Je me réveillai inquiète et soucieuse où mon père m'a envoyé. Pendant mon sommeil, j'étais plus que consciente que l'homme d'état aurait pu m'amener n'importe où. Sur un lit d'hôtel, je voyais le soleil briller en travers des rideaux. Me redressant sur le lit, je vis les trois agents jouer au carte. Brian, Wallas et Caleb étaient bien en train de faire une partie. Ne se séparant jamais de Wilson, Wallas ne pouvait être seul. Vite, je me mis à chercher l'agent des yeux pour le remarquer près de la fenêtre à observer la rue. Je me levai en silence en essayant encore de leur fausser compagnie quand l'homme le plus expérimenté me déclara :
- Tu perdrais ton temps si tu essayais de t'échapper. De toute façon, ton père a veillé que la porte ne s'ouvre que de l'extérieur.
Je me retournai vers Wilson pour le défier du regard et aller quand même à la porte. Avec regret et désespoir, je remarquai que l'agent avait bien raison et que j'étais bien enfermée avec ces 4 agents. Retournant sur le lit, j'attendais avec impatience l'arrivée de mon père qui ne se fut pas trop long. M'amenant un plateau, l'homme en question souriait à pleine dents pour déclarer :
- Eh bien, on dirait que ma chère enfant s'est enfin réveillée. Je dois tout de même avouer que je ne devrais jamais faire confiance au drogue russe et Dimitrov qui disait que tu allais être K.O. pendant un certain temps. J'aurai au moins pensé que tu te réveillerais vers 9 ou 10 heures du matin au lieu de 2 heures de l'après-midi.
- 2 heures ! m'exclamai-je.
- Eh oui ! T'imagines toutes les heures que tu as prises. J'espère sincèrement que tu en as profiter, mais pour l'instant, il est temps pour moi de rassasier ton petit ventre qui n'a sûrement pas dû manger à sa faim pendant tes jours de fugue, continua l'homme en s'assoyant devant moi et me mettre le plateau tout près.
- Combien de temps ? demandai-je tout de suite.
- Je ne crois pas bien saisir, ma chérie, ce que tu veux dire à propos de combien de temps.
- Combien de temps serai-je enfermée ? Que vas-tu donc faire de moi ? posai-je les questions les plus évidentes à mon humble avis.
L'homme qui n'avait pas essayer d'éviter mon regard du début de notre conversation plongea son regard dans le mien pour rester en silence très longtemps. Dans ce regard, je vis surtout cette même arrogance. Je fus vite mise sur la voie que Scott n'allait sûrement pas me laisser sortir avant beaucoup de temps. Celui-ci me souriait après un long moment pour me déclarer d'une voix douce :
- Disons que je veillerai seulement que tu comprennes les conséquences de ta fugue et que je veillerai avec soin que ça ne se reproduise plus. Pour ce qui est de ton enfermement, je verrai en temps et en lieu, mais je puis tout de même t'assurer que tu es loin de retrouver la liberté que tu avais avant les événements de la Caroline du Nord.
Il se leva pour continuer la discussion :
- Bien, je vais te laisser à tes protecteurs, mais ne t'en fais donc pas. Ce soir, nous comptons aller dans un endroit plus sécurisé.
- Où ça ? essayai-je.
- Ah ! Ça, c'est mon secret. Oh ! Et surtout, avale bien tes médicaments !
Mon père sortit de ma chambre pour m'enfermer encore. Je fixai pendant de longues minutes le plateau où étaient servis des fruits. Bien entendu, il m'était dur d'éviter les cachets de médicaments qui trônait au milieu avec un verre d'eau. Étant devenue blême, je regardais mes agents qui s'étaient désintéressés de leur partie de cartes pour se lever. Wilson qui s'était décollé de la fenêtre me regardait pour déclarer vers moi :
- Dis-toi seulement,, Sally que nous ne le faisons que pour ton bien.
Avec force et colère, je hurlai en me mettant en colère en même temps de jeter le verre d'eau sur eux :
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Traquée
ActionTraquée, chassée, Habby ne sait plus où donner sa tête. Qui croire ? En qui faire le plus confiance ? Est-ce mieux le gouvernement Américain ou ce Chris Hanson dont elle n'a jamais eu conscience de son existence avant le jour de l'assassinat de ses...