Starlight | Charles Leclerc [FRENCH VERSION]

Chapitre 5 : Home

« Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide. » — Sigmund Freud

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itsmeolivia damn, dating Charles must be a fairytale fr

Le réveil de Julia le lendemain matin fut difficile. Elle regretta immédiatement d'avoir un peu trop abusé de la boisson, et se promit de ne pas recommencer. Comme elle le faisait à chaque lendemain de soirée.

Nous étions donc lundi vingt-neuf mars, et la prochaine course n'avait lieu que dans trois semaines, en Italie. La française était en repos pour les six prochains jours, et elle allait en profiter pour rentrer chez elle, à Monaco, afin de revoir sa famille. Son avion décollait à seize heures, elle avait encore un peu de temps devant elle.

Julia décida de se lever, voyant qu'il était déjà onze heures et que son ventre criait famine. Elle prit une douche, ce qui lui permit de se réveiller un peu, puis s'habilla dans des vêtements confortables, à savoir un jogging et un sweat à l'effigie de son écurie. Elle attacha ses cheveux en une queue-de-cheval, puis attrapa ses affaires avant de sortir de sa chambre pour aller petit-déjeuner.

Pour la seconde fois, elle sortit au moment où Carlos passait devant sa chambre. Ils éclatèrent tous les deux de rire, mais Julia grimaça car cela lui fit mal à la tête.

— Je vais finir par croire que tu le fais exprès, sourit-elle en faisant la bise à l'espagnol.
— Promis je ne suis pas un stalker, s'innocenta-t-il en levant les mains en l'air.

Elle ricana, puis ils prirent le chemin de l'ascenseur ensemble.

— Pas trop mal aux cheveux ? lui demanda Carlos, amusé de la tête qu'elle tirait.
— Ne m'en parle même pas. Ça ne se fait pas, tu n'as même pas l'air fatigué toi ! A croire que tu t'es couché tôt, râla-t-elle.

Le pilote de la Scuderia éclata de rire, puis l'ascenseur arriva. Ils rejoignirent le rez-de-chaussée, puis la salle du petit-déjeuner où ils retrouvèrent Pierre, qui portait des lunettes de soleil et semblait dormir dans son bol de céréales, Daniel, plus réveillé que jamais, comme s'il ne s'était pas couché à six heures du matin, Charles et Lando, qui dormaient à moitié eux aussi, ainsi que Lewis, qui avait l'air de bien se moquer des gueules de bois.

Julia et Carlos se servirent le petit-déjeuner puis rejoignirent leurs collègues. Quand Charles les vit arriver ensemble, il retint de justesse un soupir. Julia s'installa à côté de Pierre, lui donnant un coup d'épaule, ce qui fit sursauter le français.

— Putain Julia, grommela-t-il en lui rendant son coup d'épaule.
— Bonjour à toi aussi Gasly, sourit la jeune femme.
— Plus jamais je bois une goutte d'alcool, maugréa-t-il en se frottant les yeux.
— C'est marrant, je me faisais la même réflexion ce matin. Et la dernière fois que j'ai eue une gueule de bois aussi, répondit Julia.