Chapitre 11 Déstabiliser

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William était retourné au bureau du FBI de New York afin de penser. Marc Curry les avait accompagnés afin de savoir quelle sera la prochaine action à faire. Mon père s'était installé dans la salle de conférence avec un calepin et un crayon. Vite, l'agent du FBI s'impatienta pour questionner l'homme :

- Vous pouvez bien me dire ce que vous êtes en train de fabriquer, parce que je doute qu'en ce moment nous avançons !

- Taisez-vous donc un peu Curry et respirer, dit le président en continuant à écrire sur le calepin. Vous me déconcentrez.

- Je vous demande pardon ? N'est-ce pas vous qui insistiez qu'on parte à la recherche de votre fille le plus vite possible !

- C'est bien ce que j'ai dit il y a quelques heures, mais pour le moment, je vous demande de garder votre patience et aller prendre un peu de café le temps que je finisse ce texte. Rony et Maggy, puisque nous n'avions guère grand-chose à faire, je vous prierai d'aller rassembler tous les médias. Je veux que je sois en onde dès 11h30 en comprenant même la radio.

- Bien, monsieur, dirent-elles en même temps de se lever et se précipiter dehors.

- Pour ce qui est de toi, mon cher Abraham, je te prierai d'aider Thomas et être à l'affut de tout appel qu'on recevra. Quant à toi, Thomas, je voudrais que tu me guides, les autres et moi vers l'endroit le plus logique où elle pourrait se trouver. J'organiserai le terrain avec les autres.

- Vous en êtes sûrs monsieur, ne devrions-nous pas échanger de rôle ? demanda Thomas avec inquiétude.

- Oh que non ! J'insiste pour voir ma fille ! J'espère seulement qu'il n'est pas trop tard pour la résonner.

- Mais ne risquerai-t-elle pas de vous refaire du mal comme en Caroline du Nord ? demanda Wallas avec inquiétude.

- Oh ! Ne vous en faîtes donc pas, mon cher Wallas, je veillerai à ce que cela ne se produise plus !

Ce fut sur ces deux dernières phrases que tous furent en action en comprenant mon père. Celui-ci alla encore s'enfermer dans la salle de bain afin d'encore s'arroser d'eau et respirer tranquillement.

- Laisse-moi donc prendre ta place, dit soudain la voix de Scott dans sa tête.

- Oh ! Ça non ! Pas après tous les dégâts que tu as fait.

- C'est elle-même qui s'est mis dans ce pétrin. Je n'ai rien fait pour cela.

- Oh oui ! Comme si elle avait vraiment mis ce couteau dans mon bras ou même dans mes côtes.

- Nos bras, nos côtes. N'oublie pas que nous partageons le même corps.

- Je n'en ai rien à faire. À cause de toi, Abraham et Thomas vont encore revenir sur le sujet que je devrais la renvoyer faire un tour chez le docteur Hotchner.

- Ce qui ne lui ferait pas grand mal ! Je suis sûr que son séjour dans cet asile serait très instructif.

- Arrête tout de suite ! Je ne l'enverrai pas là-bas encore et jamais au grand jamais, tu lui feras du mal.

- Peut-être que toi, tu ne l'enverras pas là-bas, mais moi si. Moi, je prendrai l'initiative pour son bien de l'enfermer et lui redonner des soins médicaux appropriés.

- En sachant très bien qu'elle n'en a pas besoin !

- Tu devrais l'oublier ! Jamais, elle ne reviendra auprès de toi. En même temps, je suis persuadé qu'elle doit s'y plaire être toute seule et surtout être libre.

TraquéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant