14. Childe

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Childe se réveille et voit Zhongli debout en peignoir, en train de ranger les affaires qui traînent dans sa chambre.

- tiens, tu te tiens debout maintenant ? lance-t-il d'une voix grave, endormi.

Zhongli sursaute et se retourne.

- oh... oui je vais beaucoup mieux. J'ai eu le temps de manger un peu.

- super.

Childe sourit et se lève pour aller vers lui. Il écarte un peu les pans de son vêtement pour voir l'état de son bandage, et tout va bien, il n'y a plus de traces.

- on attends encore demain pour l'enlever ? demande le rouquin.

Zhongli hoche la tête.

- c'est ce que l'infirmier m'a conseillé.

- il y a l'air d'y avoir tellement de monde dans cette maison...

- tu as peut être mal vu pendant la nuit mais ce n'est pas qu'une simple maison, Childe.

- comment ça ?

Le brun prend sa main et sort de la chambre.

- c'est le moment de te faire visiter, maintenant que tu es un membre officiel.

- ah oui... c'est bizarre il ne me semble pas avoir été consulté au préalable.

- pas besoin.

- et le consentement ?

- pas besoin.

Childe rit légèrement.

- d'accord d'accord.

Ils longent un long couloir avec plusieurs portes sur la gauche et de nombreuses fenêtres sur la droite, donnant sur une cours verdoyante. Mais l'ancien policier n'a pas le temps de jeter un coup d'œil par la fenêtre qu'ils changent d'endroit. Ils arrivent sur un grand espace ressemblant à un salon, ou plusieurs jeunes jouaient aux jeux vidéos ensemble, dont Hu Tao et Xiao, qui ne les remarque pas.

- toutes les portes que tu as vu dans le couloir sont les chambres des trois enfants, ainsi que les salles de bains. Il y a des gardes postés à chaque portes la nuit.

Le rouquin hoche la tête, et ils continuent en descendant un immense escalier donnant sur la cours intérieure, ou plusieurs personnes se promènent ou s'entraînent à se battre.

- c'est toujours plus agréable de s'entraîner en plein air, lâche Zhongli.

- oui... j'imagine...

Childe les regarde avec envie.

- tu penses que je pourrais demander à participer ? demande-t-il. Ils ne me détestent pas ?

- même si ils te détestaient, s'en prendre à un supérieur est passible de mort.

- oh. D'accord. C'est plutôt radical.

- en effet. On continue ?

- je te suis.

Ils longent la cours pour ouvrir une autre porte sur les cuisines, où déjà on s'affaire pour préparer le déjeuner. Puis plus loin se trouve la salle de réception où tout le monde mange. C'est une grande pièce ressemblant à un restaurant luxueux avec de nombreuses tables rondes. Le reste du niveau comporte une bibliothèque et beaucoup d'autres chambres.

- à ce niveau, il y a principalement ce qui sert de lieu de vie. Tout le côté intéressant se trouve au sous sol.

- pourquoi au sous sol ?

- disons que c'est pour les apparences.

- les apparences...?

- viens.

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