« Où est passé ton petit jouet ? » Ace est entré et s'est assis sur le lit avec un regard curieux sur son visage. Je me suis mordu la lèvre nerveusement.
« Je t'ai choisi » murmurais-je timidement en attirant toute son attention. « Tu restes ? » Les traits de sifflement se sont immédiatement adoucis, le ton de sa voix passant de grognon et froid à chaud et vulnérable. Je hochai légèrement la tête, le fixant en attendant patiemment sa réaction.
« Est-ce que cela signifie que nous sommes re-ensemble ? » Ses grands yeux me fixaient. J'ai ris pendant qu'Ace luttait pour cacher son enthousiasme. « Je suppose que oui », lui ai-je dit avec un sourire chaud. Un grand sourire est apparu sur son visage quand il a sorti son collier.
« Je l'ai réparé il y a quelque temps, un jour après ton départ en fait » Ace a regardé sa chaîne avec ses grands yeux bleus qui me regardaient avec émerveillement. « J'ai porté mon bracelet constamment. » J'ai rougi d'embarras en retirant mon bracelet de mon sac à main. Il a pris le bracelet de mes mains et l'a remis sur mon poignet, là d'où il venait.
« Ace » J'ai soupiré exaspérer de ne pas vouloir dire ce que j'allais dire. « Je ne veux pas être avec quelqu'un qui a peur de s'effondrer avec moi. » Je l'ai regardé droit dans les yeux. « J'ai besoin que tu me laisses rester, laisse-moi prendre soin de toi » Je l'ai presque supplié. « Parce qu'avant, c'était la torture, ne pas savoir si nous étions 'quelque chose' ou si tu couchais avec d'autres femmes, je ne veux pas ça. » « Je te veux aussi », m'a-t-il embrassé en me faisant battre mon cœur et mon ventre bat la chamade. « Je suis à fond pour toi » m'a rassuré d'un ton sérieux.
Je lui ai donné un sourire doux en lui faisant un regard doux. Il ne sourit pas quand il est heureux, il ne pleure pas quand il est triste, mais il blesse définitivement les gens quand il est en colère.
« Ace, comment tu vas ? » demandai-je après un moment de silence. Il m'a jeté un regard incertain avant de prendre son journal et de l'ouvrir, feuilletant les pages. « Dis-moi » Je fermai le livre avec force avant qu'il ne soupire à contrecœur. « Je vais bien » grogna-t-il tranquillement avant de rouvrir son journal. « Je ne prendrais pas ça comme une réponse », je lui referai la gueule. Il s'écarta les yeux par ennui. Je levai le sourcil, lui jetant un regard sérieux.
« Eh bien, je suis toujours en deuil si c'est ce que tu voulais savoir » Ace commence à griffonner des choses dans son journal. J'admirais ses bras veineux jusqu'à son visage concentré mais parfait. « Es-tu en deuil sainement » J'ai jeté un de ses stylos de sa table de nuit sur lui. Il m'a manqué en me faisant rire. Il m'a regardé du journal avant de me sourire. Je lui ai souri en lui prenant la main et en jouant avec.
J'ai entrelacé mes doigts avec les siens. Il était calme et concentré à écrire ses pensées et probablement ses émotions aussi. J'ai dessiné de minuscules cercles à l'intérieur de sa paume pendant qu'il écrivait avec sa main libre. J'ai commencé à masser sa main, obtenant un souffle de soulagement de lui. Il a déposé son stylo et a fermé son journal. Fin, je pense que c'est un journal.
« Tu veux un massage ? » J'ai ri en le regardant presque s'endormir. « Ah oui », il a gémi en s'asseyant et en me laissant glisser derrière lui. Je lui ai massé les nœuds dans le dos. Il était presque en train de gémir de la joie que cela lui faisait. « Est-ce vraiment si agréable ? » Je lui ai massé le cou. « Oui » a-t-il répondu en se faisant passer pour un zombie.
« Tu sais... les massages sont meilleurs si tu es nu » J'ai chuchoté avec humour dans son oreille derrière lui. Ses sourcils se sont relevés. Il a enlevé sa chemise. « Est-ce que c'est mes abdos ou moi qui te manquais plus ? » plaisanta-t-il. « Tes abdos », dis-je avec un visage droit. Il m'a donné un regard surpris. « Je plaisante mais pas vraiment » Je lui ai fait un clin d'œil, mais il s'en fichait, il était trop content de son massage du dos.
