• Sauver • [Aizawa x OC]

13. L'Innatendu

Si dans le malheur on trouve du bonheur n'oubliez pas que tout bonheur apporte son lot de malheurs.
Say

Le calme semblait infini, pu peut-être aurait il pu l'être ? L'Ume se releva en sursaut, la réflexion du soleil sur les murs blanc l'éblouissant aussitôt. La douleur vint ensuite.. une douleur violente sur le bas de la cage thoracique qui la força à se rallonger jusqu'à ce qu'un médecin, suivi de près du proviseur Nezu entre dans la chambre.

- Putain de merde me dites pas que je suis à l'hôpital. Implora la psychologue en comprenant sa situation

- Si. Coupa le médecin avant de s'approcher du lit. Hématome à la hanche gauche, plaie profonde en cours de cicatrisation sur le bord droit du cou, 2 côtes gauches fêlées et 1 côte droite fêlée également.

- Joli palmarès. Conclu le proviseur en prenant place sur une chaise. Pour l'instant vous allez prendre le temps de vous rétablir et vous reprendrez vos fonctions dans une semaine, sauf contre avis médical. J'aimerais que nous ayons une discussion dans mon bureau à propos de votre comportement.

- Pourquoi ça sonne comme une annonce de renvoi ? Tenta ironiquement Tsukiko, sachant très bien qu'il ne pouvait pas se permettre de la virer.

- Absolument pas, il me manque des éléments et les élèves de la 1-A sont étrangement muets au sujet de ce qu'il s'est passé.

- Oh quel hasard-

Au fond d'elle, la brune pensait surtout que cette petite bande de merdeux allait lui payer quand elle serait remise... évidemment elle le pensait à moitié, elle les aime bien mais bon, la pauvre s'est mise dans un sacré pétrin. Cependant ça, cela relève de sa responsabilité.

- Comment va madame Fujin ? Demanda-t-elle ensuite.

- En état de malnutrition et déshydratée, elle à quelques hématomes et plaies légères mais les dégâts ont été très diminués grâce à vous. Elle devrait se réveiller bientôt. Répondit le médecin de son ton monotone. Miss Ume, je ne comprends pas votre raisonnement. Pourquoi prendre des risques pour une anti-héros ?

À cette question elle crû s'étouffer sur place et la réponse lui sortit d'un naturel grandiloquent

- Parce que quand vous devez sauver une vie vous faites la distinction ?

Un long silence s'en suivit, Nezu et Tsukiko convinrent d'un rendez-vous, pour le moment la jeune femme avait besoin de convalescence. Et de faire redescendre ses nerfs. Une chose commençait à l'interpeller et cette pensée ne cessait de trotter dans sa tête... cette société de héros est défaillante en plusieurs points.. mais certains lui échappent. Ou peut-être ne veut-elle pas les admettre ?

Le lendemain, pouvant déjà se lever et marcher, elle décida de rendre visite à celle dont elle a sauvé la vie. La moindre des choses. La brune entra et s'assit sur la chaise à côté du lit de la journaliste.

- Bonjour, Hyona. Murmura t'elle avec un sourire.

- Madame Ume... je voulais vous remercier pour tout.. et m'excuser de vous avoir causé tant de problèmes..

- J'ai décidé de venir vous chercher, il n'y a aucun problème avec ça, l'essentiel est que vous alliez bien maintenant... rétorque la psychologue en posant une main sur la sienne

En temps normal elle évite de se servir de son alter sans le consentement de la cible.. mais elle a comme le pressentiment qu'il est de son devoir de savoir ce qu'il s'est passé. Elle définit alors sa volonté selon le mot qui lui semble le plus pertinent : Abandon.

Un instant tout fut noir
Puis l'instant d'après elle marchait dans la salle, celle où était attachée la blonde. Elle s'en approcha et pu entendre qu'elle répétait en boucle entre ses larmes « pourquoi ils ne me cherchent pas » « ils m'ont tous laissée »
L'Ume s'abaissât et posa sa main sur sa tête. Comme tous les flash de son alter, les gens ne peuvent ni la sentir ni la voir ou l'entendre.. puis, le flash cessa ici.

- C'était horrible si vous saviez... pleurnicha Hyona.

- Tutoie moi.. et je me doute bien, tu as dû te sentir très seule... mais maintenant ce n'est plus le cas.

Pour seule réponse elle vint l'enlacer, au bord des larmes. Soutenir les gens en phase post-traumatique avait beau faire partie de son métier, c'était toujours délicat pour Tsukiko de gérer ça sans utiliser sa méthode bien à elle.

- Dis moi, quel plat préfères tu ?

- Hein ? Eh bien.. j'ai un faible pour les brochettes yakiyori.. pourquoi ?

- Fais moi confiance, mangeons ensembles demain.

Évidemment la rescapée ne comprenait rien à la logique de sa sauveuse.. mais elle apprendrait bien assez tôt à la connaître.
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À suivre...
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