Starlight | Charles Leclerc [FRENCH VERSION]

Chapitre 3 : Jour de course

« Les emotions les plus belles sont celles que tu ne peux pas expliquer. » — Charles Baudelaire

👤 juliavidal

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mclaren It's race day ! 🏎️🏁
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juliavidal 🔥🔥🔥
kpz_lp923 Can't wait to see her in the wall 🤣

Dimanche, jour de course

Lorsque le réveil de Julia sonna, il était neuf heures pile. Elle tendit le bras et l'éteignit immédiatement, avant d'ouvrir un œil et de découvrir que Pierre avait pris la poudre d'escampette, la laissant seule avec Charles. Ce dernier dormait profondément, il ne semblait même pas avoir entendu le réveil, ce qui fit sourire Julia. Il avait toujours été un grand dormeur, elle ne comptait même plus le nombre de fois où il était arrivé en retard au collège et au lycée, juste parce qu'il n'avait pas entendu son réveil.

La jeune femme prit également conscience de la position dans laquelle elle s'était endormie. Elle était allongée sur le flanc, à quelques centimètres de Charles, qui avait enroulé son bras autour de sa taille pour la maintenir fermement contre lui. Julia regarda le monégasque qui semblait complètement apaisé, et son cœur se mit à battre un peu plus rapidement.

Néanmoins, le visage de Charlotte apparut dans l'esprit de la jeune femme, et elle ne put s'empêcher de se sentir coupable. La copine de Charles n'avait jamais été très friande de la relation que ce dernier entretenait avec Julia, probablement parce qu'elle l'avait toujours considérée comme une rivale. Ce qui, dans un sens, n'était pas totalement faux.

Julia avait toujours eu un faible pour Charles, mais elle n'avait jamais osé lui avouer. D'une part parce qu'elle n'a jamais su si cela était réciproque, d'une autre parce qu'elle ne voulait surtout pas gâcher leur amitié, qui était beaucoup trop importante à ses yeux, plus que n'importe quoi. Charles et Charlotte étaient en couple depuis un peu plus d'un an maintenant, et Julia s'était résignée, elle n'avait aucune chance avec Charles. Ils étaient de simples meilleurs amis.

Avec les hommes, Julia n'avait jamais eu de chance. Sa plus longue relation avait duré huit mois, et il avait fini par la tromper. Depuis, elle préférait se concentrer sur sa carrière, l'amour viendrait quand elle s'y attendrait le moins. Tout ce qu'elle demandait, c'était un homme gentil, attentionné, mais par dessus tout, un homme qui comprendrait sa passion pour la Formule 1.

Charles se mit à bouger, et il ouvrit enfin les yeux. La première chose qu'il vit fut le visage de Julia, ses deux pupilles noisettes le regardaient avec tendresse et amusement. Il afficha un sourire, encore à moitié endormi.

— Salut, murmura le monégasque.
— Salut marmotte, lui répondit-elle.
— Oh, j'ai pas entendu le réveil, c'est ça ? soupira-t-il en se frottant les yeux.
— Ça fait au moins dix minutes qu'il a sonné, ricana la jeune femme.