ario in town

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J A K O B

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J A K O B








— Surprise !


Je ris amusé.


— Ario, ça ne peut pas être une surprise si j'étais déjà au courant de ta venue.


— De un, maman t'as mis au courant alors que je voulais te surprendre devant ta porte, et de deux, viens serrer ton bon vieux grand frère dans tes bras, malpolie.






Il jure en anglais en m'enlaçant de force. Je souris et l'enlace également avant de le gronder lorsqu'il retrouve ses bonnes vieilles habitudes, qui est de me faire une clé de bras. Ario est mon aîné de quatre ans tout comme Ariana, sa jumelle. Les deux ont grandis en me prenant pour un bébé, je suis le bébé de la famille aux yeux de mes parents et d'eux. Je n'explique même pas leurs réactions lorsque je leur ai fait part de mon choix d'emménager à New-york. Ario a prié pour que Columbia me refuse, Ariana de même allant même jusqu'à monter tout un dossier de raisons pour ne pas emménager à New York selon internet.

Si Ariana est du genre sage, veiller à ce que je fasse les choses correctement, que je ne fasse pas de bêtises, c'est tout le contraire de son jumeau. C'est à cause de lui que j'ai goûté la première fois à de l'alcool, et je n'avais que dix ans, mes premières cigarettes aussi, mon premier joint, en clair, tout ce qui est néfaste je l'ai déjà fais à cause d'Ario. Malgré son côté rebelle, je ne l'échangerais pour rien au monde. On a cette relation cliché de, tu touches à un cheveux de mon petit frère et je t'enferme dans un local à poubelles remplies de rats.

Je me rappelle qu'en primaire, un groupe de filles m'avait insulté, et le soir en pleurs dans les bras de ma mère je leur avais dis ce qu'il c'était passé. Le lendemain les filles sont venues s'excuser. Pourquoi ? Ario était venue les apeurer en leur faisant croire que j'avais des pouvoirs magiques et si elles continuaient à être méchantes avec moi, que je les utiliserai pour leur faire pousser des plantes sur les pieds et qu'il ne pourra pas me stopper. Sacré personnage.




— Alors, New-york c'est comment ? J'espère que tu t'es fais une ribambelle de filles. Les américaines elles sont chaudes, et je parle de mes expériences passées à Miami.




Je lève les yeux aux ciels. Et dire que lui, cet homme, est en étude de médecine. Ça m'étonne même de le voir ici, dans ma voiture, coincé dans les embouteillages pour rejoindre le centre de New York.



— Ça va bien, j'aime la ville. Elle est tout le temps animée, et tu rencontres pleins de monde.


— Ok et les meufs alors ? Ne me dis pas que tu es encore accroché à ta danseuse de flamenco ? Comment elle s'appelle déjà ? Il claque des doigts en cherchant le prénom de l'espagnole. Elsa c'est ça ?


 𝐂𝐎𝐋𝐔𝐌𝐁𝐈𝐀  ; 𝘯𝘺𝘤 𝘤𝘪𝘵𝘺 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant