Chapitre 9 Pressentiment du malheur

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J'avoue avoir été naïve. J'ai été naïve de croire que mon malheur allait cesser surtout en face du gouvernment américain. Au lieu de suivre mon instinct et fuir la Caroline du Nord afin de partir à la recherche de mes amies, j'ai fait ce que ma pauvre petite conscience me disait de faire. Elle qui ne faisait que voir les apparences trompeuses. Mais laissez-moi donc vous raconter ce qui s'est passé et vous montrez ma piètre prestation en tant que personnage princinpale de cette histoire. Par conséquent, je me réveillai dans une camionnette noire auprès de mon père après avoir fait une longue sieste. Ayant perdu le fil du temps, depuis un long moment, je n'essayais pas de savoir quel jour on était ni à quel heure j'avais pu me réveiller. Étions-nous donc le soir ou le matin ? Depuis combien de temps avions-nous atteri en Caroline du Nord ? Pourquoi ce mauvais pressentiment ne disparaissait pas ? Pourquoi m'inquiétai-je pour mes amies en sachant pertinemment qu'elles étaient en ce moment au Canada sûrement à continuer ses études sans se soucier de ce qu'il m'arrivait ? Que leur dirai-je si un jour on se revoyait ? Que pourrai-je leur inventer ? Devrai-je mentir ou leur dire toute la vérité de ma véritable identité ? Était-ce vraiment ma vraie identité ou encore un complot ? Comment puis-je être certaine que rien tout ne soit pas que dans mon imagination et que j'allais finir par me réveiller encore dans cet hôpital ? Mais auprès de qui allais-je me réveiller si j'étais bel et bien dans le coma ? Comment pouvais-je penser que je sois encore dans le coma après tout cela ? Ne devrai-je pas essayer de rencontrer ce M. Hanson qui pour l'instant m'apparaissait comme un alier et non un ennemi ? Le gouvernement américain était-il un ennemi ? Est-ce le président va-t-il encore m'envoyer dans un hôpital psychiatrique ? Comment avais-je donc fait pour finir là ? Était-ce ce qui s'était passé dans mon enfance ? Qui est donc cette autre personnalité que cet homme avait ? Me voulait-il du mal ? Était-ce lui qui était l'ennemi ? Serait-ce possible que cela soit cet homme qui ait pris la décision de m'enfermer dans cet hôpital ? Que m'arriverait-il si je découvrais la vérité ? Vont-ils m'enfermer afin que je garde le silence ? Allaient-ils m'éliminer ? Pourquoi diable ces questions revenaient sans cesse dans ma tête ?! Je soupirai au même moment où mon père se rendit compte que je m'étais éveillée. Enjouée, il me sourit pour me déclarer :

- Tu verras, la Caroline du Nord est un endroit paisible et encore plus Wilimington. Notre maison est près de la plage et on aura la paix là-bas.

- Tu es déjà aller à New York ? demandai-je sans même savoir pourquoi je posais cette question comme si mon cerveau essayait encore de me communiquer de quoi sans que je puisse savoir quoi.

- Bien entendu, toi aussi, mais tu ne dois pas te souvenir de cela.

- C'était comment ?

- Eh bien... Disons que c'était tout ce qu'on peut imaginer à propos de cette ville. Pourquoi donc poser des questions sur cela ?

- Pour rien, seulement par curiosité.

- En tout cas, tu vas être heureuse. Je n'ai rien changé dans notre maison. J'avais grand espoir que tu reviennes habiter là.

La camionnette s'arrêta pour que je sorte avec mon paternel. Je fus surprise de voir la maison en face de nous puisqu'elle ressemblait étrangement à celle dont je rêvais parfois dans mes rêves. L'homme d'état ne cessait de sourire pour m'attrirer tranquillement vers la porte.

- Tu verras, le soir, tu peux voir le coucher du soleil de ta chambre. Il y a aussi la télévision HD, de bon fourneau pour que je te puisse te préparer de bon repas et même si tu le souhaites, il y a la plage où nous pourrons manger du matin au soir ou même camper là.

- Tu veux dire qu'on pourrait dormir sur la plage à observer les étoiles ? dis-je presque enjouée que cette option me soit offerte.

- Bien entendu ! s'exclama-t-il.

TraquéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant