~Smile !~ •Kise Ryota X OC•

•Chapitre 10•

Le lendemain :

J'ai quasiment pas dormi de la nuit. Pour changer. Ça m'a permis de repenser à tout ça. Du coup, je pense que je vais retourner en cours lundi. Au pire, qu'est-ce qui va se passer ? Je vais croiser Lia ? Et alors ? Elle m'a déjà humiliée, elle va pas continuer éternellement. Et dans le pire des cas, je resterai tout le temps avec Kise. Comme ça elle m'approchera pas.

Pour ce qui ai du basket, j'ai quand même décidé d'arrêter. Je n'ai plus la foi de continuer. Je pense que c'est ce qui me fait le plus mal. Devoir arrêter ce qu'on aime le plus parce que quelque chose ou quelqu'un vous en a dégoûter c'est vraiment très douloureux.

Bref, il est actuellement 13h et Satsuki passe me chercher à 14h pour aller chez le médecin. Évidemment, je suis toujours dans mon lit et je suis absolument pas prête. Bon bah quand faut y aller.

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Nouveau record battu. J'ai réussi à me préparer en à peine une heure et ce même avec un genou qui fonctionne mal. Je suis à l'heure. C'est un miracle. Sinon, plus sérieusement, je viens de finir de préparer. Satsuki ne devrait pas tarder. Je choppe ma veste et commence à descendre les escaliers doucement mais sûrement. Au même moment la sonnette retentit.

Moi : Entre. C'est ouvert.

Elle ne se fit pas prier et entra. Je venais de finir de descendre. Je vais dans l'entrée et met mes chaussures.

Satsuki : J'aurai jamais cru que tu serais à l'heure. J'étais persuadée que quand j'allais arriver, t'allais encore être dans ton lit et que t'allais me dire que tu voulais pas sortir.

Moi : J'ai falli le faire. Mais j'ai besoin de me bouger un peu. Puis, malgré tout, mon genou me fait mal donc j'ai besoin qu'on me dise quoi faire.

Satsuki : Sage décision. On y va ?

Moi : Ouai.

On se dirigea alors chez le médecin. En marchant. Ce fut long. Et j'ai mal. Oui je sais je me plains souvent. Bref, on finit tout de même par arriver à destination. Le médecin nous accueillit. On le connaît bien, c'est ici qu'on viens à chaque fois qu'on est malade ou blessé. Espérons que ça ne soit pas trop grave.

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La consultation à durer plus d'une heure. C'était très long. Et très chiant. Tous ça pour me dire que j'ai une sorte de grosse entorse et que je ne dois pas faire de sport pendant minimum un mois. Super. Il m'a également donné une attelle que je vais devoir porter tout le temps. Ainsi que des béquilles que je vais devoir utiliser pendant au moins une semaine pour éviter de trop m'appuyer sur mon genou. Bref, c'est la grande joie. Dire que je vais devoir me balader au collège avec des béquilles, quel enfer. Ça me soule déjà.

On s'est pas plus attardé que ça et on est rentré direct. Satsuki est restée un peu chez moi pour qu'on puisse discuter un peu. Je lui ai dis un peu plus précisément ce qui s'est passé au vestiaire avec Lia. Elle était très énervée contre elle du coup. Ce qui peut se comprendre. Puis elle m'a expliqué ce qui s'est passé pendant leur finale. De ce que j'ai compris du coup, ils ont joué contre un ami à Kuroko. Il leur avait demandé de jouer sérieusement mais ils n'ont pas tenu leur promesse. Du coup, Kuroko ne s'est plus pointé au club. Ça se comprend, les gars ont pas été très réglos sur ce coup là. Elle m'avait raconté ça avec beaucoup d'émotion. Elle est toujours très impliquée quand ça parle de Kuroko. Je trouve ça mignon.

On a finalement passé toute l'après midi ensemble. Ça faisait longtemps. Et c'était très agréable. Ça m'a fait beaucoup de bien de passer un peu de temps avec elle. Avant de partir, elle m'avait fait promettre de venir en cours la semaine prochaine. J'avais prévu d'y aller de toute façon. Mais bon, faut que je rattrape tous les cours demain du coup. Ça, par contre, ça me gonfle. Mais j'ai pas le choix. Si je veux dormir en cours, il faut au moins que je rattrape ce que j'ai raté. Bon bah au boulot. Autant commencé maintenant ça m'en fera moins demain.

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Lundi :

Comme je l'avais décidé, je suis allée en cours. Ça m'enchantais pas plus que ça mais je me suis rendu compte que je dormais mieux en classe que chez moi donc il fallait que j'y aille. J'étais arrivée en classe et Kise n'était pas encore là. Comme à mon habitude, je suis allée à ma place et je me suis allongée sur ma table. J'entendais les gens de ma classe parler un peu de moi. Certains compatissaient, par rapport à la défaite et à ma blessure. D'autres me méprisaient et se moquaient de moi parce que je n'étais pas venu en cours la semaine dernière. Ils considéraient que j'avais fui mes responsabilités et que donc j'étais une lâche. Eh bin, la journée commence bien. Heureusement, Kise arriva peu de temps après.

Kise : Salut Tanizaki-chan ! Je suis content de voir que t'as décidé de venir.

Moi : Salut. J'allais pas sécher éternellement. J'avais juste besoin d'un peu de temps pour réfléchir à tout cela.

Kise : Et alors, ça va mieux du coup ?

Moi : Bof.

Au même moment, Lia entra dans la salle. Son regard avait changé. Il n'était plus rempli de haine, mais victorieux. Vivement la fin de l'année.

Kise : Et du coup, c'est grave ton genou ?

Moi : Pas trop. Fin, disons que ça pourrait être pire. Mais j'ai pas le droit de faire de sport pendant un mois.

Kise : Ah oui quand même. Tu vas pas pouvoir reprendre le basket du coup. C'est dommage.

Moi : Pas plus que ça vu que j'ai décidé d'arrêter.

Kise : Sérieusement ? Mais pourquoi ?

Moi : J'ai simplement plus envie. J'ai perdu toute motivation c'est tout.

Il n'eut pas le temps de rajouter quelque chose puisque le prof entra. Mais je voyais une sorte de déceptions ou de l'étonnement dans son regard. Faut dire qu'il aimait bien quand on jouait au basket ensemble. Je peux comprendre qu'il soit un peu déçu. Mais je ne peux pas continuer.

À vrai dire, j'avais déjà voulu arrêter il y a quelque temps. Précisément après la mort de mon père. Je ne voyais pas l'intérêt de continuer sans lui. Mais Daiki m'avait forcé à continuer. C'est grâce à lui que j'ai continué d'aimer le basket. Mais maintenant qu'il me considère comme une joueuse médiocre et qu'il ne m'en empêchera pas, je peux arrêter. C'est très contradictoire que j'aime ce sport plus que tout mais que ce soit aussi à cause de ce sport que je souffre autant. Non en fait c'est logique. Ma souffrance est proportionnelle à l'amour que lui porte. C'est pour ça que ça me fait aussi mal d'arrêter. Pourtant, c'est la meilleure chose à faire. J'ai trop souffert ces derniers temps à cause du basket. Mais est-ce que ça ne sera pas plus douloureux d'arrêter ?

Je ne sais pas, on verra bien.

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C'est la fin de ce chapitre. C'est bientôt la fin de "l'arc collège". Les choses plus importantes arriveront donc par la suite.
Dites moi ce que vous en avez pensé !

:)

1173 mots.