« Je descends, tu viens ? » J'ai sauté du lit. « Non, je vais écrire un peu plus » il s'est couché. « Okie dokie » que j'ai prononcé, et il a ricané en réponse. J'ai crié si fort pourquoi j'ai dit cela. « Oubliez ce que j'ai dit », je l'ai regardé avec attention.
Je me suis assise en bas et personne n'était ici. J'ai regardé la télévision pendant qu'Ace écrivait en haut. Sa maison était si calme quand un million de personnes ne couraient pas autour. Si nous construisons une maison ensemble, personne d'autre ne serait autorisé à entrer, ce sera la paix et la tranquillité tout le temps, aucune distraction sauf nos enfants, bien sûr.
Je me suis soudain rendu compte de ce à quoi je pensais. Que suis-je en train de faire ? Nous ne sommes même pas encore vraiment amis. Ace ne sort pas, il couche et quand les gens découvrent qu'il a une petite amie, ils vont tous nous interroger, lui et nous.
J'ai regardé la télé, mais j'étais distrait par mes pensées et mes inquiétudes constantes.
« Petit être ? » J'ai entendu Ice dire, en le voyant manger du raisin dans un petit bol : « Je ne pense pas avoir jamais été aussi heureux de voir quelqu'un dans ma vie ». Ice s'est exclamé avec joie, m'embrassant le front et me donnant le bol de raisin. J'ai froncé les sourcils et cligné des yeux quelques fois au bol. « Ice, tu te sens bien ? » Je l'ai questionné, ma voix s'est légèrement élevée pour lui montrer que j'étais curieuse. « Je vais très bien ». Ice a souri joyeusement, presque en riant. « Je croyais que tu me détestais » J'ai cligné des yeux avec confusion. « Ah mais je te détestais, jusqu'à ce qu'Ace devienne un vrai gâchis sans toi », il riait joyeusement, assis sur le canapé en face de moi.
« Il était en désordonné » J'ai jeté un raisin dans ma bouche. « Je ne l'ai jamais vu comme ça avant. Il ne voulait pas sortir du lit, il ne voulait pas se doucher, il ne voulait pas parler, il travaillait surtout quand il sortait du lit, et nous arrivions pas à te trouver depuis des lustres alors... » J'ai arrêté de manger du raisin une fois que j'ai réalisé qu'Ice était sérieux.
« Donc, tu me dis qu'il était brisé sans moi ? » Je l'ai interrogé, je ne sais pas trop quoi penser. « Beaucoup plus que d'habitude » il a parlé en hochant lentement la tête.
« Petit être est de retour » Ice a parlé à quelqu'un derrière moi. Je me suis retourné pour voir Dante prendre un verre. Il avait un plâtre rouge sur le bras. « Oh, Ace a aussi cassé le bras de Dante et l'a presque battu à mort » a ajouté Ice comme si ce n'était pas grave. J'ai couvert ma bouche de ma main. Il l'a fait à cause de moi. « C'était ma faute » Dante a secoué la tête, prenant le blâme pour Ace.
Je savais qu'Ace pouvait être cruel, mais blesser Dante était impitoyable. « Pourquoi t'a-t-il blessé ? » J'ai jeté un visage perplexe à Dante. « Oh, tu vas l'adorer celle-là » Ice s'est assise avec un sourire joyeux.
Dante a regardé le sol avant de me regarder. « J'ai dit à Ace que je n'aimais pas que tu sois ici et qu'il devenait mou » soupira Dante avec regret. « Et ? » J'ai croisé les bras, en attendant le reste. Je savais que ce n'était pas tout parce que je sais qu'au moins dix personnes ont probablement dit cela à Ace.
« Puis je lui ai dit que... » s'est-il arrêté. « Que quoi », je lui ai sifflé. « Que je développais des sentiments pour toi », Dante a craché avec hésitation. « Je suis désolé Dante, mais Ace est mon homme » J'ai secoué la tête, légèrement choqué. Je ne m'attendais pas à ce que Dante tombe amoureux de moi, mais il a fini par être le déclencheur pour Ace, plus que probablement en rassurant Ace qu'il me détruirait, ou je le détruirais.
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XOXO de Kynee
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Ace
RomanceAce Hernandez, le roi de la mafia, connu comme le diable. Sofia Diaz, connue comme un ange. Les deux sont arrangés pour être mariés, forcés par leurs pères, rejoignant les deux mafias. Mais Sofia finit par apprendre que même le diable était autre...