Starlight | Charles Leclerc [FRENCH VERSION]

Chapitre 17 : Officialisation

« L'amour que j'éprouve ne peut se faire connaître par des paroles ; non, les mots ne feront pas comprendre cet amour, ni la façon dont je le sens : cœur ne saurait l'imaginer, ni langue le dire. Ce que je dis n'est rien auprès de ce qui m'étreint la poitrine si fortement. »
— Giacomo Da Lentini, Plaintes d'un amant

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mlnmarta Bestie @juliavidal ❤️
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juliavidal Love you to the moon and back 🤍
joris_trouche Ça slay fort 😎

10 mai 2021, Monaco

La soirée s'acheva, et peu à peu, la bande d'amis se dissout. Julia et Charles étaient les derniers à partir après avoir aidé Nico à débarrasser et ranger, ce dernier étant relativement bien entamé par l'alcool. Le monégasque l'aida même à se coucher avant qu'il ne parte, car il était incapable de monter les escaliers menant à sa chambre. Julia les filmait avec son portable, morte de rire, alors que leur ami se mit à chanter de manière désastreuse Wannabe des Spice Girls.

— Mec, arrête le désastre je t'en supplie, grimaça Charles alors qu'ils atteignaient enfin l'étage.
— Tu remets en doute mes talents de chanteur ? parvint à balbutier Nico en se jetant sur son lit.
— Quand t'es sous alcool, oui.

Il n'entendit probablement pas la réponse de Charles, puisqu'il se mit à ronfler après quelques secondes à peine. Le monégasque sourit en levant les yeux au ciel, puis il redescendit pour rejoindre Julia, qui venait de réunir leurs affaires et de vérifier que tout était bien fermé.

— Prête ?
— Je n'attendais plus que toi, sourit la jeune femme en lui tendant son sweat-shirt.

Charles s'en saisit, puis ils se dirigèrent tous les deux vers la sortie, prenant soin de fermer la porte avec la clef de secours qui était cachée sous un pot de fleur. En arrivant devant leurs voitures respectives, les deux amoureux n'avaient pas la moindre envie de se quitter.

— Tu viens dormir chez moi ? proposa Julia dans une moue que Charles trouvait adorable.
— Je mourais d'envie de te le proposer, avoua-t-il en déposant un baiser sur sa tempe. Il faut juste que je passe chercher des affaires chez moi.
— Je t'attends chez moi alors.
— Oui, mais je veux un bisou avant.

Julia sourit, puis elle s'approcha de Charles qui l'enlaça tendrement par la taille. Elle entoura ses bras autour de son cou, et sentit les papillons dans son ventre, une sensation familière qu'elle appréciait de plus en plus. Elle était tellement amoureuse de lui, allant même jusqu'à se demander si elle n'était pas un peu folle de l'aimer à ce point.

Parfois, l'immensité de son amour lui faisait peur, parce que plus le temps passait, plus elle tombait amoureuse de lui, et plus son absence lui semblait inconcevable. Elle devenait de plus en plus dépendante de Charles, et ce n'était pas forcément une bonne chose, elle en avait conscience. Mais à cet instant précis, elle s'en fichait pas mal. Ce qui comptait à l'instant même, c'est qu'il était là, à l'embrasser elle, et pas une autre.