envoie valdinguer quelque part puis retirer son t-shirt et son pantalon qui connaissent le même sort. Neymar se sent presque baver en voyant l'érection tendue face à lui qui déforme son sous-vêtement noir, se faisant une place sous l'élastique estampillé Calvin Klein.

Je n'ai jamais cessé de t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant