\Chapitre 2/

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Pdv- Chuuya

Suite à la cérémonie de la moisson des pacificateurs (les flics) m'ont emmené dans une pièce de la mairie pour que je puisse parler avec mon frère. 

En soit, c'est le moment des adieux pour moi et mon frère. 

Alors que je l'attendais, je faisais les 100 pas dans la pièce en tentant temps bien que mal de calmer mes nerfs au bords de la rupture. Je me dis à moi-même.

C- Respire Chuuya... Tout va bien. Tu vas juste potentiellement mourir. Ouais, rien d'inquiétant en somme !

Mon frère entra aux moment où je finis ma phrase. Pendants quelque secondes on se regardait tout deux en silence. Ses yeux d'un bleu similaire au bleu du ciel montraient toutes l'inquiétude qu'il avait pour moi à cet instant précis... Après ce court moment de silence, il courut vers moi et me prit dans ses bras pour m'enlacer. Pour moi ses bras étaient l'endroit le plus sûr pour moi dans ce bas monde actuellement. Il ne cessait de me répéter "Bat-toi" ou encore "Survis coûte que coûte". Puis il me dit avec une tendresse que je n'ai entendu que très rarement dans sa voix.

P- Je t'aime petit frère... Alors.

La pacificateur qui attendait bien sagement dehors ouvrit la porte et coupa mon frère en plein milieu de sa phrase.

P- Monsieur Verlaine, vous devez partir...

P- Ta gueule !

Mon frère retourna son attention sur moi et caressa ma joue en me regardant avec un mélange de tristesse et de tendresse. 

P- Dégomme chaque participants et reviens à la maison sans bobo... D'accord frérot ?

C- Je...Oui, je te le promet grand frère.

Il me sourit puis fut forcé de partir, en sortant de la pièce il prenait bien soin d'insulter copieusement le pacificateur de toutes les insultes qu'il connait. L'air impassible que j'avais tout le long de cette entrevue  disparu soudainement et je me mis à pleurer en tombant à genoux. 

Je suis seul... Je vais être loin de ma famille et loin de la personne que j'aime le plus... Je vais crever...

Sans vraiment savoir pourquoi je me suis à penser à l'autre tribut... Dazai... Est-ce que lui aussi pleurait ? Ou était-il entrain de rassurer la gamine qu'il a sauvé ? Je me souviens de son visage qui tout le long de la Moisson est resté froid et impassible comme un robot. 

J'essuyai d'un revers de manche mes larmes alors que je me ressaisissais un minimum. Je dois élaborer un plan qui me permettra de survivre dans l'arène et de revenir chez moi pour mettre de nouveau la branlée à mon frère au monopoly ! Je m'étais mit à faire les 100 pas dans le bureau tout en me triturant les méninges jusqu'à que mon cerveau implose quand un pacificateur entra dans la pièce et me dit d'une voix sèche.

- Suit moi gamin. 

C'est ce que je fis, il m'a conduit jusqu'à la vieille gare qui commence à tomber en ruine à cause de l'usure du temps. Tout le long du chemin, j'ai essayé de garder la tête haute et le visage impassible. Un train hyper moderne était à quai et dragibus girl m'attendait et en me voyant vint vers moi en souriant. 

- Oh bonjour jeune homme ! Chuuya c'est ça ? Moi c'est Alizé, je serai une sorte d'aide lors de ton séjours au Capitole ! Tout ce qui est vêtement et étiquette, c'est mon dada !

Elle est tellement plus joyeuse que moi... Bon en même temps, elle va sûrement pas mourir d'ici peu. Elle me sourit et me dit avec joie. 

A- Entre ! Ton ami est déjà à l'intérieur !*

Ami ? Elle parle sans doute de Dazai. D'ailleurs, je ne sais pas si on peut dire que Dazai est mon ami quand on sait que l'un de nous deux -si ce n'est nous deux va mourir- dans l'arène et peut-être de la main de son "ami". 

Enfin bref, je suivis Alizé dans le train et oh god damnit ! Je n'ai jamais vu autant de luxe de toute ma vie ! Des lustres en or, des verres en cristal, des alcools coûtant la peau des fesses et tout un tas d'autres chose que jamais moi et mon frère pourrions nous payer. Comme nous ne sommes que dans le wagon servant de cuisine et salle à manger, je n'ose pas imaginer le reste du train. Mais dans tout ce luxe... Je ne vois pas de Dazai. Peut-être qu'il explore le reste du train tout seul de son côté ? 

Au bout de à peine cinq minutes, le train démarra et la journée s'écoula sans que je ne voie mon allié une seule seconde. Cependant, j'ai rencontré notre "mentor". Normalement notre mentor est un ancien gagnant des Hunger games de notre district mais comme personne dans notre district a gagné, on nous a confiés au soin d'un dénommé Archibald. Archibald est un mec qui a un petit rôle dans l'administration des jeux et qui dans le futur pourrait devenir juge dans le futur. 

Archibald était assis face à moi dans le salon alors que nous mangions, il me disait comment me réchauffer sans faire de feu quand soudain un un Dazai sauvage apparut !

Et oui, Dazai a enfin décidé de sortir de sa grotte !

Il s'arrêta devant le bar et se servit un verre de whisky avant de venir s'asseoir à mes côtés. Il me fait penser à un fantôme... Sa peau est si pâle et et son regard si vide d'émotions... Il ne ressemble pas à un humain... Il était vêtu d'une chemise blanche, un pantalon noir et des chaussures noires parfaitement vernis. Soit il vient d'une famille fortunée soit il c'est tout simplement fait tout beau pour aujourd'hui. Archibald avec un sourire digne d'une pub colgate lui dit. 

Ar- J'étais entrain de dire à Chuuya comment...

Dazai le coupa d'un simple geste de la main.

D- Ne me donne pas de conseil. Tu perds ton temps, ça ne sert à rien.

Je le regarde en fronçant les sourcils. 

C- Ah bon ? Et pourquoi cela ?

Il termina son verre d'alcool , le posa sur la table et me dit avec un ton calme.

D- Car je compte mourir dans l'arène...

Sa phrase laissa planer un froid glacial. Il se leva et alla chercher une pomme dans la corbeille à fruit. Il déclara avec un sourire.

D- En vrai... Si je voulais... Je pourrais me tuer avec cette pomme. Un peu comme Blanche-Neige quoi !

Il rigola quelque secondes en rigolant comme un taré tout en se dirigeant vers sa chambre. 

Mon allié ? : Osamu Dazai alias le suicidaire fou. 

Mes chances de survit ? : En chute libre ! T~T  

Une flèche dans le cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant