exes in trouble

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N E M E S I S

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N E M E S I S









Piano.

Tapis.

Canapé.

Lit.

Banc.

Salle de bain.

Porte.

Mur.


Je ferme les yeux face à cette liste plus qu'obscène. Mes doigts massent mes tempes qui me font un mal de chien, veillant tout de même à faire le moins de mouvements possibles. Il ne manquerait plus que je le réveille. Il ne manquerait plus que ça. En ouvrant les yeux la première fois, j'étais tombé face aux géants buildings de ma ville de naissance, et lorsque j'ai levé la couette, je n'étais pas surprise de me retrouver nue. Puis en tournant la tête en tombant sur le visage du danois complètement écrasé contre son oreiller, lui également nu, je m'étais empêché de rire de nervosité.

Certes, je le trouve affreusement beau, intelligent en plus de cela, musclé, adorable et tous les adjectifs positifs que je relatais aux filles à longueur de journée pour son cas, ce n'était pas une raison pour qu'on couche ensemble aussi rapidement.

Je m'en veux. Sur toutes les personnes à cette soirée, il fallait que ça soit lui qui me fasse perdre la voix jusqu'à six heures du matin. Je vaux mieux que ça, surtout comment il c'est comporté lors de notre « date ». Avec le plus de de délicatesse, j'enlève son bras massif qui entoure ma poitrine, et me fige instantanément lorsqu'il se met à bouger. J'ose à peine bouger et lorsqu'il ne bouge plus, je tourne la tête craintive qu'il se soit réveillé mais ce dernier c'est juste retourné du côté opposé. Je me redresse en position assise, et passe mes cheveux qui tiennent mon ancien chignon à quelques mèches derrière ma tête, alors que je frotte mon visage.

Avec effroi je découvre la trace de mon mascara sur mes doigts, je jure discrètement et me lève. Je n'ai aucune difficulté à trouver sa salle de bain, j'ouvre le robinet et me lave les mains. La personne qui se trouve dans le reflet de ce miroir n'est pas moi, je grimace en essuyant mes doigts. Mon corps entier reflète le mot sexe, j'ai juste hâte de pouvoir me doucher mais je ne le ferais certainement pas ici. Je ne vais pas risquer de tomber face au propriétaire des lieux. Lieu exceptionnel en passant. Même si mon esprit n'était pas concentré à m'émerveiller de son géant appartement, j'ai pu apprécié sa grandeur qui s'assemble parfaitement avec la grandeur anatomique de son propriétaire.

Je reviens dans la chambre, Jakob toujours profondément endormie au son de ses petits ronflements. Ses cheveux sont totalement en bataille, et la pensée de mes doigts dedans, et mon dos se cambrant de plaisir à cause de ses lèvres me donne envie de disparaître à jamais. Du regard je parcoure la chambre éclairé par la lumière naturelle du jour, à la recherche de mon string et ma robe. En apercevant l'habit noir au sol, je me précipite vers celui ci, et l'enfile cette fois à la recherche de ma culotte.

 𝐂𝐎𝐋𝐔𝐌𝐁𝐈𝐀  ; 𝘯𝘺𝘤 𝘤𝘪𝘵𝘺 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant