Je suis debout, pour l'instant ; mais particulièrement cambrée, à la limite de perdre l'équilibre. Mais bientôt, ce n'est plus un problème car j'entends le bruit d'une corde contre le crochet au-dessus de ma tête. La toile d'araignée est en train de se construire et les liens se tendent.
On m'attache les mains dans le dos. Mes poignets sont fermement ligotés entre eux. Laissant tout juste passer mon afflux sanguin vers mes doigts. C'est une position classique et efficace qui immobilise et met en valeur la poitrine de la captive.
Puis c'est autour de mes coudes d'être brièvement noués. Je sens la corde passer entre mes seins nus ; revenir sous une aisselle et de nouveau, repasser entre mes seins, formant probablement une croix. Le masque sur mes yeux m'empêche de voir le résultat. Je sais juste que deux hommes m'observent, alors que Maître s'occupe de tisser cette toile.
Ce dernier me pousse un peu plus vers l'avant, relativement délicatement. Ce geste a pour but d'aplanir mon dos, mais aussi d'accroître la pression sur ma gorge, diminuant davantage mes mouvements, amoindrissant toutes résistances encore possibles.
La corde s'enroule autour de mes hanches. Mon tortionnaire passe sa main sur mon string, me masturbant à travers le tissu.
- Mmmmm !
J'ai du mal à retenir mes soupirs. J'ai du mal à déglutir mais ma respiration s'accélère. J'ai la gorge sèche, la bouche sèche et la chatte trempée. Cette mise en scène m'excite.
Je suis à la merci des regards et des attouchements. Aveugle et immobile. Cette simple pensée me donne faim de sexe brutal. Je veux être leur objet de désir, leur chose !
Les caresses cessent soudainement.
- Mmm ...
Je bouge légèrement le bassin, cherchant une main sur laquelle frotter ma chatte demandeuse. Mais rien.
- Quelle salope ... dit l'un des observateurs.
- Elle adore ça !
C'est le moins que l'on puisse dire. Je ne souhaite qu'une seule chose à ce moment précis : que ces messieurs m'arrachent mon petit string et me fourrent violemment leur queue dans mes trois orifices bien exposés. Je veux qu'ils m'utilisent comme un jouet, une marionnette inerte et inconsciente.
Mon Maître referme brusquement mes cuisses, serrant entre elles mes jambes et mes chevilles, avant de les nouer. Je sais qu'ainsi, il ne sera plus possible de me caresser ; il me laisse avec ma frustration et c'est le début de la torture.
Mes cuisses sont particulièrement maintenues, la corde pince ma peau pour la marquer durablement. Ma petite chatte se retrouve pressée, accentuant autant mon plaisir, que ma douleur de ne pouvoir me satisfaire. Maître me donne deux grosses fessées dont les claquements résonnent à travers la pièce.
- Mmm, putain, soupiré-je !
- Ta gueule, me répond l'un des observateurs.
Son ton est ferme mais laisse percevoir une pointe d'hésitation, testant sans doute les limites de son autorité. Qu'importe, je connais les règles : je prête mon corps le temps de la séance et je ferme ma gueule quoiqu'il se passe. Je ne suis autorisée à retirer mon masque sous aucun prétexte, ni à bouger sans qu'on ne me l'ordonne.
Je sens mes bras être tirés vers le haut, mettant largement à profit mes heures à la salle de sport.
- Attend A., dit la voix qui m'avait demandé de me taire plus tôt ; il faut qu'elle ait le dos creux, le buste un peu plus vers l'avant.
Il se rapproche de moi et de mon Maître tout en parlant et c'est bientôt quatre mains qui me palpent le dos et les fesses.
- Comme ça ? Demande mon Maître en appuyant sur mes omoplates.
- Oui, c'est mieux. Il faut qu'elle ait le cul bien en l'air, le plus rond possible.
- Elle a un cul magnifique cette garce, intervient le troisième.
- On a vu pire, on a vu mieux ...
Sérieusement. Cache ta joie, râlé-je intérieurement. En tout cas, ça ne l'empêche pas de bien le palper, mon cul ! Le troisième se rapproche également et j'entends le bruit de déclenchement de son appareil photo. J'imagine qu'il est en train de photographier mon cul ainsi mis en valeur.
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Insolence et punition cruelle
CasualeUne histoire à part, un peu plus longue. Une punition inoubliable, rempli de plaisir. Mélange d'humiliation, de cordes, d'un sublime quatuor et d'un petit moment de rébellion très cher payé. Pour un public avertis, scénario BDSM.