J'ai choisi la vie. (2)

CHAPTER 27

KEITH

Le lendemain..

Aujourd'hui je suis sur tout les fronts. Je dois organiser mon voyage je pense partir dès lundi dans 4 jours. J'ai pas le choix.

... - Monsieur ?

- Oui.

C'était bien la fin du rendez-vous. Heureusement pendant une heure j'ai essayé tant bien que mal de rester focus. J'avoue que en ce moment je suis débordé. Je pense à engager un assistant personnel pour mieux gérer.

C'est vrai qu'à chaque entreprise j'ai une secrétaire elles ne gèrent que mon planning au heure de travail de l'entreprise. Le reste c'est-à-dire mes déplacements, etc. Je le gère seul. Mon problème c'est que je ne peux pas faire confiance à n'importe qui. J'ai trop de choses dans la tête et j'aime pas ça.

Le rendez-vous touchait à sa fin. Je me lève pour lui serrer la main.

... - Merci.

Je lui réponds d'un mouvement de tête.

- Au revoir.

Quelques instant après son départ Émeline entre en trombe dans mon bureau.

Émeline - Je suis vraiment désolée d'être entrée comme ça monsieur. Mais il y a eu un incident en bas avec l'homme que vous avez licencié il y a quelques jours.

Je me suis mis à réfléchir.

- M.Perrault ?

Émeline - Oui.

Je suis sortie et ai pris les escaliers. C'est vraiment pas ce dont j'ai besoin en ce moment. Je suis descendu à une allure normale. Je ne vais vraiment pas m'affoler pour des bêtises comme ça.

Il y avait un attroupement à l'entrée de l'immeuble.

Il y avait des agents de sécurité et le DRH. Les agents le maintenaient et le DRH tentait de le raisonner à ce que je voyais. Il était déchaîné.

Il était plus négligé. La dernière fois que je l'avais vu il avait le physique d'un homme qui aimait plaire. Là c'était tout le contraire.

Mon soucis c'est qu'il y avait des personnes qui filmait la scène.

Plus je m'approchait et plus je l'entendais beugler sa rage d'avoir été viré « sans raison valable ». Il sentait aussi très mauvais l'alcool.

- Qu'est-ce qu'il se passe ici ?

J'avais qu'une envie : lui rentrer dedans mais je devais rester calme. Comment me faire chier de bon matin comme ça.

DRH - Ça fait 15 minutes qu'il essaye de forcer l'accès. On a beau lui expliquer qu'il ne peut plus accéder aux étages il ne veut rien entendre.

M.Perrault - Je sais tout pour votre relation avec Latisha. C'est un licenciement abusif dicté par la nature de votre relation.

Il criait limite. Putain je voulais le tarter tellement fort. J'étais pas d'humeur à le gérer.

DRH - Monsieur calmez-vous..