Les plus grands mystères ne sont pas ceux qu'on croit
Say
La psychologue accourut au dortoir, suivi de près par Momo, se rendant jusqu'à la chambre de Shoto.
- Avant d'entrer, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- On jouait aux cartes et on discutait... et puis on a parlé famille et il a commencé à péter les plombs... Je lui ai dit de respirer mais rien à faire, il suffoque.
- Ca sert à rien, il a pas oublié comment on respire, entres, restes proche de lui, dis lui que t'es là pour lui et réconforte le, je vais chercher quelque chose pour le calmer.
Momo s'exécuta, entra dans la chambre et tenta de lui murmurer des paroles bienveillantes. Quelques instants plus tard l'adulte revint avec des cachets mais constata que la situation était à peu près stable. Elle vint alors s'asseoir avec les deux jeunes.
- Je sais que tu te sens mal, tu n'as pas à parler, hoche juste la tête pour me dire oui ou non. J'ai des cachets pour t'aider à te calmer, c'est de l'homéopathie, des plantes, est-ce que tu en veux ?
Il hocha négativement la tête.
- D'accord, est-ce que tu sens que tu vas réussir à te calmer ?
Sa main glissa jusqu'à celle de sa camarade puis il hocha positivement la tête.
- Je vous laisse de l'intimité, si jamais ça ne va pas j'attend dans le couloir.
Elle sortit et s'assit par terre, déverrouillant son portable pour tuer le temps. Pas de message d'Aizawa, en même temps pourquoi en espérait elle un ? Le reste du temps passa sur un jeu mobile, voilà à quoi menait son travail, attendre par terre dans un couloir vide au beau milieu de la nuit. Parfois ce n'était pas à elle de gérer les situations délicates, elle n'avait qu'à donner les clés d'une solution à quelqu'un d'autre. La jeune Yaoyorozu finit par sortir
- Il est calme, et il s'est couché.
- Parfait, bravo ma grande, tu as bien agis et tu as géré la situation à merveilles. Souffla t'elle en se relevant et rangeant son portable. Va te coucher maintenant, il y a cours demain.
L'adolescente hocha la tête et partit dans le couloir juste avant d'être retenue par une phrase.
- Tu sais que c'est interdit d'être dans la chambre d'un camarade après 22h n'est-ce pas ?
Son pas s'accéléra et elle disparu au tournant, regagnant sa chambre sous un léger gloussement de la psychologue qui retourna à sa chambre également. Une douche plus tard elle partit s'allonger avant d'entendre son portable vibrer sur sa table de chevet. Elle se tourna pour l'attraper et découvrit un message de numéro inconnu.
"Bonsoir, je sors de l'hôpital demain à 13h, ils me laissent partir plus tôt comme je vais mieux. Je n'ai pas de voiture et j'habite loin, ça te dérangerais de venir me récupérer ? Merci d'avance. Hyona"
- Hyona... c'est vrai que je lui avait laissé mon numéro au cas où.
"Pas de soucis, j'y serais. Tsukiko."
- Elle abuse, elle pourrait prendre les transports en commun quand même... enfin.
Le lendemain matin elle passa voir Shoto pour prendre de ses nouvelles et planifier un rendez-vous. Elle s'occupa de paperasse au bureau la matinée puis partit chercher sa protégée.
Garée devant l'entrée aux places minutes, elle ne mit pas longtemps avant d'apercevoir la journaliste blonde. Une fois en voiture elle se mit en route pour chez elle, ce qui interpelait Tsukiko c'était sa façon d'être. Elle lui faisait compliment sur compliment, cherchais le contact physique à la moindre occasion et la regardait souvent en coin. L'évidence était évidente, mais encore plus pour elle qui avait étudié les comportements humains, elle la draguait. Mais pourquoi ? Elle lui trouvait quelque chose ? En y réfléchissant elle avait déjà flirté la dernière fois, et elle lui avait sauvé la vie. Il en faut peu aux sentiments pour fleurir. En conduisant, elle réfléchissait. Hyona était plutôt jolie, avec des avis tranchés par rapport à son travail, mais avec elle, elle était gentille et conciliante. Alors petit à petit l'idée de tenter quelque chose avec germait dans sa tête. Sortir un peu la tête du travail ne lui ferait pas de mal, et le hasard fit qu'elle vivait à quelques lieux de UA.
Une fois arrivée, elle l'aida à rentrer et s'installer petit à petit, lui fit même un brin de ménage pendant qu'elle organisait ses affaires, suite à quoi les deux femmes partagèrent un thé sur le comptoir de la cuisine.
- Merci d'être venue me chercher, j'imagine que tu as du poser une demi-journée de congés.
- Oui, mais ce n'est rien, je n'utilise que très peu mes congés... mon travail c'est un peu comme gérer une colonie de vacances tous les jours, parfois je m'y croirais presque. Blagua t'elle en sirotant son thé, la regardant dans les yeux au dessus de sa tasse.
- Tu sembles si tendue, tu devrais prendre du repos plus souvent Tsukiko...
- Je n'en ai pas besoin, mais c'est gentil de t'inquiéter.
- Si tu n'en as pas besoin pour le moment.. peut-être que je pourrais t'y forcer ?
Un silence s'installa dans la pièce et un regard perplexe dans les yeux de la psychologue, perplexe jusqu'à sentir un pied glisser contre se jambe sous le comptoir.
- Qu'est-ce que tu essayes de faire Hyona ? Souffla t'elle sans reculer, plus intriguée.
- Ca va te faire du bien, tu ne crois pas ? Répondit la blonde en posant sa tasse et se levant doucement.
- Quoi exactement ?
Debout face à la brune, elle portait un pantalon en lin et un chemisier blanc dont un noeud élégant fermait l'encolure. Saisissant le tissus entre ses doigts fins, elle le fit glisser jusqu'à défaire le noeud et révéler ainsi son décolleté à son "invitée" qui laissa un instant son regard divaguer sur sa lingerie rouge. Avant de se reprendre et surtout d'être prise pas une immense vague de doutes. Le plus simple face à une vague, c'est de plonger dedans. Alors elle laissa tomber ses barrière, lui sourit, puis se leva et attrapa fermement ses hanches pour la hisser sur le plan de travail, où, entre ses jambes, elle commença à embrasser son cou chaudement, venant lui murmurer à l'oreille un "pourquoi pas..."
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• Sauver • [Aizawa x OC]
Fanfiction-------✨ | Une journée qui semblait calme | certes. Tsukiko Ume en avait une | certaines habitudes. À 28 ans cela | faisait déjà 4 ans qu'elle prenait | des consultations dans son petit | bureau. La jeune psychologue se | disait y passer encore...