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Cassie et moi sommes retournés dans la zone d'entraînement où Ace criait sur un gamin parce qu'ils lui ont marché sur le pied.

Mais dès qu'Ace m'a vu entrer dans la pièce, il s'est approché de moi, laissant les recrues à leur entraînement de tir. Ace a aboyé pour que les nouveaux l'entendent. « Calme toi Ace ». J'ai parlé calmement en lui demandant de s'asseoir. « Il n'y a qu'une seule chaise dans la salle ? » Je scrutais la pièce quand Ace m'a tiré sur ses genoux. « Sérieusement ? » Je l'ai questionné en levant le sourcil. « Il faut leur montrer ce qui est à moi » sourit-il fièrement.

Il a la tête posée sur mon épaule pendant que je regardais la recrue s'entraîner ; aucun d'entre eux n'a encore fait preuve de compétence. « Quand pouvons-nous partir ? » Je murmurai à son oreille, m'ennuyant très vite. « Maintenant », il se leva en s'assurant que je ne tombe pas. « Très bien, rentrez chez vous » Ace a traversé la pièce en hurlant chez les nouveaux venus qui se sont précipités dès qu'ils ont eu l'occasion de partir.

Ace a pris sa main dans la mienne. « Allons aux funérailles », il a levé les yeux au ciel, ce à quoi je ne m'attendais pas. Je suppose qu'il voulait que la séance d'aujourd'hui se termine le plus rapidement possible, mais ça a dû être lent pour lui.

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Nous sommes arrivés à l'église, à l'heure. « Que faites-vous ici ? Il vous reste encore une demi-heure avec les recrues » Ice nous a interrogés. « Ace est de mauvaise humeur, alors nous sommes partis tôt avant qu'il décide de tous les tuer. » J'ai hoché la tête frénétiquement, un air renfrogné apparaissant sur le visage d'Ace.

Nous avons fait notre chemin dans l'église, décidant rapidement de s'asseoir au sommet. J'ai regardé en arrière aux rangées de gens, habillés en tout noir. Le père d'Ace n'était pas parmi eux... heureusement. Il y avait tellement de rangées pleines, et les gens étaient encore en train d'inonder l'église. Ace était assis à côté de moi. Il était raide comme s'il ne pouvait pas bouger ; je suppose qu'il devait être aussi froid que la glace en ce moment.

Par coïncidence, Ice s'est assis à côté d'Ace comme je le pensais.

« Il y a beaucoup de gens », ai-je murmuré tranquillement, parce que personne ne parlait et que le seul bruit que vous entendiez était des cris de deuil ou le mouvement des pieds. Ace m'a regardé dans les yeux. « Il y a beaucoup d'hommes de la mafia ici, reste près de moi Sofia » m'a-t-il averti. On enterre sa mère et il s'inquiète pour moi.

« Arrête de t'inquiéter pour moi, ça va aller » Je l'ai jugé enjoué, espérant le réconforter un peu. Mais rien, même pas un clin d'œil. Il était si vide que je ne pouvais pas lui reprocher de l'être. Peut-être que ce regarde est celui que tout le monde a l'habitude de voir. Froid et sans vie.

« Nous sommes ici aujourd'hui pour honorer notre bien-aimée Denice Hernandez. Elle était mère, fille, amie et guerrière. »

La main d'Ace a saisi la mienne. Au début, je pensais que c'était parce que je jouais avec, mais quand je l'ai regardé, il avait les yeux fermés. J'ai réalisé qu'il s'accrochait à moi pour le soutien, la sécurité, le confort. Nos doigts se sont croisés pendant que je serrais sa main pour lui donner un peu l'assurance que tout irait bien.

« Elle continuera de vivre dans nos cœurs. Elle avait laissé derrière elle de nombreuses personnes extraordinaires, y compris son fils Ace, qui était la chose la plus précieuse qu'elle ait jamais eue. »

Mon cœur se serra contre ces mots. Je voulais casser quelque chose ou blesser quelqu'un pour lui donc je ne peux qu'imaginer tous les sentiments qu'il est en train de combattre. Il serra ma main de plus en plus fort alors qu'il regardait droit devant. Je savais que mon Ace était toujours là, se cachant actuellement dans la douleur sous un masque. Il ne pouvait pas se laisser paraître faible parce que cela pourrait le rendre moins menaçant.

J'ai vu sa mâchoire se serrer pendant qu'il regardait le cercueil. J'avais peur qu'il craque sous la pression. J'ai dû m'éloigner de mes pensées sur Ace et regarder le cercueil comme il l'était. J'ai l'impression que si son père avait laissé sa mère le réconforter quand il a pleuré ou qu'il a été blessé, il ne serait peut-être plus aussi blessé maintenant. Mais j'aimais Ace maintenant, ses défauts comme ses qualités.

Je ne pouvais pas imaginer Ace être brisé. Ce serait bizarre s'il se sentait à l'aise avec les gens qu'il connaissait comme une personne normale. Ce serait bizarre de le voir rire du joyeux avec tout le monde au lieu de leur cligner des yeux et de refuser de sourire à leur ego. Je ne pouvais pas l'imaginer ne pas être égoïste ; et je sais qu'il est égoïste mais quand il s'agit d'être autour de moi, pour une raison quelconque, il est le contraire. Il est drôle, créatif, intelligent et altruiste.

En un clin d'œil, les gens portaient le cercueil de la mère d'Ace dehors et au corbillard qui attendait déjà de l'emmener au cimetière. Ace n'avait pas osé me lâchait la main. Je savais qu'il avait besoin de moi, et j'étais plus que d'accord pour le réconforter, même si c'était juste lui tenir la main pour le soutenir.

La voiture était silencieuse sur le chemin du cimetière. J'ai jeté un coup d'œil à Dante, Ice et Ace qui s'asseyaient tous dans la limousine la tête baissée et des expressions vides ternes plantées sur leur visage. Ace avait encore ma main et refusait de lâcher prise.

Dante portait un costume gris avec une cravate noire et Ice portait un costume bleu foncé avec une cravate bleu foncé. Les sièges étaient en cuir et le toit avait un tas de boutons. J'ai cliqué sur un et la radio a commencé à jouer, me faisant sursauter. Ace a lâché ma main et a enroulé son bras autour de ma taille.

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La voiture s'arrêta, et je jetai un coup d'œil à Ace qui dormait la tête contre le haut du siège. Je ne voulais vraiment pas le réveiller en raison du fait qu'il n'a pas dormi du tout la nuit dernière ; mais qui pourrait le blâmer. « Ace » J'ai chuchoté, et il n'a pas bougé. Ice et Dante sont sortis, me laissant réveiller Ace. « Ace » J'ai dit plus fort mais pas assez pour lui faire peur. « Ace » Je me suis agrippé à son épaule en le secouant. Ses yeux se sont ouverts, et il a saisi mon poignet, le serrant fermement. J'ai grimacé de douleur qui semblait le sortir de sa transe. Quand je le regardais, ses yeux bleus éclatants étaient élargis et foncés et son expression était effrayée.

Une fois qu'il s'est rendu compte de ce qu'il faisait, il a immédiatement relâché sa poigne sur mon poignet. « Je suis désolé d'avoir fait ça. » Je l'ai embrassé, interrompant sa phrase. Je savais qu'il était stressé et paranoïaque à l'idée que son père reviendrait aujourd'hui. « Ça va », j'ai hoché la tête.

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XOXO de Kynee

AceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant