Scène 7

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Dans la soirée

Je déteste les politiciens. Je ne suis pas doué pour leur parler et jouer les entremetteurs, pourquoi Rusty m'a chargé de cette mission ? Je suis certain qu'il a des hommes bien plus placés que moi, je peux affirmer qu'au sein même de l'élite politicienne, Beldon doit avoir des contacts, alors pourquoi moi ? Je viens d'atteindre la tour Qolam, là où réside le général ainsi que ces sujets, cette tour domine toutes les autres par sa hauteur. J'observe les Dastiens entrer et sortir, probablement de leur journée de travail étant donné l'heure, puis, entre à mon tour. Je suis venu quelques fois ici, majoritairement pour de la garde rapprochée où de l'espionnage, mais, cette fois ma présence en ces lieux est d'un autre ordre, j'ai même dû me changer afin de paraître moins « séparatiste ». Je traverse l'immense hall et atteins l'ascenseur qui s'apprête à partir, en accélérant le pas, je parviens à m'immiscer à l'intérieur. Il y a deux hommes et une femme, au vu de leur tenue, ce sont des sénateurs de Coruscant, la capitale de République Galactique. Par instinct, je positionne ma main près de mon arme, on est jamais trop prudent. Enfin, les portes s'ouvrent de nouveau et tous sortent, je fais de même le pas précipité. D'après les indications de mon holo-carte, le bureau du général se trouve au bout de ce couloir et heureusement pour moi, il n'y a que deux gardes devant la porte. Évitons de se faire trop remarquer, Beldon a été clair là-dessus, toutefois, jamais avec des politesses, je ne parviendrais pas à passer le pas de la porte. À pas de loup, je me faufile jusqu'aux gardes puis, sans trop de difficulté, je les mets hors d'état de nuire.

-si ça ne t'embête pas. Dis-je avec sarcasme en utilisant la main du garde inconscient pour ouvrir la porte coulissante.

Son corps inerte s'écroule sur le sol, faisant sursauter le général Tirion qui était tranquillement en train de lire les actualités sur son holo-projecteur.

-qui êtes-vous ? S'exclame-t-il avec crainte en se levant d'un bon, sa main cherchant sûrement l'arme dissimulée sous son bureau.

-je ne ferais pas ça si j'étais vous.

Le ton ma voix lui fait comprendre mes intentions, je pointe mon blaster en sa direction tandis que je referme la porte derrière moi, puis, j'avance vers le bureau m'emparant de l'arme.

-je répète, qui êtes-vous ? Renchérit-il en reprenant une certaine prestance, alors que je pointe son siège afin qu'il se rassoie.

-je vous avais entendu la première fois. Dis-je avec agacement tout m'assurant que rien de tout ça n'est filmé ou enregistré. Je viens de la part de Beldon.

Au vu de l'expression du général, j'ai enfin son entière écoute, alors, je m'installe sur un des fauteuils en face de lui, mon blaster toujours dans sa direction. J'essaye de trouver mes mots, clarifier mon esprit, mais il s'avère que cela soit bien plus complexe que de juste cogner.

-alors votre patron envoie ses petits soldats pour faire le sale boulot ? Questionne le général Tirion avec ironie, accompagné d'un rire nerveux, de façon à cacher son anxiété.

Malgré qu'il n'est pas tord sur ce point là, je reste sérieux et garde le cap sur ma mission.

-Mon patron veut s'assurer que vous allez rester neutre concernant nos agissements et que vous n'allez rien tenter pour ou contre nous, quoi qu'il se passe.

-si Beldon respecte notre accord, alors je tiendrai mes engagements.

-quel accord ?

Le général se lève, se dirigeant vers l'imposant meuble où sont entreposés divers objets, il finit par se servir un verre, au vu de la couleur du mélange, il s'agit d'Ardees. Je baisse mon blaster et avance à sa hauteur, il me tend un verre que je décline.

-je constate que votre patron ne vous confie pas tous ses petits secrets, pourtant, si vous êtes là à parler avec moi, ce n'est que Beldon vous assez confiance. Argumente-t-il avec étonnement, alors qu'il me tourne le dos, observant l'immensité nuageuse de Dastir.

Je serre le poing, ce que je déteste encore plus que les politiciens, c'est d'être mis à l'écart sur certains points, qui là s'avère plus qu'important.

-je vais vous laisser vaguer à vos occupations. Dis-je avec animosité en prenant la direction de la porte. J'espère que pour vous que vous êtes un homme de parole. J'ajoute ces mots sur un ton froid et menaçant puis disparais.  

Sa vie ou la mienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant