Ace

Lueur

POV de Sofia :

La dernière chose dont je me souviens, c'est de m'être endormi dans la voiture. Comment suis-je arrivé ici ?

Je me suis assise et j'ai regardé autour de moi. Ce n'était pas ma chambre. Il y avait des vêtements partout. C'était la chambre d'Ace. J'avais encore mes vêtements. Je suis sorti du lit et je suis allé dans sa salle de bain. Quelle heure était-il ? J'ai regardé le téléphone sur le comptoir dans la salle de bains. 3 AM, grande heure du diable.

Je suis allé ouvrir la porte pour partir, seulement pour être accueilli par la même blonde de l'autre soir. Elle était à quelques centimètres de moi. « Qui es-tu ? » Elle m'a grondé, me jetant un regard dégoûté. Je l'ai regardée.

« Je peux vous dire que je ne suis pas la salope d'Ace », j'ai haussé les épaules. « Pourquoi étiez-vous dans la chambre d'Ace alors ? » m'a-t-elle sifflé. Je lui ai fait un regard dégoûté en marchant dans le couloir mais elle m'a suivi.

« Honnêtement, je ne sais pas ». Je lui ai répondu en marchant dans le couloir et en pénétrant dans les pièces.

« Avez-vous eu des relations sexuelles ? » Elle a grogné visqueusement. Je me suis gelée et je me suis tournée vers elle. J'ai éclaté de rire devant son visage. « Lui et moi » j'ai eu le souffle coupé en essayant de me ressaisir. « Ça n'arrivera jamais » j'ai secoué la tête en essuyant une larme de rire. « Pourquoi pas ? » Son humeur a soudainement changé. « Parce qu'il est Ace, violent, cruel... Sans émotion », j'ai ajouté lentement.

« Ace est incroyable », elle m'a grondé. J'ai levé les yeux au ciel. « Tu es si agaçante, pas étonnant qu'il te baise seulement », je lui ai avoué. Soudain, j'ai senti une piqûre sur ma joue. Elle venait de me gifler. « Tu vois, il y a une différence entre toi et moi, tu n'es pas de la mafia » je lui ai chuchoté en dernière partie. Ses yeux se sont élargis quand elle a réalisé ce que j'ai dit. Mon poing a heurté sa mâchoire, pas même quelques secondes après. Elle est revenue en titubant quand je lui ai lancé un uppercut, lui cassant le nez.

Le sang jaillit de son nez en hurlant. J'ai craqué une de mes jointures. Ace est sorti en courant de l'une des millions de chambres. Il fixa Fiona par terre, en pleurant. Je le fixai. « Elle m'a giflé ». Je haussai les épaules. Ace me jeta un regard malheureux. Ace sortit son téléphone. « Terry, viens chercher Fiona, elle est par terre avec un nez cassé même après que je lui ai dit de partir » Ace a levé les yeux au ciel. Il a raccroché.

Ace m'a secoué la tête en marchant dans le couloir, déboutonnant sa chemise à chaque pas. « Toi, suis-moi » m'a demandé Ace. « Pourquoi n'as-tu pas pu faire cela à ton père ? » Ace m'a questionné. Je me suis tout de suite mis à trembler à l'idée. « Non ». Je murmurais tranquillement en le suivant.

Ace est dans la dernière pièce du couloir. « C'est mon bureau, si je ne suis pas dans ma chambre, je serai ici », m'a dit Ace en jetant sa chemise sur le canapé dans le coin. Je respirais en me retournant, révélant encore une fois ses muscles. « Pourquoi avais-tu besoin de moi ? » demanda sa voix rauque.

« Je voulais savoir comment je me suis retrouvé dans ta chambre ? » Je lui ai demandé en m'asseyant sur sa chaise. Il a froncé les sourcils, me regardant m'asseoir dans sa chaise. « J'ai demandé à l'un de mes gars de t'amener » Ace a levé les yeux au ciel alors qu'il se tenait devant moi. « D'accord », ai-je répondu avec plaisir, en continuant de m'asseoir sur sa chaise. « Viens un instant », dit soudainement Ace, d'un ton doux pour une fois.

« Quoi ? » Je lui ai souri en souriant. « Je dois pratiquer ma danse pour la semaine prochaine » a-t-il marmonné en tournant de la musique. Il se tenait au centre de la pièce faiblement éclairée. La seule chose qui le rendait visible était le feu dans la cheminée.

« Aimeriez-vous danser avec le diable ? » demanda-t-il en lui tendant la main. Je le regarde fixement, contemplant dans mon esprit. « Oui, bien sûr. » Je ne sais pas d'où venait son confort soudain.

J'ai marché autour du bureau et vers Ace. Ses cheveux soyeux, sa mâchoire acérée, ses lèvres parfaites, sans parler de ses abdos parfaitement définis. Il avait seulement son pantalon de costume avec une ceinture qui les retenait, mais ça ne faisait pas un très bon travail puisque je pouvais voir sa ceinture de Calvin.

Il m'a pris la main. Son toucher était addictif. Je l'ai désiré pour toujours et je ne l'ai même jamais su. Il nous a tendu les mains en posant une main sur ma taille. J'ai enroulé mon bras libre autour de son cou. Il m'a serré contre lui, comme s'il ne voulait jamais lâcher prise. J'ai écouté le crépitement du feu tandis que nous dansions lentement.

Je l'ai regardé fixement pour le voir me fixer. Il semblait... heureux. Il n'avait pas le sourire pour le montrer, mais je pouvais le voir dans ses yeux. La façon dont il me fixait ; je ne l'avais pas vu dans ses yeux avant.

Je ne voyais plus les flammes dans ses yeux, mais un éclat de bonheur, peut-être même une lueur d'espoir.

Je souriais en le regardant. « Tu es un bon danseur » murmurais-je en détournant le regard timidement. « Tu ne le savais même pas », il m'a fait tournoyer autour de lui, me ramenant dans ses bras. Un sourire est immédiatement apparu sur mon visage.

Il m'a rapproché de lui, nos corps l'un contre l'autre. Il a placé son front contre le mien pendant que nous nous balancions à la musique. Je ne pouvais pas me laisser aller à lui. Mais quelque chose me disait de céder. Je voulais sentir son contact contre ma peau. Je voulais qu'il allume le feu en moi. 

Nos lèvres étaient à quelques centimètres l'une de l'autre. Je pouvais le voir lutter contre cela aussi. Mais nous sommes prisonniers de désir.

Nous nous sommes penchés lentement.

« Ace, ton père – oh merde ! » Un type nous a interrompus. Ace et moi sommes immédiatement sortis de notre transe. Je pensais que je me tenais là maladroitement.

Ace se racla la gorge. « Qu'est-ce que mon père voulait, Dante ? » Ace a demandé avec une pointe de frustration dans sa voix. « Il a demandé à te voir » a répondu Dante rapidement. « Nom de Dieu ! » Ace a grogné en sortant, essayant de ne pas montrer qu'il était contrarié. Je l'ai simplement regardé fixement. « Je m'appelle Sofia » Je me suis présenté. « Je m'appelle Dante », il a souri.

« Désolé de vous interrompre », Dante s'est excusé. « Ça va », murmurais-je en sortant de la salle des Ace. « Nous nous entraînions simplement à danser. » J'ai souri, je suis parti.

Je suis arrivé dans ma chambre et j'ai fermé la porte, en m'assurant de la verrouiller. J'ai poussé un soupir. Je ne sais pas ce que c'était à cause du soulagement, de la tristesse. Mais je savais qu'une partie de moi aussi était bouleversée.

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XOXO de Kynee