Destin différent: choisir son camps

Noël approche

La neige tourbillonnait à nouveau contre les fenêtres couvertes de givre. Noël approchait
rapidement. Hagrid avait déjà apporté à lui tout seul les douze sapins de Noël destinés comme d'habitude à la Grande Salle. Des branches de houx en festons et des guirlandes argentées s'entrelaçaient autour des rampes d'escalier. Des chandelles éternelles éclairaient de l'intérieur les heaumes des armures et de grosses touffes de gui avaient été suspendues à intervalles réguliers le long des couloirs.

Chaque fois que Harry approchait, des filles convergeaient par groupes entiers pour se placer sous le gui, ce qui provoquait des encombrements dans les couloirs.  Je trouve cela plutôt amusant de le voir aussi gêner.

Fort heureusement, ses fréquentes randonnées nocturnes lui avaient donné une bonne connaissance des passages secrets du château.

Harry pouvait ainsi, quand il se rendait d'une salle à l'autre, établir sans trop de difficulté des itinéraires d'où la moindre branche de gui était absente. A mon grand désarroi. J'étais si heureuse de le voir gêner. Moi j'avais l'avantage d'avoir un petit ami pour me sauver de cette corvée.

Ron, qui aurait pu voir auparavant dans la nécessité de ces détours une cause de jalousie plutôt que d'hilarité, ne cessait de rire aux éclats avec moi.

Mais il y avait quelque ombre dans le tableau

Tout d'abord on devait subir la présence fréquente de Lavande Brown qui considérait chaque instant où elle n'embrassait pas Ron comme un instant perdu.

. Ensuite, Mes aller retour entre l'époque des Marauders et celle ci m'épuise.  Et enfin je devait géré le emotion inconditionnel des adolescents de mon âge

Ron, dont les mains et les bras portaient encore des marques et des égratignures dues à l'attaque des oiseaux d'Hermione, adoptait un ton défensif et amer.

- Elle ne peut pas se plaindre, dit-il alors que je m'installai à côté de lui pour un cour en commun. Elle a embrassé Krum et maintenant, elle se rend compte que quelqu'un a envie de m'embrasser aussi. On est libres, non ? Je n'ai rien fait de mal.

Je ne repondit pas. Mon avis oui aurait fait un peu trop mal à l'égo.

- Je n'ai jamais rien promis à Hermione, grommela Ron. Bon, d'accord, je devais aller à la soirée de Slughorn avec elle mais elle n'a jamais dit... c'était simplement en amis... Je suis libre, je n'ai pas de co ntr at...

Je tourna une page de mon livre, conscient que Ron m'observait dans l'espoir que je sois de son avis. . Sa voix se perdit dans des bougonnements à peine audibles.

L'emploi du temps d'Hermione était si chargé que Je ne parvenait à lui parler que pendant les cours.
Hermione refusait de s'asseoir dans la salle commune quand Ron s'y trouvait et Je la rejoignait généralement avec riri à la bibliothèque, ce qui nous obligeait à tenir nos conversation à voix basse.

- Il a parfaitement le droit d'embrasser qui il veut, dit Hermione pendant que la bibliothécaire, Madame Pince, rôdait derrière nous,le long des étagères. Je m'en fiche complètement.

Elle leva sa plume et mit un point sur un i d'un geste si féroce qu'elle en perça le parchemin.

cette fois encore, je resta silencieux en songeant que ma voix allait peut-être finir par disparaître, faute d'avoir servi.

- Je te signale en passant, reprit Hermione au bout d'un moment, que tu ferais bien d'être prudente.

- Pour la dernière fois, répliqua riri. je suis sûr que Elena ne va pas se servir de ses gant ensorcelé .

J'avais parlé au fille de mes gants. Pas en précisant où je l'es avait eut mais simplement leur puissance. J'ai du mentir en affirmant que l'on me les avait envoyé par colis.