Ace

Admettre

« Un bâton de baseball » a marmonné Ace, les yeux fermés. « Restez éveillé, je ne sais pas si tu as une commotion cérébrale. » Je l'ai averti en parlant d'un ton doux ; il me brisait le cœur. Je pouvais sentir l'inquiétude commencer à s'accumuler dans ma poitrine. Mes yeux arrosés que j'ai doucement appuyé le tissu contre son cou, gagnant un sifflement de sa part.

Toute la maison était silencieuse et toujours à l'exception d'Ice qui faisait du bruit de l'intérieur du salon. Une larme m'est sortie de l'œil en voyant Ace blessé. J'ai regardé ses yeux épuisés se lever vers le mien quand il m'a entendu renifler. Il prit sa main et essuya la larme qui coulait lentement sur ma joue. « Arrête de pleurer » murmura-t-il faiblement.

« Pourquoi tu as fait ça ? » Je secouais la tête. « Pourquoi aller te faire tuer alors que tu sais que je serais ici à attendre votre retour. »

« Je ne sais pas. »

« Tu sais que j'ai besoin de toi » J'ai pleuré, ma lèvre inférieure essayant de combattre un carquois. Il m'a regardé avec un regard coupable. « Tu n'as pas besoin de moi, Sofia », il secoua lentement la tête à cause de son cou douloureux. « J'ai besoin de toi. »

« Tu ne devrais pas » murmura-t-il, « Tu étais égoïste, tu as laissé notre relation telle qu'elle était et tu as failli mourir. Tu savais que c'était dangereux et tu voulais nous laisser comme ça ! »

« Qu'est-il arrivé si tu étais mort ? Je m'en serais voulu, Ace. » Je pleurais en laissant un sanglot échapper à mes lèvres. Il m'a levé le sourcil. « Je suis égoïste, je sais », hocha légèrement la tête avec un ton épuisé. « Tu ne m'aimais pas assez pour essayer de réparer les choses avant de partir » des larmes coulaient sur mon visage.

« Non, je ne t'aime pas » siffla-t-il avec colère, ses yeux avaient une couche brillante sur eux, signalant qu'il était bouleversé. « D'accord », ma voix était calme alors que je hochais la tête sur le point de sortir. « Je t'aime Sofia », il m'a saisi le poignet ; il avait l'air bouleversé de ne pas vouloir l'admettre à moi ou à lui-même. Ses paroles m'ont ouvert les yeux. « Tu m'aimes ? » répondis-je étant surprise. Son regard est tombé sur le sol. « Oui » a-t-il hoché la tête. « Je ne veux pas » a-t-il grogné en l'admettant. « Mais je ne peux m'empêcher d'aimer chaque partie qui te constitue, que tu ries ou que tu joues avec tes mains quand tu es nerveuse. Je ne peux m'empêcher d'aimer quand tu es allongé à côté de moi, passant ta main dans mes cheveux. Je me sens en paix avec toi dans mes bras. Je me sens heureux quand je suis avec toi Sofia. Je ne veux pas t'aimer parce que je sais qu'un jour, je devrai te perdre, et je ne serai jamais préparé pour ça », il a secoué la tête. Il parlait presque sur un ton de colère, mais je savais que c'était parce qu'il était émotif.

« J'étais d'accord pour mourir jusqu'à ce que tu arrives parce que maintenant si je meurs, je ne te reverrai plus jamais et il ne pourrait pas y avoir une pensée plus douloureuse. »

« Alors oui, je suis allé là-bas et je serais probablement mort, mais je ne pouvais pas à cause de toi », il a levé les bras. « Parce que l'idée de te quitter est trop douloureuse à comprendre. »

Je restai silencieux pendant qu'il me fixait.

J'ai vu une légère déception sur son visage quand il a pensé que je n'allais pas lui répondre.

« Je t'aime aussi » J'ai marmonné avec un doux sourire sur mon visage. Son visage s'est immédiatement adouci à mes mots. « Vraiment ? » il ne pouvait pas repousser son sourire. « Oui, imbécile », je riais avant de presser mes lèvres contre les siennes. Il a pris ma taille dans ses bras et nous a serrés jusqu'à ce que nous soyons corps à corps ; je suis tellement amoureux de cet imbécile.

Il a souri au baiser et m'a fait rire à nouveau avant de s'appuyer le front contre le mien. « Redis-le » murmura-t-il. J'ai souri ; « Je t'aime » J'ai picoté ses lèvres tout de suite après. « Je t'aime » son sourire s'est estompé lorsqu'il a parlé. « Qu'est-ce qui ne va pas ? » J'ai demandé. « Rien, juste penser à toutes les mauvaises choses qui pouvaient nous arriver » il avait l'air traumatisé. « Ne fais pas ça, tu vas t'amuser » J'ai posé mon doigt sur ses lèvres.

Il hocha la tête avec un sourire narquois.

« Oh, avant que tu sois grognon, je dois te dire que mon frère nous a invités à dîner demain, tu n'as pas le choix, bonne nuit, je t'aime » Je l'ai tapoté sur le dos, en sachant qu'il n'aimerait pas ça. Son visage s'est immédiatement détaché. « Tu plaisantes », il a soufflé, ses sourcils fronçaient les sourcils puisqu'il n'était pas impressionné.

« Non ». J'ai souri en entrant dans la cuisine. Il a gémi bruyamment en se levant du siège des toilettes. « Je souffre » a-t-il grogné en tenant son épaule. J'ai erré vers lui. « Tu l'as cherché toi-même » j'ai souri. Il a tapoté le bleu sur son cou, se faisant grimacer. « Il aurait pu te casser le cou » murmurai-je. Il serra les dents en appuyant sur d'autres ecchymoses. J'ai passé mon doigt sur son os douloureux au cou. « Tu veux que j'embrasse tes bleus ? » Je me pose la question avec un doux sourire, le regardant fixement innocemment. Il hocha légèrement la tête. J'embrassai doucement sa pommette, puis son col. Je lui piquai l'épaule à côté de son biceps.

Il mit son doigt sous mon menton, levant la tête pour l'embrasser. Il m'embrassa doucement, savourant le moment, nous savourant. « Pouvons-nous aller au lit maintenant ? » Je me suis frotté la nuque maladroitement. J'étais encore gêné de lui demander. « Tu devras peut-être me porter dans les escaliers » a-t-il dit en plaisantant. « Je ne peux pas porter ton gros cul dans les escaliers » ai-je rétorqué avec humour. Il fit un visage choqué avant qu'un sourire narquois n'apparaisse.

« Tu aimes mon cul ». « Oui, je le veux » J'ai hoché la tête.

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« Ace Thiago Hernandez, si tu n'es pas ici dans deux minutes, je viens là-haut et je te tire vers le bas par ta cravate » Je lui ai crié dessus, me faisant sourciller par Dante qui était en état de choc que j'étais capable de parler à Ace de cette façon.

« Je ne savais pas que ma mère était encore en vie » a-t-il riposté. « Ce n'est pas une blague drôle ». Je lui ai crié dessus.

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XOXO de Kynee