Emilie sortit de la cuisine et Antoine l'entendit crier dans le salon aux jumeaux :
- Valentin, Maxime, terminez votre partie et allez prendre votre douche ! Vous n'allez pas rester toute la matinée en couches quand même !
- Oui m'man, lui répondirent-ils d'un rire espiègleAntoine se leva pour observer la scène dans l'entrebâillement de la porte. Les jumeaux se chamaillaient, leur manette à la main. Le garçon ne pouvait s'empêcher de détailler leur silhouette, envieux de leur sort. Ils se comportaient comme des enfants parfaitement normaux pour leur âge, à l'exception qu'on pouvait deviner une grosse bosse entre leurs jambes, paresseusement moulée par leur bas de pyjama. Ils semblaient n'avoir aucune gêne à paraître dans cette tenue, qui ne masquait rien de leur état. « Quelle chance ils ont... J'aimerai trop être à leur place ! » soupira Antoine pour lui-même.
En voyant le garçon, elle lui fit un clin d'œil et continua à l'adresse des jumeaux :
- Allez, bougez-vous un peu, montrez à votre cousin que vous êtes de grands garçons !... A-la-douche !En apercevant Antoine, Valentin lui fit un grand signe de la main. Antoine lui rendit les yeux dans le vague, fasciné à l'idée d'imaginer pouvoir jouer un jour aux vidéos une couche sale sur les fesses, comme si de rien n'était. Maxime restait concentré sur sa manette :
- Ouais OK, je termine juste ma partie... attends... ha noooon, mince, j'ai perdu, fait chier !
- On reste correct jeune homme, lança Emilie à son encontre d'un ton plus sévère.
- Désolé, maman... Mais j'y étais presque...
- Super Maxime ! lui répondit Émilie d'un ton ironique. Allez, regardez pas la fenêtre, voyez comme il fait beau, vous continuerez vos jeux ce soir. Ouste !Valentin se leva mollement, et pris son frère par le bras en souriant. Il décampèrent vers la salle de bain en se dandinant dans des frémissements de plastique, leurs fesses rembourrées bombant l'arrière de leur pyjama. Emilie fit le signe d'un pouce vers le haut en direction d'Antoine, comme si sa présence avait été d'un grand secours pour elle.
Après avoir mangé, Antoine retourna dans la chambre d'Arthur et pris le paquet de ses draps sales, qu'il glissa dans la machine à laver. A travers la fenêtre, il aperçu les jumeaux qui jouaient dehors, propres et habillés. Rien n'aurait pu laisser paraître en les regardant qu'ils me mettaient encore des couches la nuit à leur âge. Antoine resta songeur quelques instants. Il se dit qu'après tout, rien ne laissait paraître qu'il faisait lui aussi à son âge pipi au lit.
Antoine alla dans la salle de bains, et commença par se laver les dents. Il remarqua la poubelle à côté de l'évier qui semblait pleine et ne put s'empêcher d'y jeter un œil. Les deux couches des jumeaux y étaient roulées en boule, il venaient de s'en débarrasser il y a quelques instants. Pour la première fois, il voyait enfin à quoi ressemblait l'objet du délit quand il avait été utilisé. L'envie était trop forte, il plongea une main dans la poubelle et attrapa la première qui dépassait. Entre dégoût et fascination, il soupesa la couche constellée de tâches sombres, et tira lentement sur les adhésifs pour la déplier de nouveau. La protections se renversa et s'étendit lourdement à la verticale, présentant un intérieur ouatée jauni jusqu'au niveau des fesses. Voilà donc à quoi ressemblait l'état intérieur d'une couche après un usage nocturne.
Il replia méticuleusement la protection et la remis dans la poubelle et tremblant d'excitation, il se masturba rapidement dans la salle de bains, étourdi par toutes les sensations qu'il venait d'expérimenter ces derniers heures. Lorsqu'il eut joui, il se sentit immédiatement honteux de s'intéresser aux couches, et à celles des jumeaux en particulier. L'idée lui parut soudain absurde et dégoûtante. Il se doucha rapidement en se disant qu'il fallait qu'il oublie tout ça rapidement ; et qu'il s'intéresse à des sujets qui étaient de son âge. Il devait zapper toute cette histoire de couches et faire au mieux avec son pipi au lit, comme il faisait chez lui.
Juste avant de sortir de la salle de bains, le regard d'Antoine accrocha involontairement le paquet de couches qui était resté sur le placard. Il détourna le regard, mais une étrange chaleur monta de nouveau dans son bas-ventre. « Eh merde... » souffla t-il en fermant la porte. Il sentait que malgré l'incompréhension totale qu'il éprouvait pour ces sensations et tous les efforts qu'il mettait à repousser son désir, il y avait dans son esprit un désir violent qu'il n'arriverait pas éteindre aussi facilement qu'il ne l'aurait espéré.
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Les vacances d'Antoine
AcakAntoine n'est pas encore tout à fait propre, mais n'a plus l'âge de mettre des couches. Pourtant, un séjour dans la famille de sa tante va lui ouvrir de nouveaux horizons... Ma première histoire AB !