Rien que des mensonges... Mensonges. mensonges. mensonges. mensonges. MENSONGES!

77 3 0
                                    


Il s'est réveillé. Doucement.

Ah, c'était un réveil dur, il avait mal partout, au dos, aux bras et aux jambes.... Il fallait dire que sa position n'était pas des plus confortables. Assi au sol, dos au mur, les deux étant beaucoup trop dur pour s'y reposer. Son seul confort était cette peluche toute douce qu'il avait contre sa joue.

... Une peluche ? Mais il n'avait pas de peluche. Il releva la tête, confus. Ses yeux fixaient le doudou. C'étaient des cheveux. Des cheveux blancs et frisés. Il cligna des yeux cinq fois, le temps de mieux se réveiller et c'est là qu'il réalisa.

Il avait Nagito dans ses bras.

Il était si léger qu'il n'avait pas réalisé qu'il avait un corps dans les bras.

Donc ça voudrait dire... qu'il s'est endormi avec lui.


Ah...


En tout cas, le malade semblait toujours dormir, il en avait bien besoin, au vu de son visage la veille, il semblait vraiment fatigué. Hajime ne voulait surtout pas le réveiller. Son propre visage ne pouvait pas s'empêcher de sourire à cette vue. Il dormait si paisiblement, c'était tellement mignon. Et il était si proche, collé à lui. Il n'y avait que dix centimètres entre leurs deux visages.

Mais la réalité le sorti rapidement de sa fantaisie. Ce jour-là n'était pas un jour de repos. Fort heureusement, la pendule lui indiquait qu'il n'était pas en retard, la chance de Nagito devait sûrement l'avoir aidé. Il soupira de soulagement.

Le garçon essaya tant bien que mal de se lever aussi doucement qu'il le pouvait afin d'éviter de réveiller l'autre homme dormant comme un bébé. Il s'aida du mur qui était contre lui pour servir d'appui et se lever. Et sans faire de bruit, il se dirigea vers le lit auquel il y déposa la belle aux bois dormant qui ne semblait vraiment pas vouloir ouvrir les yeux.

Mission accomplie.

Il se retourna et vit la pagaille qu'était sa chambre. Il se remémora que la veille, Nagito était tombé d'une manière surnaturelle, faisant tomber tout le contenu de sa bibliothèque sur lui.

À en voir l'heure, il avait le temps de tout ranger.

[...]

Maintenant qu'il avait fini de ranger toute la bibliothèque de l'albinos ainsi que de se préparer, il pouvait enfin partir en cours. Heureusement qu'il avait toutes ses affaires ainsi que son uniforme sur lui, il n'avait pas besoin de retourner chez lui exprès.

Cependant, il n'avait pas eu le temps de manger, et il n'avait pas mangé depuis la veille à midi. De toute manière, il se voyait mal emprunter de la nourriture sans autorisation. Il ira chercher à manger au distributeur ou quelque chose comme ça.

Le garçon enfila ses chaussures et sortit de la maison.

_________________

Ah, les chaises de l'académie n'avaient jamais été aussi peu confortables. Malheureusement pour Hajime, il n'avait d'autres choix que de supporter la douleur. Ce n'est pas comme s'il pouvait s'équiper d'un coussin ou que le personnel allait lui en livrer un. D'autant plus qu'il fait partie du département de la réserve, ce serait ridicule, il ne le méritait pas.

La journée était longue, tellement longue et barbante. La seule chose à laquelle Hajime pensait était son ami malade. Il pensait à son étrange comportement inexplicable, il se demandait comment et pourquoi il agissait de cette façon.

Nagito s'était bien moqué de lui durant sa visite. Et Hajime avait été bien assez gentil de rester à ses côtés, de veiller sur lui. De dormir avec lui, le tenant dans ses bras. Dans une position inconfortable, dans un coin inconfortable, s'infligeant une douleur constante...

Quelle Étrange MaladieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant