New York.
Columbia.
Copenhague.
Il existe une corrélation positive, entre les quotidiens de deux élèves de l'unes des meilleures universités au monde. Celui d'une étudiante qui c'est promit d'accomplir le plus de choses possibles, et celui d'un d...
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J A K O B
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Le jour de tutoring arrive finalement plus vite que prévue. Cette dernière journée je l'ai passé à travailler mes cours, et à reprendre mes séances de cardio. Simplement vêtue du sweat à l'effigie de l'université et d'un jogging, je fais mon entrée dans la bibliothèque en slalomant entre les différentes tables. Il y'avait tellement de trafic sur la route, à cause d'un incident de métro et ce dernier rencontrant pleins de difficultés à atteindre Harlem j'ai dû prendre la voiture. Le groupe entier a été prévenu de mon léger retard, donc je n'aurai pas de mauvaises surprises en arrivant.
— Je suis profondément désolé, je fais en arrivant à notre spot habituelle, y'avait des bouchons comme pas possible pour sortir de Manhattan.
Ils acceptent tous mes excuses, sauf bien sûre une seule personne, Nemesis, qui préfère garder ses yeux sur son ordinateur. Tout de suite nous nous mettons au travail, et je mets plus d'efforts encore en apprenant qu'ils ont un test le lendemain. Tout au long de l'heure nous avons alternés entre exercices et théories que je leur ai expliqué. Ils sont tous en train de résoudre un problème, tandis que je passe derrière eux histoire d'être disponible si jamais ils ont besoin de moi. Lorsque je passe derrière Nemesis, je l'entends souffler trop fortement pour que je pense qu'elle n'a pas fais exprès. Je regarde au dessus de son cahier, mes yeux qui se posent sur le problème qu'elle a parfaitement résolue.
— N'oublie jamais, je prends son stylo qu'elle enlève vite de ma main, qu'il faut changer le signe lorsque le delta est supérieur à zéro.
— Ok. Elle fait agressivement.
— Mais sinon tu as bon.
— Je le savais déjà, tu ne m'apprends rien.
Elle est réprimandée par Allison d'un coup de coude, et je ne peux que garder pour moi la légère contrariété qui me gagne. Je veux dire, c'est elle qui a forcé cette sortie, je n'ai jamais initié quoi que ce soit et la voilà froide et aussi fermée qu'une huître.
— Jake.
Ma tête se lève automatiquement et rencontre les yeux bruns de Camila. Mon cœur rate un battement, d'un regard je vérifie que personne ait besoin de moi, avant d'avancer vers l'espagnole qui se trouve à l'entrée de l'espace de travail. Moi qui était en train de me demander comment la saluer, c'est elle qui prend les devants en embrassant ma joue, un petit sourire timide qui étire mes lèvres après le geste.
