New York.
Columbia.
Copenhague.
Il existe une corrélation positive, entre les quotidiens de deux élèves de l'unes des meilleures universités au monde. Celui d'une étudiante qui c'est promit d'accomplir le plus de choses possibles, et celui d'un d...
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J A K O B
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Je papillonne pendant un instant des yeux, avant de les ouvrir. Je fais face à l'obscurité de ma chambre, et je comprends donc que c'est le décalage horaire qui me fait défaut. Je cherche mon téléphone en tapotant mon lit, et lorsque je le trouve sous mes fesses, je ris légèrement et l'allume.
Je plisse les yeux aveuglé par la luminosité, et lis qu'il est quatre heures du matin, et donc qu'il est seulement vingt deux heures à New York. Pourtant j'ai bien dormis même si ce n'était pas mes sept heures habituelles. Je suis rentré de la soirée d'Erik assez tôt, aux alentours de minuit trente histoire de pouvoir revoir mon père avant qu'il n'aille dormir.
Je traine sur twitter sans trop prêter d'attention à ce que je lis, puis ouvre les nombreuses vidéos que les garçons m'ont envoyés. Ils étaient en boîte et ont finis dans un bar de striptease. Je ris même de la vidéo de Kyle qui filme un Carlos, entouré de deux strippers qui dansent sur lui. Ça m'étonnerait d'ailleurs pas que Vanessa en se réveillant, prenne connaissance de Kyle étant partit dans un bar à striptease m'envoie un message pour me dire à quel point il l'énerve.
Je vais dans mes messages, espérant y trouver des nouvelles de la part de Camila, mais non. Depuis la dernière fois chez moi, nous nous sommes pas parlés et ça m'intrigue tellement qu'elle ait accepté la demande de ma soeur, mais en même temps je puise de toutes mes forces pour ne pas lui envoyer de message et de risquer de regarder mon téléphone toutes les heures, pour savoir si elle aurait répondue.
Je finis par me lever de mon lit, attirant l'attention de Winnie, notre berger allemand qui n'a pas arrêté de me coller depuis mon arrivée. Je la caresse et m'en vais ensuite vers ma salle de bain et pour vider ma vessie, et pour me brosser les dents. Ça de fait, j'enfile un sweat avant de m'asseoir derrière mon bureau, mon ordinateur déjà dessus ainsi que mes cahiers. Je baille légèrement, avant de craquer mes doigts et de me mettre à travailler mes mathématiques.
Aux alentours de sept heures, on émet deux coups contre ma porte. Je me déconcentre de mon travail et permet l'entrée à cette personne. Je souris en faisant face à mon père, vêtue d'une tenue de sport.
— Je savais que tu serais réveillé. Il fait en entrant dans la pièce. Que travailles-tu ?
Il vient jusqu'à moi, et m'ébouriffe les cheveux gentiment en regardant au dessus de mon épaule ce que je fais.
— Des mathématiques et toujours des mathématiques. Je fais en souriant. Qu'est ce que tu fais debout aussi tôt ?
— À midi je dois être prêt pour superviser la préparation du gala, et puisque mon très cher fils est à la maison, je me suis dis que j'allais me lever tôt pour qu'on puisse partager un moment père fils.
