GGM, def, d'après Al Haitam : Gestion Gouvernementale Merdique visant à nuire à la santé mentale des générations actuelles et futures
Si vous n'avez toujours pas de partenaire à vos trente ans. Le gouvernement vous en trouvera un. Vous n'en voulez pas ? Ils s'en fichent, vous vous marierez, aurez des enfants et les élèverez à deux quand même.
Vous n'avez pas le choix, ou alors vous le pensez, mais ne l'avez toujours pas, cette sensation vous mènera à de nombreux scénarios, en voici quelques uns :Les parents d'Al Haitam.
Son père est un député de renom, héritier d'héritier d'héritier, le marriage arrangé n'était qu'une énième tradition dans sa lignée bourgeoise.
Sa mère était du même milieu, fille d'un sociologue célèbre, pour renforcer la prestance de sa propre famille, elle devait en créer une avec un groupe plus fort que le sien.
Al Haitam est donc né d'un rapport sans amour, mais inévitable, même sans la loi cruelle qui obligeait les gens à s'épouser contre leur consentement.
Au final.
Sa mère est partie à ses quatre ans de leur foyer, personne n'a réussi à retrouver de ses nouvelles depuis lors, beaucoup la croient morte, on parle donc d'elle au passé.
Son père s'est remarié à ses onze ans avec une autre femme plus jeune, trop jeune, pour qu'Al Haitam puisse supporter de la côtoyer, ils ont conçu une fille avec affection on suppose.
Peu importe, Al Haitam est parti dès qu'il l'a pu pour vivre loin de cette famille de merde.Les parents de Kaveh.
Ils s'aimaient au lycée, ils s'aimaient pendant leurs études supérieures, ils ont cru qu'ils s'aimeraient également jusqu'à la mort.
Ils se sont donc mariés avec la conviction d'avoir atteint le bonheur tant envié par leur entourage, souhaitant dédier la vie de l'un à l'autre sans que le système ne le leur dicte.
Kaveh est né un an après la cérémonie, il était un enfant plus que désiré et qui combla ses géniteurs d'extase lorsqu'ils apprirent son existence.
Au final.
Le père de Kaveh, lui, personne ne doute de sa mort, sa tombe placée sur la septième avenue à la rangée quarante quatre en témoigne.
La mère de Kaveh, elle, on évite d'en parler, certains la diagnostiquent comme étant maniaco-dépressive, d'autres veulent toujours la prendre pour une jeune fille fraîchement amoureuse en deuil.
Peu importe, personne ne sait vraiment pourquoi son mari s'est pendu, sauf Kaveh.Les parents de Tighnari.
Ils avaient peur, c'est tout, ils avaient juste terriblement peur que, si ils ne trouvaient personne de convenable, le gouvernement risquait de les caser avec quelqu'un d'exécrable comme il l'avait fait avec leurs proches, ils préféraient encore épouser un ami plutôt qu'un inconnu.
Deux connaissances de la FAC se sont mariées sans se sourire ou s'embrasser, les fleurs ne sentaient que le vide et l'amertume lorsque le voile s'est levé, même les familles semblaient en deuil.
Tighnari est donc né comme étant qualifié de "la seule chose positive dans cette union", qui réussit miraculeusement à faire tenir le mariage vacillant de deux couards idiots.
Au final.
Le père de Tighnari est rarement à la maison et dort souvent chez son oncle pour "l'aider dans ses recherches".
La mère de Tighnari n'ose même plus regarder son propre fils dans les yeux, ils sont le reflet de l'âme, et la sienne est emplie de péchés.
Peu importe, Tighnari sera heureux pour trois, il changera la donne, assènera un vrai âme sœur à chacun de ses créateurs, et tout le monde pourra mourir dans une joie infinie.Les parents de Nilou.
Son père est un raté qui n'a jamais réussi dans la vie, sans diplôme, sans travail, presque sans toit, il est une déception générale.
Sa mère est un agent immobilier et n'a pas eu le choix à ses trente ans, elle espérait rencontrer un riche homme d'affaires qui la traiterait comme une reine, elle est tombée des nues.
Nilou est née dans une drôle d'ambiance, tout le monde aimait son sourire candide, mais personne n'appréciait ce qu'elle représentait biologiquement parlant.
Au final.
Le père de Nilou adore sa fille qu'il traite comme la huitième merveille du monde, la seule femme qu'il s'est permis d'affectionner.
La mère de Nilou ne veut pas que sa fille soit une ratée comme son paternel, "elle doit faire des études pour réussir", quitte à détruire ses rêves.
Peu importe, Nilou continuera de danser jusqu'à ce que mort s'en suive, son père n'est pas un raté, la vie de sa mère n'est pas ratée, c'est la faute du gouvernement, qui a tout mal fait.Les parents de Layla.
Les parents de Layla n'ont eu aucun problème, sa mère venait de quitter son petit ami la veille de ses trente ans en réalisant qu'elle commettait une grave erreur en restant à ses côtés, son père cherchait l'âme sœur comme un fou à travers le monde sans jamais ressentir un quelconque amour pour ses conquêtes.
Ils étaient enchantés de finalement s'être trouvés, leur mariage était heureux, la venue au monde Layla aussi, tout a toujours été parfait.
Non, le problème c'est la cousine de Layla.
La sœur de son père a épousé contre son gré un homme lugubre. A donné naissance contre son gré à un bébé bleu. N'a su élever par manque de volonté cet enfant non désiré.
Donc la cousine de Layla, même si elle souriait toujours avec quelques dents en moins, même si elle affichait toujours cet air supérieur aux repas de famille, même si elle semblait heureuse, elle a fini par en crever.
Les médecins ont dit que son cœur ne supportait plus l'anxiété généré par le conflit parental, et d'un coup tout a disjoncté.
Layla n'en veut pas au gouvernement pour ses parents, elle en veut au gouvernement pour tous les enfants victimes du système.Chaque être humain étant unique, les scénarios sont aussi vastes que les brins de sel dans l'océan. Gardez cependant une seule chose en mémoire : les Yeux du Roi Écarlate vont changer la donne.
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Les Colchiques - [CYNONARI, SPY!AU]
Fanfiction« Étreinte », Safet Zec Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s'empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là Violâtres comme leur cerne et comme cet automne E...