Επίβλεψη •Eijiro Kirishima•

5

Nous étions là, allongés par terre dans cette rue déserte le visage pleine d'égratinures.

Nous étions silencieux, ce qui était rare entre Katsuki et moi.

On regardait le ciel qui était couvert de quelques nuages et le soleil commençait lentement à se coucher.

Soudainement, une question me vient en tête.

- Hé, l'œuf ou la poule ?

Je sens qu'il me regarde avant de parler avec un ton plaisant.

- L'œuf bien évidemment, après la poule est apparu avec une mutation.

Je tourne ma tête vers lui, de façon à le regarder.

- Tu sais que t'es pas con toi ?

- Par contre toi tu l'as toujours été.

Je fronce les sourcils face à cette remarque.

- Vas-y je te partage mes question et te fais même un compliment et c'est comme ça que tu me traite ?

Il se lève et me jette un regard dur avant de parler.

- T'es chiante à te plaindre.

Il tourne les talons et repart, son sac de cours sur les épaules.

J'ouvre la porte de la maison en m'assurant que maman n'était pas dans les parages.

J'enlevai mes chaussures discrètement et je commence à monter les marches en faisant le moins de bruit possible.

J'arrivais enfin devant la porte de ma chambre mais avant que je ne puisse abaisser la poignée je me fis interrompre par une voix inquiète.

- Qu'est ce qui t'es arrivé ?

Je me tourne et je vois mon frère inquiet de mon état.

- Rien, une petite bagarre qui a mal tourné avec Katsuki.

Il est surpris que je lui réponde franchement mais le vert se reprend rapidement.

- Il faut te soigner avant que tes blessures ne s'infectent. Me dit Izuku.

Je hausse les épaules avant de lui répondre.

- Pas la peine ce n'est rien du tout. Ça va partir dans une semaine je dirais.

Il me prend le bras afin d'examiner les blessures qui sont dessus.

Il relève ensuite les yeux vers moi j'eus la surprise d'y voir une lueur étrange.

Une lueur que je n'ai jamais vu auparavant dans ses yeux à lui.

Je n'eus pas le temps de réfléchir plus qu'il m'entraîna dans la salle de bain.

Je m'assieds sur le bord de la baignoire alors que Izuku sortait la trousse de secours.

Il commence d'abord à désinfecter puis pose les pansements et les bandages aux plaies les plus importantes.

Quand il eût finit il range tout.

Je me lève en le remerciant puis avant de quitter la pièce il m'interpelle.

- Dis moi Reiko, je peux te poser une question ?

Je le regarde quelques instants l'incitant à poser sa question.

- Pourquoi me détestes-tu ?

Je fronce les sourcils face à sa question idiote.

- Tu me poses vraiment la question ? Si tu m'as aidé pour me montrer ta débilité trace ton chemin.