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                      ♥️♥️Habib♥️♥️

Habib - je me souviens de l'endroit où je l'ai rencontré. Elle m'est apparu comme un ange, un ange qui n'avait rien à faire dans ce monde pourri et égoïste. J'étais en admiration face à son physique si simple mais provocateur. Elle était là, juste devant moi en manipulant son téléphone, ses yeux brillaient derrière ses lunettes qui gênait ma contemplation. C'était pas une quelconque fille , elle ne ressemblait à aucune autre fille. C'était la seule qui m'impressionnait à chaque fois que je la voyais , elle sortait du lot tu vois. On se voyait souvent pourtant je ne me sentais pas heureux parce que je la voyais souvent . Non ! J'étais heureux parce que je n'avais aucun contrôle sur elle. Ouais, c'est stupide, toute cette histoire est stupide.

Je ris avec sarcasme et bois mon jus d'orange fraîchement pressé.

Habib- Elle était timide comme à des moments et franche quand il fallait aussi et c'est ce qui m'attirait le plus chez elle. J'étais bien juste à l'idée qu'on marchait sur un fil sans savoir où tout ça allait nous mener. Sans ... sans savoir quand est-ce qu'on allait tombé et puis on s'en foutait de ça. Elle vivait, elle aimait vivre , je ne pouvais avoir un quelconque contrôle sur elle, on ne peut contrôler une âme qui émane tellement de lumière. C'était pas possible. Elle m'a rendu dingue, complètement dingue. Au point où nous deux ça devenait jamais sérieux.c'était pas de l'amour qu'on avait, non c'était plus fort que ça je crois.  C'était un sentiment qu'on ne peut ressentir dans une vie.

Je soupire et regarde la petite photo d'Asmaa qui est dans mon portefeuille depuis 6 ans.

Habib- on avait pas besoin de se montrer, alors qu'en général , les femmes avec qui je suis sorti étaient hyper extravagantes qui aimaient s'afficher comme si j'étais un trophée et tu sais, une fois elle avait caressé mon bras timidement devant quelques personnes à un restaurant juste pour faire capter à ses filles qui me regardaient que j'étais à elle .
Ça ne me dérangeait pas qu'elle soit timide et féroce en même temps, elle fonctionnait comme ça et pour une fois j'avais envie de changer les choses et d'essayer un truc différent tu vois ? Elle aimait les livres, elle pouvait se trimballer avec cinq ou six gros bouquins , ça me faisait sourire. Je me souviens qu'en rentrant des cours elle aimait s'asseoir au sol de sa chambre pour surligner des mots dans ses livres, elle déchirait parfois des pages de devoirs rédigés et le plus surprenant, j'aimais la regarder replacer ces lunettes innocemment, si concentrée qu'elle ne sentait jamais ma présence . Elle pouvait rester là des heures jusqu'à ce qu'elle s'en dorme sur ses livres toute épuisée. Parfois je lisais les papiers mis en boule, des textes qu'elle écrivait lorsqu'elle s'improvisait en écrivaine, je crois... je crois qu'elle détestait ses textes, elle n'aimait pas ce qu'elle écrivait et pourtant c'était si beau, tristement beau Comme elle.

Je soupire longuement pour évacuer cette tristesse que j'ai en moi.

Bela - j'ai demandé qui était cette fille sur la photo et j'ai bougé le couteau dans la plaie , je suis désolé de t'avoir fait revivre de souvenirs douloureux.

Habib- ils ne sont pas si douloureux que ça ! Mes souvenirs avec elle sont ce qui me permettent de me lever chaque matin pour affronter ce monde.

Bela- ça se voit que tu l'aimais !

Habib- je ne l'aimais pas... je l'aime toujours et cela me tue chaque jour un peu plus.

Bela - tu penses la voir un jour ?

Habib - oui ! Après que j'ai fini de régler le compte du parrain, je la retrouverai où qu'elle soit et je ferai d'elle ma femme.

Bela- et si après toutes ses années elle ne t'aime plus et qu'elle soit déjà passé à autre chose comme par exemple : un mari et des enfants ?

Habib- elle deviendra mienne peu importe sa situation, je vais la reconquérir jusqu'à ce qu'elle me revienne.

Bela - j'espère aimer autant que tu l'es aujourd'hui, ça a l'air génial.

Habib - avant de tomber amoureux monsieur le commissaire dit moi avais-tu saisi la marchandise au port ?

Bela - euh oui Habib, je ne sais comment te remercier en six ans je suis devenu l'un des meilleurs policiers du pays, je sais que le mérite ne me revient pas mais je suis trop heureux de ralentir les activités illégales de ce parrain.

Habib- bientôt tout cela sera terminé, je sais qu'actuellement il est à bout puisque toutes ses tentatives de m'éliminer ont échoué lamentablement, j'ai arrêté des conteneurs de drogues qui lui ont valu la peau des fesses tout ce qui me reste c'est d'arrêter son trafic d'enfants et en ce moment je prendrais un malin plaisir de l'envoyer en prison avec toutes les preuves que je détienne.

Bela - quand tu m'as appelé il y'a six ans me disant que tu voulais changer de vie et sortir de ce monde dont tu es né , j'ai cru que tu allais tué le parrain pour en finir mais tu as choisi de le faire avec la justice, c'est impressionnant face à un homme comme toi qui tuais tout ce qui te gênait à part moi bien sûr.

Il sourit en me fixant, eh oui ! Bela a toujours été un commissaire collé à mes fesses, tout ce qu'il voulait c'était me mettre en prison et aujourd'hui il est devenu mon meilleur ami, il m'a hébergé malgré que le parrain faisait exploser maison, voiture, moto qui m'appartenaient. J'ai tant de fois voulu le tuer sous les ordres du parrain mais il y'avait toujours quelques choses qui le sauvait.

Bela - et maintenant ? Que comptes-tu faire ?

Habib- je dois suivre Soul parce qu'ils ont changé toutes les endroits que je connaissais.

Bela - et ton ex ... riam non !

Habib - non après l'humiliation que je lui ai fait il y'a six ans je ne veux pas l'utiliser pour la faire encore souffrir. Et puis je veux dire à Asmaa lorsqu'on se verra que depuis qu'elle m'a quitté aucune femme n'a été dans mes bras.

Il pouf de rire ce qui lui a valu mon mauvais regard.

Bela - tu es devenu comme ces hommes dans les séries indiennes, trop d'amour dans ton cœur.

Habib - si seulement tu savais à quel point je l'aime.

Bela - désolé de dire ça mais et si elle est déjà morte ? Parce que c'est une possibilité.

Mon cœur se serre , bien sûr que j'ai pensé à ça mais j'ai toujours été une personne optimiste, je sens que notre histoire n'est pas encore fini.

Habib- ne dis pas d'absurdité mon cher ! C'est moi qui te le dit bientôt nous allons nous retrouver, je le sens.

Il finit mon jus en regardant sa montre.

Bela- monsieur l'amoureux j'ai été honoré d'écouter vos maux de cœur mais à présent je dois partir sauver le monde et vivre dans le monde réel.

Habib- vas-y pas la peine de me sortir des longs discours à la con.

Il me fait une tape avant de sortir, je souris avant de regarder la photo d'asmaa et soupire.

Habib- tu me manques tellement !

Puis j'embrasse la photo et la remet en place, ce n'est pas le moment de s'attendrir, je dois en finir avec cette histoire de parrain pour pouvoir mener une vie heureuse à tes côtés ma Asmaa !

Foutue Romance Où les histoires vivent. Découvrez maintenant