Traquée

Chapitre 13 Stabilité

Après avoir retrouvé un état stable comme le dirait le médecin, je continuai de fixer le plafond. Je remarquai rapidement que l'homme écrivait dans un dossier blanc pour me déclarer :

- Ton refus de coopérer va sûrement t'empêcher de sortir d'ici plus longtemps que je ne l'avais prévu. J'ai même prévu demain de te lancer d'autres électrochocs, j'espère seulement que les résultats vont êtres concluants.

- Vous pouvez bien berner tout le monde, mais moi vous ne changerez jamais ! Vous serez toujours un monstre !

- Et alors ? Que pourras-tu faire ? Je suis médecin et toi la folle ! Personne ne te croira ! Sans parler de ton père que personne ne va essayer de contredire ! En plus de ton comportement à New York et en Caroline du Nord ! Ne crois-tu pas que nous avions beaucoup trop de preuves ! Sans parler du fait que tu refuses toute aide qui t'est proposée !

- Peut-être, parce que je sais que ça ne sert à rien et que tout ce que vous voulez c'est me piéger !

- Piéger ou non, tu restes toujours attachée et prise dans cet hôpital psychiatrique avec moi comme docteur !

Ce fut à ce moment que Drake revint pour nous regarder d'un regard interrogatif.

- Tout va bien, docteur ?

- Oui, rien de grave. Je suis seulement déçu que Sally ait repris son même comportement que quand elle était enfant au lieu qu'elle adopte le même que celui qu'avec vous. Je suppose que je suis mieux de vous laisser et espérer que vous puissiez la calmer. Évidement, je ne serais pas contre si vous décidez d'utiliser un sédatif. Ne la couchez pas trop tard, vous savez qu'elle doit se lever tout de même tôt pour ses électrochocs.

- Je suppose que vous ne reviendrez pas sur cette décision.

- Hélas, j'ai peur que Sally l'ait elle-même décidé. Comme je l'ai dit, tout dépendait de son comportement et elle a décidé d'adopter un comportement hostile. Je n'ai pas le choix de lui démontrer les conséquences et lui montrer que je ne suis aucunement l'ennemi. Bon, allez, tout ce que je te souhaite maintenant ma chère Sally est une bonne nuit et je te dis à demain.

L'homme sortit pour que l'infirmier revienne près de moi.

- Encore cette affaire de conplot, je me trompe ?

- Ça crève les yeux que le docteur Hotchner et mon père veulent m'enfermer !

- Vraiment ? Ne crois-tu pas en premier lieu que tu es un peu mêlée à tout cela ? Si tu n'étais pas malade et que tu n'aies aucun problème, ton père ne serait pas obligé de t'envoyer ici sans parler de ta fugue. Ne crois-tu pas que pour cela il a fallu que tu prennes cette décision et qu'il n'y a seulement que toi et ta conscience qui a décidé cela ? Sans parler du fait qu'il est maintenant temps pour toi d'accepter les conséquences de tes actes.

Je détournai ma tête pour grogner. D'une façon assez complexe, il avait raison, mais quand on y pensait un peu plus, on se rendait compte que si ce n'était pas de ce double personnage qui ne me voulait que du mal, je n'aurai pas été obligé de fuguer et encore moins prise sur ce lit infernal ! Sans rajouter la drogue qu'on m'obligeait à avaler et tous autres sédatif injectés pour me garder « stable ».

- Tu devras te réjouir demain parce que ton père a l'intention de venir te rendre visite avec Brian et Caleb.

- C'est génial, dis-je sur un ton sarcastique.

- Avec un peu de chance, lui, il pourra te faire changer d'avis sur le docteur Hotchner.

- Ça me surprendrait !