Le jour tant attendu est enfin arrivé. Cette après-midi, nous allons affronter l'académie Niiyama, je vais prendre ma revanche sur l'année dernière. Le seul problème, c'est que je n'ai quasiment pas dormi de la nuit. Si j'ai dormi deux ou trois heures c'est un miracle. En fait, j'arrêtais pas de me refaire la finale de l'inter-collège en boucle dans ma tête. J'arrivais pas à oublier la frustration que j'ai ressenti ce jour-là. Et comme ça me soulait de pas dormir, j'ai regardé toutes les vidéos de Niiyama que je trouvais sur internet. J'avais parfaitement bien analyser leur manière de jouer et je m'étais donc rendu compte qu'elles sont bien plus fortes que Rakuzan. Et même si j'ai dit que je stressais jamais avant un match, là j'avoue j'étais pas bien. J'ai peur d'échouer à nouveau. Et cette fois-ci, les filles comptent vraiment sur moi alors je ne veux pas les décevoir. C'est tout ça qui a fait que j'ai pas dormi. Mais bon je me reposerait un peu dans les vestiaires.
Je venais de fermé mon sac, j'ai tout, je peux y aller. J'ai descendu les escaliers et j'ai rejoins mon frère dans l'entrée. Ils jouent leur petite finale juste après notre finale. Nos parents et nos petits frères nous regardaient finir de nous préparer. Ils avaient l'air fière de nous. Alors qu'on allait y aller, ma mère m'a interpellé. Je me suis tournée pour lui faire face.
Maman : J'aimerais te donner ça Naomi.
Elle me tendis un porte-clé. C'est un porte-clé que l'ont peut ouvrir et quand je l'ai ouvert, j'y ai découvert une photo de moi enfant dans les bras de mon père et une photo de nous trois. J'ai questionné ma mère du regard.
Maman : C'était le porte-bonheur de ton père. Il l'avais toujours sur lui et il paniquait quand il ne l'avait pas. L'année dernière je t'ai beaucoup délaissé et je m'en veux. Mais cette année, je viendrai te voir jouer et je voulais que tu ais ce porte-clé. Ton père aurait aimé que tu l'aies pour qu'il te porte-bonheur à toi aussi.
J'étais très touchée par cette attention. Elle se rattrape pour ces années où elle n'était pas très présente pour moi. Je l'ai prise dans mes bras pour la remercier. Moi aussi j'ai été distante, c'est autant de sa faute que de la mienne.
Moi : Merci maman. J'en prendrai soins.
Je l'ai glissé dans la poche de mon survêtement puis on est parti sous les encouragements de notre famille.
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On avait retrouvé nos équipes devant le gymnase. On a échangé quelques mots tous ensemble puis on est partis chacun de notre côté en nous souhaitant bonne chance les uns les autres.
Notre match est dans un peu plus d'une heure mais on est quand même allée au vestiaire pour poser nos affaires et commencer à nous concentrer. Perso, j'en ai profité pour faire une sieste. J'avais besoin de me reposer un peu si je voulais être à fond pour le match. Mais malgré ma petite sieste, je pouvais pas m'empêcher d'avoir peur de ce match. J'ai peur de ce qu'il peut se passer, surtout que Lia est dans l'équipe d'en face. Pour éviter d'inquiéter mes coéquipières, j'ai demandé à aller prendre l'air pour me concentrer. Et elle m'ont laissé faire. Je suis donc sortie. Je suis allée à l'arrière du gymnase, là où j'avais accompagné Kise avant son match contre Haizaki. Il y avais une rambarde un peu plus loin, j'y suis allée et je me suis appuyée contre celle-ci. Je voyais les gens un peu plus loin qui venait pour voir les derniers matchs de la compétition. Les gradins vont être plein à craquer, ça met une certaine pression. J'ai ensuite fixé le ciel, comme à mon habitude. Je pensais que ça allait me calmer mais non. Je tremblais à l'idée de jouer. Et pour une fois, ce n'était pas de l'excitation. J'ai finalement poussé un énorme soupire avant de poser ma tête dans mes bras.
Moi : Je m'énerve sérieux... C'est qu'un match comme les autres...
Dans mes lamentations, j'ai entendu des pas venir de derrière moi. Et bizarrement je me doutais de qui c'était.
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~Smile !~ •Kise Ryota X OC•
Fanfiction" Tu sais c'est quoi mon objectif cette année ?" "Non. C'est quoi ?" "Réussir à te faire sourire. Un vrai sourire sincère et honnête !" Sa réponse m'arracha un petit rictus. "T'es vraiment bête toi." Et pourtant, qu'est-ce que je tiens à cet abrutis...