Chapitre 8 Dur réveil

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La première chose que je vis fut de la lumière. Reliée à des tubes, j'essayai de respirer le plus tranquillement possible même si mon esprit ne cessait de m'envoyer comme influx nerveux un sentiment de panique et d'inconfort dans cette pièce inconnue. Avec rapidité et grande force de ma part, j'enlevai tout ce qui était médical en comprenant les tubes d'oxygène. Soudain, une main très forte attrapa mon poignet. Ma première réaction de ce geste dont je pensais n'allait sûrement pas me plaire et envoya à mon cerveau le signe que j'étais peut-être ou plutôt certainement dans un hôpital... Dès que le mot hôpital apparu dans mon esprit, je me débattis en hurlant. Avec désespérance, je réussis à me débarasser de mon aissaillant dont la poigne était presque autant immense que Tyler. Descendant de mon lit, j'allai avec difficulté vers la porte de sortie au même moment qu'un homme en costume apparut sur le seuil de la porte. N'ayant maintenant plus aucune sortie, je me réfugiai en-dessous d'une table en carré où un pot de fleur se trouvait au milieu et qui était accompagnée par une chaise. Dans mon coin, je fermis les yeux de peur sans savoir où j'étais et comment j'avais fait pour me retrouver ici. Bien entendu, je me souvins difficilement que Brian s'était exclamé vers l'homme qui conduisait la voiture de nous reconduire à l'hôpital au plus vite. Ne pouvant prévoir que j'allais réagir de cette façon, l'agent essaya d'expliquer la situation à l'homme qui venait d'arriver.

- Agent Jonhson... Je...

- Vous pouvez m'expliquer ce que vous faisiez ? demanda-t-il avec un ton très sérieux.

- Elle s'est réveillée...

- C'est ce que j'avais remarqué, mais la question que je vous ais posé est que faisiez-vous ?

- Elle a commencé à paniquer et même à se détacher de tout...

- Ça aussi j'avais vu, Wallas, venez-en donc au fait !

- Je savais pas monsieur comment la calmer et je...

- Et vous avez pris la décision que la force était la façon la plus justiscieuse à faire. J'espère sincèrement que vous êtes content de vous ! À cause de cette décision, vous l'avez effrayée !

- Je n'aurai jamais pensé que...

- Allez sortez d'ici et allez prévenir l'agent Cooper que l'enfant s'est réveillée après cela, vous appelerez le général. Il informera le président de cette bonne nouvelle

- Bien monsieur.

- Et apportez-lui quelque chose à manger, elle doit mourir de faim !

L'homme sortit quand l'agent s'accroupit en face moi. Je l'entendis me dire d'une voix très douce :

- Ça va aller Sally, c'est fini. Il est parti. Rouvre les yeux, tu n'as rien à craindre. Je ne suis pas un monstre.

Avec grande hésitation, je finis par faire l'action d'ouvrir les yeux. L'homme me regardait d'un regard profond pour me sourire.

- Ça va aller, tu peux sortir de là. Nous sommes à l'hôpital. Tu n'as rien à craindre. Beaucoup de personnes te protègent dans cet établissement, personne n'a droit de venir sans notre autorisation.

Je commençais à bouger pour aller tranquillement auprès de lui. Tout près de l'homme, j'étais presque sortie de ma cachette quand une voix tonna dans la pièce :

- Brian !

Tout de suite, je retournai avec vitesse près du mur au même moment où l'homme accroupi soupira pour se retourner vers celui qui venait d'entrer dans la pièce.

- Bien joué, Caleb, dit-il avec colère.

- Pourquoi tu prends ce ton ? Et où est Sally ? Wallas m'a dit qu'elle s'était réveillée.

TraquéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant