Hello, hello ! Nouveau chapitre ! Cheyenne reçoit une visite surprise... Plaisante ou non ? Ça, vous le découvrirez par vous-même. Je l'ai séparé en deux, il est assez long.
Chapitre 6 : L'affaire du siècle
J'avais refusé net l'offre de Papyrus de passer un moment chez lui. Je voyais bien qu'il était en état de détresse après ce qui venait de se produire, mais je ne me sentais pas de lui faire face pour l'instant. Et puis pour lui dire quoi ? Que j'avais eu la peur de ma vie ? Il l'avait vu, il n'avait pas besoin de moi pour le confirmer.
Mes jambes tremblaient encore lorsque je poussais la porte de ma maison. Je me laissai glisser le long du premier mur que je trouvais et tâchai de retrouver une respiration normale.
— Cheyenne ? Tout va bien ?
Depuis le couloir, Neelam m'observait, Chamallow dans les bras. Elle vint s'asseoir doucement à côté de moi.
— Je vais bien, dis-je d'une voix tremblotante. Juste quelques ennuis en allant faire les courses. Sans... Sans m'a fait un peu peur, mais je vais bien, ce n'est pas de sa faute.
— Qu'est-ce qu'il a fait ? Il t'a fait du mal ?
— Non ! Non, tout va bien. Papyrus est arrivé à temps et tout est vite rentré dans l'ordre. Je vais bien, je te le promets. J'ai juste besoin d'un moment pour me remettre de mes émotions.
Elle ne parut pas convaincue pour autant, mais hocha la tête. Elle glissa le gros chat dans mes bras et repartit en direction de sa chambre. Je serrai Chamallow contre moi. Il se mit à ronronner doucement, ravi de l'attention.
Je ne savais quoi penser de cette altercation. Papyrus m'avait assuré que Sans n'était pas comme ça au quotidien, mais il avait manqué de me tuer et je n'avais même pas commencé à apprendre à le connaître. S'il avait réagi de cette façon après que Papyrus lui ait annoncé que c'est moi qui l'aiderait les prochains mois, je n'étais pas certaine d'avoir envie de creuser le sujet. Je ne savais pas si je serais à la hauteur de la tâche.
Lentement, je me remis sur mes jambes et entrepris de ranger les courses que j'avais toujours à la main. Chamallow me suivit jusque dans la cuisine, miaulant à fendre l'âme pour m'indiquer qu'il était l'heure de manger. Je cuisinai rapidement pour lui et pour Neelam et moi, avant d'emporter mon assiette dans ma chambre. J'envoyai un SMS à ma sœur pour lui dire que le repas était prêt, avant de me laisser tomber dans mon lit pour manger avec la télévision. Une fois le repas pris, je me mis sous la couette, avant de sombrer à la première pause publicité.
Le lendemain matin, je me réveillai au doux sons de coups contre la porte. Je grognai de mécontentement et lançai un regard vers le réveil. Il était déjà dix heures du matin. Je me glissai hors du lit maladroitement et enfilai des vêtements au hasard, histoire de paraître correcte. J'entendis la porte s'ouvrir dans le même temps, et la voix de Neelam, bien plus réveillée que moi, accueillir la personne qui avait sonné de si bon matin.
Des bruits de pas pressés accoururent jusqu'à ma chambre. La porte s'ouvrit à la volée sur ma petite sœur, de toute évidence paniquée.
— Cheyenne, c'est le roi ! Il y a le roi des monstres dans la maison ! Dépêche-toi !
— Quoi ? C'est une blague ? Qu'est-ce qu'il serait venu faire ici ?
— Je ne rigole pas, habille-toi vite pendant que je lui sers une tasse de thé.
Elle disparut aussi vite qu'elle était entrée. Le cœur battant la chamade, je terminai de m'habiller. Je pris quelques secondes pour arranger ma coiffure devant le miroir, afin de ne pas paraître sortie du lit, bien que ce fût le cas. Qu'est-ce que le roi des monstres pouvait bien me vouloir ? Était-ce à cause de l'altercation d'hier ? Je n'avais pas vraiment eu le temps de me présenter à lui ou de m'excuser pour avoir écrasé la moitié de ses fleurs lorsque Sans m'avait projeté contre elles de force. Oh non, et s'il réclamait de l'argent pour les dégâts ? Je n'avais pas encore de salaire et ça allait être encore plus embarrassant.
VOUS LISEZ
Souviens toi des jours heureux | Fanfiction Undertale
FanficC'est une nouvelle vie qui commence pour Cheyenne et sa petite sœur, Neelam. Qui dit nouveau voisinage, dit nouvelle chance de réécrire le passé et d'effacer les stigmates laissés par quinze années passées en famille d'accueil. Elle n'est pas la seu...