Spider -AVATAR 2-

Chapitre 3

Spider eut rapidement le droit de se balader partout. Bien plus rapidement que moi. Et surtout sans gardes ! Sûrement grâce à son lien de parenté avec le grand schtroumpf...

Et moi, Rick me faisait la tête. Il n'avait pas apprécier ma tentative d'indépendance. En d'autres circonstances, j'aurais sûrement tenté d'arranger ça, puisque il était mon seul contact humain, mais plus maintenant. Maintenant que j'avais rencontré Spider, c'était bien plus simple.

Et celui-ci ne cessait de me parler de sa famille Na'vi. De son faux père : Jake Sully. 

Était ce un hasard ou bien une coïncidence qu'il porte le même nom de famille que ma grand-mère? Mystérieux mystère...

Il me parlait de son frère préféré : Lo'ak. De son frère ainé : Neteyam, de ses 2 sœurs : Kiri et la petite dernière : Tuk. 

Nan mais on est d'accord ? C'est quoi ces noms ?

J'avais toujours rêvé d'avoir des frères et sœurs... Vivre fille unique, ce n'était pas toujours facile... Je n'avais pas été malheureuse, oh non, loin de là, jusqu'à mon kidnapping en tout cas, mais j'avais souhaité avoir un grand frère protecteur, une sœur avec qui partager tous mes délires, un petit frère à protéger et à câliner...

Quand il me racontait toute sa vie de famille, avec des étoiles dans les yeux, ça me rendait jalouse...

Aujourd'hui, il était parti avec Quaritch je ne sais où sur Pandora mais chaque membre de « l'unité bleu » était revenu avec un espèce de mini dragon chelou. Spider était derrière Miles sur son oiseau de compagnie... Et il souriait.

Je ne cessais de me répéter que ce n'était rien, que moi aussi, si je volais sur un bébé dragon, je sourirais, mais un doute s'insinuait de plus en plus en moi. Après tout, ils étaient tous les 2 des Miles...

Mais non ! Cherry, voyons, il n'est pas comme son père !!

Oui mais après tout, je ne le connais même pas depuis 24 heures...

Il arriva devant moi, tout sourire :

-J'ai l'impression que tu t'es bien amusé... dis-je amère.

Il ne comprit pas mon attitude et me regarda en fronçant les sourcils.

-C'est une question piège ?

Ah si seulement le hommes avaient des décrypteurs à femmes... Ce serait tellement plus simple... Surtout pour moi puisque,  moi-même, je ne savais pas pourquoi je me mettais dans cet état-là.

-Non... C'est juste que je trouve que tu souris bien trop pour une personne qui est sensée être prisonnière et qui est aussi sensée haïre son père.

-T'es jalouse ?

-De quoi ? De toi ? De ta liberté ? Absolument pas...

-Non. De Quaritch. Répondit il avec un sourire malin.

Le temps que l'information monte au cerveau, Spider explosa de rire pour se moquer de moi.

Pourquoi serais je jalouse de son père ? Il n'oserait pas dire ça parce que le grand schtroumpf et lui étaient collés tout à l'heure ?

Et pourtant, son fou rire me prouva bien que c'était pour cette raison que je devrais être jalouse.

Je rougis instantanément mais pour cacher ma gène, je lui donnais un coup dans le bras :

-Absolument pas, qu'est-ce que t'a cru ?

Son sourire s'élargit encore plus, preuve que je n'étais pas assez convaincante.

Je me renfrognais mais il dit une chose qui déclencha le bal des papillon dans mon ventre :

-T'inquiète pas, c'est toujours avec toi que je préfère me serrer.

Mon cœur loupa un battement dans ma cage thoracique avant de se mettre à hurler :

-Oui nous aussiiiii on aime se serrer contre toi!!!!

Mais je préférais plutôt rétorquer :

-Ah mais c'est qu'il est d'humeur charmeuse... On ne se connait pas depuis un jour que monsieur me drague déjà...

-Normale, c'est impossible de résister à la tentation quand j'ai une vraie beauté en face de moi...

-Quel Don Juan !!

-T'a vu ça ?

J'explosais de rire... Comment en étions nous passé de je lui fais la gueule à ça ? Il avait tendance à exercer un semblant de contrôle sur moi aussi drôle qu'énervant.

-Bon tu viens ? J'ai une faim de loup !

-Toi tu connais cette expression ?

-Beh oui, Jake nous a élever je te rappelle. Il vient de ta planète...

Il se retourna et se dirigea vers le self. Je me retournai à mon tour et croisai le regard amusé mais réprobateur de Rick. Ma porte de prison favorite. J'avais complètement oublié sa présence.

Il se mima entrain de vomir pour bien me faire comprendre que des amourettes entre ados le dégoutait...

Piquant la technique de Spider, je lui dis :

-T'es jaloux ?

Il secoua la tête en soupirant avant de se retourner et de se diriger vers le self me laissant seule dans le hall d'entrée, tous les employés étant au self.

Je me retournais vers la porte. Dehors... Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas senti le soleil sur ma peau, le vent qui souffle dans mes cheveux, l'odeur des plantes... Ça me manquait terriblement...

Ne fais pas de bêtises... Si tu vas dehors, tu risques de t'évanouir si tu n'as pas de masque...

Oui mais si tu retiens ta respiration... Tu pourrais rester au moins une minutes dehors, juste pour prendre l'air... Et si tu cours tu pourrais peut-être atteindre un carré de plantes...

C'est dangereux dehors... Il y a des soldats partout...

Oh et puis merde !! J'en avais marre de ne pas pouvoir sortir, de suivre les ordres à tous bouts de champs, de ne plus pouvoir décider de rien !

Je voulais aller dehors alors j'irais !

Je m'avançais vers les portes et au moment même où la première s'entrouvrit, j'entendis une exclamation derrière moi et je me retournais pour voir un scientifique prévenir les soldats que je sortais sans masque.

Je pris une grande inspiration lorsque la seconde s'ouvrit et que la première se referma. Je vis les premiers soldats arriver en courant et je leur offrit la super belle vision de mon majeur.

Puis je me retournais et me mit à courir sur le bitume.

Le vent me caressais la peau.

Le soleil me réchauffais les bras.

La sensation d'être libre était exquise. Le simple fait de courir me fit un tel bien que je ne remarquais pas tout de suite que je me mettais à suffoquer.

Lorsque je m'en rendis compte, je fis immédiatement demi-tour mais ma vision se troublai déjà si bien que je ne voyais plus le bâtiment. Ou bien m'étais je beaucoup trop éloignée ?

Les larmes se mirent à couler sur mes joues... Qu'est-ce que j'étais bête !! Pourquoi n'avais je pas écouté la voix de la raison et étais restée dans le bâtiment ?

Des points noirs tombèrent sur mes yeux alors que je courais en zigue zague dans l'autre sens.

N'y tenant plus, je pris une inspiration. On m'avais dit qu'on pouvait tenir 30 secondes dans l'air de Pendora avant de s'évanouir. Et bien je confirme que ce ne sont que des conneries. Mon état ne s'améliora pas. Pire, il se dégrada au point que je tombai par terre, ne tenant plus sur mes jambes, et fermai les yeux pour m'évanouir au moment où j'entendis des voix venant vers moi.